Prelude To Damnation
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 Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ]

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Alissa Brown
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MessageSujet: Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ]   Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ] EmptyVen 23 Jan - 0:05

Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ] Kellan28 Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ] Avakristin


S'il y a une chose que je détestai au lycée c'était bien le sport! Bien que j'aimai marché durant des heures, grimper dans les arbres, courir jusqu'à ce que mon souffle ne soit pas assez suffisant pour remplir mes poumons d'air ou encore faire du vélo d'appartement dans le garage quand les jours de pluie ou plutôt d'averse je ne pouvais pas sortir dans la foret, le sport au lycée restait la pire chose au monde. Je détestai cette matière, elle ne ressemblait à rien et je ne ressemblai à rien du tout quand j'en faisais.

Bien évidemment, aujourd'hui, je devais faire sport, c'est avec une certaine appréhension que j'étais arrivée au lycée ce matin, je savais parfaitement qu'aujourd'hui nous ferions du football de salle, j'en avais horreur, la dernière fois que j'en avais fait j'avais reçu une bonne dizaine de ballon en plein dans la figure. Bien que mon cours n'ait lieu qu'à 14h et me prenne tout l'après-midi, je ne pouvais m'empêcher de sentir cette boule au ventre durant toute la matinée, tous les mardis c'était la même chose, je me levai en maudissant Dieu - bien que je n'y crois pas du tout - d'avoir créé le mardi, je m'habillai en tenue de sport - très peu pour moi l'idée de me changer dans le vestiaire en compagnie des filles à la poitrine aussi présente que mes cheveux étaient de couleur foncée, presque noir -, un simple jogging noir faisait l'affaire avec des tennis à la couleur malheureusement non-identifiable à cause des nombreux lavages qu'elles avaient connu et enfin un t-shirt bien trop grand pour moi avant d'enfiler un pull à col roulé de la même couleur de mon jogging et en guise de fantaisie le nom de l'équipe que base-ball pour laquelle mon père vouait un culte inimaginable, il me l'avait offert il y a maintenant six mois et je ne pouvais m'empêcher de le porter le mardi quand j'avais sport, bien que je n'aime absolument pas cette matière, cela montrait aux autres que j'aimais quand même le pratiquer ou le voir à la télévision - même si je dois avouer que mes connaissances en matière de sport se résumaient plutôt au football américain avec le touchdown ou encore le safety -, pour finir, avant de quitter la petite maison dans laquelle je vivais en compagnie de mon père depuis ma naissance, j'avais eu le droit à une petite remarque assez amusante de sa part du genre
« Reviens moi en vie » ou encore « Fais attention à ne pas te prendre le pied dans tes lacets » , « Merci papa! » Me contentai-je de lui répondre dans un sourire qui ressemblait plus à l'appel de la mort qu'à un sourire amusé, il savait parfaitement que je n'étais vraiment pas la meilleure en sport et que ma moyenne se résumait à un petit 7 ou au grand maximum 9 quand j'étais en forme, heureusement que j'excellai dans les autres matières autrement je pouvais dés à présent dire adieu à l'Université!

Il était 13h50 quand je fis mon entrée presque non-remarquée dans le gymnase, je dis presque non-remarquée, car heureusement pour moi, il n'y avait eu que deux personnes ainsi que mon professeur qui avait vu que le bas de mon pull c'était coincé dans la porte du gymnase. Oh mon dieu, je suis vraiment maladroite, à croire que j'ai deux mains gauche, je suis incorrigible!
Le cours ne débutait que dans une dizaine de minutes et vu que j'étais déjà en tenue, je partis m'asseoir dans la tribune attendant mes « camarades » de classe qui ne me choisiraient peut-être jamais pour que je fasse partie de leur équipe, tant pis, je ne ferais que figuration comme toujours. L'une des filles de mon groupe de sport me vit et c'est avec un énorme sourire affiché sur ses lèvres qu'elle vint me voir.


« Hey! T’es toute blanche, t’es sûre que ça va? » Son sourire chaleureux se transforma bien vite en un sourire inquiet, visiblement, à en juger par le regard qu’elle m’accordait, je ne devais pas avoir la plus belle des têtes, en même temps, comme toujours j’étais pâle, presque blanche et c’est seulement maintenant qu’elle le remarquai? Je décidai de ne pas y prêter attention, je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas me remarquer puisqu’on ne se parlait jamais ou du moins, seulement en sport pour qu’elle m’explique les règles du jeu. Je me contentai d’un simple sourire à son égard avant de prendre une profonde inspiration afin d’essayer de faire disparaître cette énorme boule au ventre qui ne faisait qu’empirer au fur et à mesure que je voyais la grande aiguille de l’énorme horloge s’approcher du 12. « Tu te sens bien? » Je détournai mon regard de l’horloge avant de le tourner en direction de cette fille, et dans un hochement de tête de ma part- peu convaincant même pour moi -, elle me lança un regard septique qui montrait parfaitement à quel point je jouai horriblement mal la comédie, mentir chez moi n’était pas une qualité, quand j’essayai de mentir, on voyait parfaitement sur mon visage que je n’étais absolument pas certaine de mes arguments, je devenais presque rouge et je fuyais constamment le regard des autres, j’étais une mauvaise actrice! « Tu ferais mieux de rester assise ici. » Finit-elle enfin par me conseiller, je lui répondis encore une fois avec un sourire dessiné sur mon visage, croyez-moi, je voudrais bien passer le reste de l'heure assise ici à regarder les autres. Laura, la jeune fille qui pour une fois s'intéressait à moi, posa sa main sur mon épaule avant de finir par se reculer quand mon professeur arriva derrière elle. Bon, ça y est, le summum de la honte venait d'arriver, j'étais blanche, j'avais une de ces douleurs au ventre et en plus le professeur de sport m'avait vue me ridiculiser en me coinçant le pull dans la porte. Il y a vraiment des moments où j'aimerais me faire encore plus petite qu'une sourie pour rentrer chez moi et me cacher dans sous les couettes afin que personne ne puisse me voir!

« Alissa, tu es sûre que tu vas bien? » A force de me poser cette question ils allaient finir par me faire dire la vérité! Mais comment ne pas mentir à ce genre de question? Quand on vous la pose on attend souvent une réponse positive dans le but de ne pas s'attarder dans une quelconque explication qui prendrait beaucoup trop de temps, mais, je ne pouvais pas mentir, j'avais tellement mal au ventre à cause du sport collectif qu'on allait faire que je n'avais même pas pu manger à midi et pourtant, je me suis bien forcée, Enéa m'avait aidée à me sentir mieux, mais hélas, elle n'y était pas arrivée, j'avais simplement sourit et fait la fille chez qui tout allait bien comme toujours, un sourire continuellement affiché sur mon visage je n'osai pas dire aux autres quand ça n'allait pas, le seul moment où je sentis que j'allais peut-être un peu mieux qu'avant fut quand il fit son entrée dans la cantine, il faisait partie de la petite bande avec qui j'étais toujours mais, on n'était pas vraiment tout le temps ensemble, lui avait ses amis d'un côté et moi, heu... on va dire que j'avais mes cours. Enfin, quand il fit son entrée dans la cantine je ne pus m'empêcher de faire comme-ci tout allait bien, Enéa le remarqua également et elle compris bien vite que j'étais prête à tout pour qu'il me voit dans mes meilleurs jours. Il était tellement beau que je ne pouvais m'empêcher de le regarder, les seuls moments où je détournai mon regard c'étaient quand il tournait sa tête dans ma direction. A midi il ne mangea pas avec nous préférant être avec ses amis, ce que je comprenais parfaitement, je ne peux même pas vous dire s'il m'avait remarqué aujourd'hui, nous avions cours ensemble en Histoire, mais nous n'étions pas à côté, j'étais assise en milieu de rangée et lui était plus loin derrière moi, on ne put donc pas se parler ou même, je ne pus même pas le voir. Il faudrait peut-être que je me fasse à l'idée qu' il n'était absolument pas fait pour moi et qu'il avait en tête d'autres filles du lycée beaucoup plus belles et beaucoup à son attention que moi. Il y a vraiment des jours où je déteste ce manque d'assurance qui s'est emparé de moi depuis que j'ai l'âge de marcher.
« Pas vraiment monsieur. » Me contentai-je de lui répondre en essayant de gagner la pitié de cet homme à qui je ne pouvais malheureusement pas reprocher d'être à mon écoute, il était tellement gentil qu'on ne pouvait rien lui refuser, quand une fille avait ses « menstruations », il n'hésitait pas à la laisser sur le côté ou lui demandait de faire du mieux qu'elle pouvait, en même temps, il n'y connaissait rien et ne savait pas la douleur que provoquaient certaines d'entres elles ou encore la comédie que faisaient les filles afin de ne pas jouer, bon, j'avoue c'était presque mon cas en ce moment, mais sérieusement, comprenez moi, je n'aime pas le sport et pour la première fois de ma vie j'aimerais vraiment ne pas faire perdre mon équipe. « Je ne vais pas prendre le risque que tu vomisses sur le terrain pendant le cours donc, reste assise ici si vraiment tu ne te sens vraiment pas bien. » Quel adorable homme! Je le gratifiai d'un sourire forcé à cause de cette immonde douleur qui s'emparait de mon ventre avant qu'il ne me le rende avant de retourner à ses occupations avec derrière lui cette Laura qui rapidement c'était désintéressée de moi.

Le cours ne tarda pas à commencer, j'étais tranquillement assise sur ma tribune à regarder les autres faire sport, et je ne tardai pas à remarquer que toutes étaient heureuses de ne pas m'avoir dans leur équipe, j'en concluais donc que j'étais un véritable poids, très bien, au moins elles ne m'auraient pas sur les épaules pendant une partie de sport collectif, mais la semaine prochaine, je devrai me démener pour qu'elles ne regrettent pas de m'avoir prise, j'avais à présent une semaine pour avoir le niveau d'une athlète, ce n'était pas gagné d'avance
!
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ]   Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ] EmptyVen 30 Jan - 6:27

    « Eh Davis, tu cherches la bagarre? »

    Il releva vivement la tête, déjà prêt à contre-attaquer si cela était nécessaire. Le type ricana, accompagné évidemment du rire qui sonnait plutôt faux de ses acolytes. Andrew haussa un sourcil interrogateur. Pourquoi l’avait-il interpellé? Voulait-il vraiment se battre? Si c’était le cas, très peu pour lui. Les combats de machos, c’était pour les autres. Il laissait les autre le taquiner sur le fait qu’il tentait d’éviter une bataille, mais dans le fond il savait bien que les mecs l’admirait pour réussir à se tirer d’une bagarre sans aucune égratignure. À chaque fois, on se demandait s’il allait y réchapper. Certains espéraient qu’il se batte, au moins pour savoir s’il était capable de frapper. Ils ne pensaient pas si bien dire.. Andrew fuyait la violence parce qu’il pensait qu’il y avait d’autres manières de montrer qui était le plus fort. Se cogner dessus n’était pas très.. Civilisé. Sauf lorsque tu es payé pour ça, et que c’est ton boulot. Je parle évidemment des débiles qui font de la boxe. Se taper dessus comme des débiles jusqu’à ce que l’autre tombe par terre, K.O comme ils disent, c’est pas génial. Il s’arrangerait pour que ça n’arrive. Secouant la tête en démontrant parfaitement que ça lui était égal, le jeune homme se retourna pour partir mais on le tira violemment sur son sac à dos.

    « Eh, pas si vite! T’as peur de te faire casser la gueule? »

    « Je rêverais pas trop vite, si j’étais toi, » lança Andrew en déposant son sac par terre.

    Déjà, un petit groupe s’était formé autour des deux jeunes hommes, qui à présent se faisaient face. En arrière de lui, il entendait clairement Jake lui déconseiller fortement de se battre, mais l’envie de leur mettre une raclée, une bonne correction était plus forte que le bon sens des choses pour l’instant. Il se massa les poignets, puis ses yeux rencontrèrent ceux de son adversaire. Il détestait se battre, mais cette fois-ci, il devrait faire une exception à sa règle bien claire. Un principe. Sauf que là, ces types l’énervaient au plus haut point, et il se disait que s’il arrivait à leur mettre une bonne raclée, ils arrêteraient de l’écœurer. Parce qu’il fallait l’avouer, c’était vraiment énervant et lui et ses amis allaient bientôt sortir de leurs gonds. Ça ne paraissait pas, mais Andrew, Jake et Isaac peuvent être dangereux lorsqu’ils le veulent réellement. Et se retrouver seul devant les trois, dans une colère noire, ce n’est jamais une bonne idée. Bref, lorsque son regard croisa celui de son adversaire, le type en question devint beaucoup moins sûr de lui. Il commença ça bafouiller un peu n’importe quoi et recula de quelques pas. Andrew, qui s’était baissé pour mieux pouvoir encaisser le coup que son adversaire était supposé lui porter, se releva en souriant.

    « Ravissant. Refais-moi ce coup-là n’importe quand. »

    Résultat, on dû retenir l’autre type qui hurlait comme un débile en tentant de le rejoindre « J’VAIS LE TUER! J’VAIS LE TUER! » Et ils ne s’étaient que regardé dans les yeux.. Andrew s’imaginait à peine la réaction du jeune homme s’il lui avait donné un bon coup de poing sur son nez qui méritait d’être croche, et qui l’était déjà un peu, fallait bien le dire. Le beau jeune homme soupira et se détourna. Ce qu’il y en a qui pouvaient être bizarre, parfois. En souriant, amusé, il leva les yeux au ciel et repartit dans les éclats de rire des autres qui s’éloignèrent. Il ne savait pas que son regard pouvait être aussi déstabilisant, mais ce qui est sûr, c’est qu’il allait prendre note. Isaac lui donna une bourrade dans son épaule en rigolant. Andrew lui rendit son sourire, un peu distant tout de même. Jake et Isaac furent interpellés par le surveillant, alors ils laissèrent Andrew s’asseoir sur le muret, complètement perdu dans ses pensées. Il observa un instant les gens autour de lui, n’étant pas vraiment certain de ce qu’il cherchait. Puis la cloche sonna, comme toujours, et il rentra à l’intérieur avec les autres, poussé par la foule.

    Il n’aurait jamais su dire s’il devait regarder dans sa direction ou pas. On pouvait le sentir nerveux, et tressaillir à chaque fois que quelqu’un le frôlait. C’était généralement comme ça, et l détestait ces moments où il se sentait que trop vulnérable. En plus, il allait droit au cours de sport : comment voulais-tu qu’il réagisse correctement? Lui qui aimait bien les cours de gym, il allait complètement se faire massacrer par Lloyd, qui n’y manquerait sûrement pas. C’était du football, aujourd’hui, en plus. Il se rendit donc au vestiaire, où il se changea en compagnie des autres potes, qui rigolaient. Lui, pour sa part, restait silencieux. Il avait finit de s’habiller en un temps record et il attendait, assit sur un des nombreux bancs du vestiaire. Andrew soupira lorsque le prof de gym vint les chercher, le forçant à se lever, et à croiser le regard de la demoiselle en question. Il l’aperçut aussitôt, pâle, assise sur le banc. Il tenta de ne pas vraiment y faire attention. Évidemment, en jouant, il fut légère distrait au mauvais moment et donc il se fit plaquer. Mais un méchant plaquage, de ceux dont on se rappelle longtemps. Ne pouvant plus jouer, il boitilla jusqu’au banc pour s’asseoir à côté d’Alissa.

    « Salut.. » lâcha-t-il doucement.

    (HJ : Nul vers la fin, désolée =/)
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ]   Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ] EmptySam 31 Jan - 0:49

[HJ: C’est pas grave, j’ai trop aimé ton post, j’aime trop ton style!]

Pensiez-vous sincèrement que je ne l'avais pas remarqué entrer dans le gymnase? Bien sûr que je l'avais vu, j'avais, à partir du moment où la porte s'était ouverte, senti une sensation bien étrange à l'intérieur de mon corps. Avant que le cours ne débute, j'avais tourné les yeux en direction de cette porte où j'avais espéré qu'il la pousse, sachant parfaitement qu'il avait sport également - c'est certainement pour ça que je ne prêtai pas vraiment attention à mes camarades pendant le cours vous ne pensez pas? - en même temps que moi, j'avais toujours dans l'idée que nous pourrions passer quelques instants à parler ensemble au lieu de rester chacun de notre côté à faire ce que nous devions faire, mais après, je comprenais parfaitement le fait qu'il préfère de loin jouer avec ses amis plutôt que de venir me parler, après tout, je n'étais pas vraiment très importante dans sa vie, nous étions simplement ensemble durant quelques cours et rien de plus, nous parlions, car nous fréquentions les mêmes personnes de temps à autre, mais autrement, il n'avait aucune raison de venir m'adresser la parole mise à part pour me demander de l'aider dans une quelconque matière et je n'avais de mon côté aucune raison d'aller lui parler si ce n'est pour lui dire clairement ce que j'avais sur le cœur… oula, ne nous écartons pas du sujet, je n'étais pas prête encore, risquer de me ridiculiser devant lui pour avoir avoué mes sentiments, mon Dieu! J'aurai là une très bonne raison d'aller rejoindre ma « mère » dans sa ville avec le Soleil et tous ces gens!

Afin de ne pas attirer la curiosité des autres et une gêne immense venant de sa part, je détournai bien vite mon regard de son lui tout entier afin de me concentrer sur mes camarades qui lentement faisaient leurs entrées sur le terrain. Il m’était tout de même assez dur de ne pas loucher de temps à autre dans sa direction, c’était indéniable et Enéa avait raison, j’en étais amoureuse et trop timide pour pouvoir lui parler comme je l’aurais tellement aimé et comme je me l’imaginai sans cesse dans la tête quand je me m’étais de nouveau à rêver. Finalement, il disparut du champ de vision, je ne pouvais en être que soulagée nan? Je lui épargnai les moqueries de ses camarades qui viendraient lui dire qu’une fille le regardait toujours et je m’épargnai les nouveaux commérages de mes camarades de classe qui se feraient certainement une immense joie d’aller colporter à qui voudrait bien l’entendre que la petite Brown - j’avoue ne pas être grande de taille - était certainement sous le charme du bel Apollon qu’était Andrew L. Davis, ce charmant jeune homme mystérieux au regard assez mélancolique qui en faisait craquer plus d’une tout comme le faisait si bien Declan… je ne comprendrai certainement jamais ce phénomène que sont les garçons, visiblement, plus ils étaient solitaires et avaient un regard de chien battu, plus les filles en étaient folles et rêvaient de les avoir seulement pour elles. A cette idée, je secouai légèrement la tête me sortant alors de mes pensées et roulant des yeux en voyant l’état déplorable dans lequel j’étais qui ressemblait étrangement à celui des autres filles qui ne pouvaient s’empêcher de fantasmer sur les phénomènes qu’étaient Declan Bratford, Dustin Bratford, Andrew L. Davis et d’autres encore.

Il ne se passa que quelques minutes avant que le gymnase ne se remplisse de monde, tous lycéens, ils mettaient en place les filets et autres objets indispensables au bon fonctionnement de ces deux heures, en voyant d'ailleurs les grimaces qu'affichaient les filles, je ne pus m'empêcher de culpabiliser, elles étaient toutes là entrain d'essayer de mettre en place le matériel pendant que j'étais assise sur un banc à ne rien faire si ce n'est tourné mon regard dans toutes les directions dans l'espoir de le croiser à nouveau et ça ne tarda pas à arriver, sentant de nouveau les palpitations de mon coeur s'accélérer je compris bien vite que son regard avait vaguement croisé le mien lâchant par la même occasion un simple sourire histoire de se dire rapidement bonjour, se serait certainement la seule attention que j'aurai de sa part aujourd'hui. Je terminai enfin par soupirer avant de finir par essayer de me remettre un peu droite, hélas, une barre s'était formée au niveau de mon estomac me contraignant à me refermer un peu plus, je compris alors qu'il me serait impossible de bouger tant que cette énorme boule au ventre ne partirait pas, il fallait en plus qu'il soit là au mauvais moment, c'est super, si à présent je me m'étais à vomis - ce qui, je vous l'accorde n'est pas vraiment séduisant -, il aurait en tête l'image d'une fille qui au lieu de faire sport préfère nourrir le gymnase, alors non, je ne bougerais pas d'ici tant que cette douleur me prendrait le ventre, bien que je sois entièrement sûre que je ne vomirai pas dans les minutes qui suivraient, ce mal n'était du qu'à l'effet de l'annonce du sport collectif et du fait qu'en ce mardi j'aurai été contrainte de faire perdre mon équipe - contre mon gré bien évidemment. -

J'avais ramené mes jambes près de mon buste et passé mes mains autour de mes genoux quand j'entendis un son assez grave, la tête posée sur mes genoux je la relevai cherchant d'où pouvait venir ce bruit qui avait perturbé ma concentration d'en l'espoir d'être aussi petite qu'un microbe et c'est sous le regard étonné de certaines filles et d'autres garçons que je remarquai que celui qui était au sol n'était autre que LUI, ce garçon qui avait ouvert la porte du gymnase il y a quelques minutes, ce même garçon avec qui j'avais échangé un simple sourire de bonjour et encore cette même personne que je ne pouvais m'empêcher de regarder quand « involontairement » je posai mon regard sur lui quand il était dans la même pièce que moi.
Les yeux légèrement écarquillés, je ne pus - comme toutes les personnes présentes dans la pièce - m'empêcher de le regarder se relever avec la crainte qu'il se soit fait mal, mais visiblement non, pas énormément du moins, il boitait « simplement » et à voir les autres reprendre le cours, il n'y avait pas vraiment de quoi s'inquiéter, enfin, pour toutes personnes n'étant pas sous le charme de ce garçon ce qui n'était visiblement pas mon cas. Le coeur battant à la chamade à cause de cette légèrement angoisse qui s'était prise à l'intérieur du corps maigre dans lequel mon esprit avait élu domicile, je le vis qui s'approchait lentement mais sûrement de moi, à moins qu'il ne se mette à dévier sa trajectoire vers le banc situé à gauche sur lequel était posé les dossards, les gourdes et autres ballons... Dieu que j'ai une imagination trop débordante, mais avouez que ce serait le comble si jamais je me faisais dans l'espoir qu'il vienne vers moi et qu'au dernier moment BAM! Il change et parte à gauche... cette pensée ne partirait par d'aussitôt du moins, avant qu'il ne vienne m'adresser la parole!

Contre toute attente et à vrai dire, sous un étonnement des plus immense de mon côté, il m'adressa la parole. Ca y est, de nouveau je sentis mon coeur s'accélérer quand le son de sa voix arriva jusqu'aux oreilles et enfin il s'assit sur le même banc sur lequel j'avais élu « domicile » depuis quelques minutes à présent.
Les jambes toujours recroquevillées près de mon torse, je tournai la tête en sa direction avant de finir par lui adresser un faible sourire en coin de lèvre et finit par prendre à mon tour la parole. - Ne pensez pas que sous prétexte que, vous-savez-de-quoi-je-parle, je n'allai pas lui adresser la parole et faire la timide devenant rouge, non, avant d'être ce-que-vous-savez, j'étais Alissa Brown, lycéenne ordinaire et agréable à vivre rien de plus et rien de moins... -


« Salut... » Commençai-je alors à dire avant de lentement faire descendre mes yeux en direction de sa jambe à présent handicapée, m'inquiétant tout de même de son état de santé physique et moral - bien que sur celui-ci je crois qu'il aille très bien -, je poursuivis dans ma lancée. « Tu ne t'es pas fait mal en tombant? » Le tout en désignant sa jambe à l'aide de mon menton avec à l'affiche un joli sourire tout droit sorti de la série spéciale « je m'inquiète beaucoup trop ».

[HJ: C’est à moi de m’excuser pour ce post, j’avoue avoir jongler entre plusieurs humeurs
avec les musiques qui m’ont inspiré pour faire le post XD]
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ]   Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ] EmptyMar 3 Fév - 4:08

    Claudiquant vers le banc, Andrew ignorait ce qui lui était passé par la tête. On ne l’avait pas ménagé, pourtant. Sa jambe le faisait souffrir, et leur prof, sympa, lui permit de passer le reste du cours sur le banc. Il n’allait quand même pas continuer à jouer au football en s’étant fait plaquer. C’aurait été un peu débile. Et si c’était plus grave qu’il n’y paraissait? Peut-être qu’en retombant sur sa jambe, il pourrait se casser quelque chose. Ça pourrait faire nettement plus mal, si vous voyez ce que je veux dire. Il aimait bien les sports, mais de là à être fan, il y avait un grand pas. Son sport préféré restait le basketball et le tennis. Je ne sais pas pourquoi et il ne le sait pas plus que moi, mais il aimait particulièrement ces deux sports-là, à défaut d’être excellent. Il était.. Comment dire? Assez bon joueur, voir très bon, mais jamais il ne dépassait les meilleurs de la classe. C’était toujours ainsi, et à force on s’y fait, d’être dans la moyenne. D’être dans la masse. De se faire plaquer sans que personne ne se dérange pas plus que ça. Sur le coup, lorsqu’il était par terre et qu’il ne bougeait plus, nombreux étaient ceux qui l’observaient, inquiets. Mais depuis qu’il s’était relevé, quelle importance?

    Ça avait le don de l’énerver. Pourquoi? Pourquoi devait-on se fondre dans la masse, passer inaperçu par tous? Pourquoi certains étaient populaires et d’autres non? Pourquoi certains se faisaient rejeter alors que ceux qui les rejetaient n’étaient guère mieux, juste plus populaires? Personne n’avait de réponse précise à cette question muette. Personne ne savait pourquoi certains posaient plus de questions, pourquoi certains lisaient plus, pourquoi certains étaient plus sportifs et pourquoi certains s’intéressait aux maths. C’est vrai, quoi, qu’est-ce qu’il y avait de palpitant dans cette matière dénudée d’intérêt? Andrew, lui, était dans la moyenne. Ni meilleur, ni plus poche. Doué d’un talent naturel, il avait redoublé et ceci expliquait son année de plus. Il préférait surfer plutôt que d’étudier, ce qui avait un effet plutôt négatif sur ses notes. Sauf pour le sport. En sport, il se donnait généralement à fond, il pouvait se défouler. ..Mais il pouvait se faire plaquer, également. C’était beaucoup moins agréable, sauf si miss Brown se retrouvait en ce moment même sur le banc où il se dirigeait.

    Il leva doucement les yeux vers elle lorsqu’il s’assit à proximité en massant lentement sa jambe. Il espérait qu’elle serait moins douloureuse et moins raide que maintenant. Surtout, que ce ne soit pas trop grave. Pas nécessaire fan de sport, ça ne l’aurait pas dérangé de passer les autres cours sur le banc, mais se promener partout en boitant n’avait rien d’amusant. Il ignorait réellement si sa douleur cesserait bientôt, ou pas. Il espérait que ce soit bientôt, parce que là, il souffrait. Sa jambe lui faisait vraiment mal, et tout le monde savait pertinemment bien (j’espère) que se faire plaquer n’avait rien d’amusant. Ou en tout cas, pas réellement. Alissa lui dit salut à son tour et il sourit légèrement. Peut-être avait-il l’air à l’aise mais il ne l’était pas du tout. N’avait-il pas l’air cruche devant celle qu’il aimait de s’être fait bêtement plaqué? Il n’aurait su le dire. Elle lui demanda ensuite – et il perçut de l’inquiétude dans sa voix – si sa jambe allait bien, si elle le faisait souffrir. Ça lui fit chaud au cœur de savoir qu’au moins, elle s’inquiétait un peu de son état.

    « Ça ira, je crois. »

    Il n’avait rien de plus à dire et un silence lourd, plutôt gêné, s’interposa entre les deux jeunes gens. Il aurait voulu lui dire des choses, pleins de choses, toutes plus folles les unes que les autres. Andrew voulait lui dire qu’il tenait à elle, qu’il avait besoin d’elle pour survivre. Que sans elle, la vie n’avait pas de sens, que c’était une descente lente vers l’enfer. La vie ne lui apportait rien, sinon que sa présence l’aidait à remonter lentement à la surface. Sans elle.. Que deviendrait-il? Existerait-il, en ce jour? Pour Alissa, il pouvait endurer beaucoup de souffrances dans l’espoir qu’ils pourraient former un couple un jour. C’était sa dernière lumière, son dernier espoir d’en sortir. Il s’y accrochait comme à une bouée de sauvetage, en même temps de se trouver pathétique. Pourquoi aimer une femme à en mourir si l’on n’était pas certain qu’elle pouvait nous aimer un jour? Pourquoi? Il n’avait aucune réponse sensée à cette question. C’était comme ça.. Même s’il savait que ce n’est pas parce que c’est comme ça que ça devrait nécessairement l’être. Il l’aimait, c’était sa seule certitude dans ce monde merdique. Il ne savait pas trop à quoi se raccrocher, à quoi croire. Eh bien maintenant, il avait une raison : il pouvait croire en son amour et lui faire confiance. Un jour, peut-être viendrait-elle dans ses bras. Oh, elle ne devrait pas. Elle ne devrait pas le fréquenter, il n’était sûrement pas ce qu’elle attendait d’un petit ami. Il ne serait pas parfait, il ferait pleins d’erreurs.. Mais il l’aimerait du plus profond de son être.

    « Sin.. Sinon, tu.. Tu ne dois pas aller super bien pour rester sur le banc, non? »

    Preuve de sa maladresse. Il était vraiment irrécupérable. Il bafouilla ces paroles sans vraiment de sens pour essayer de meubler un peu la conversation. Oh mon dieu qu’il devait avoir l’air stupide aux yeux de la jeune femme! Quelqu’un sans importance, sans confiance en soi qui bafouillait pour un rien. La présence même d’Alissa le troublait au plus au point. Il ignorait pourquoi elle et pas une autre. La réponse ne lui viendrait sûrement jamais. C’était la vie, c’était comme ça. Et cette fois-ci, il ne pouvait rien changer. Il l’aimait elle et pas une autre. Parce qu’elle était douce et tendre, souriante et généreuse. Elle semblait attachante et aimante, affectueuse mais qui aime également avoir son indépendance. Lui, il n’était plus dépendant que d’elle. Si elle partait.. Que ferait-il? Il partirait lui aussi, vers quelque part où il ne la reverrait jamais. Vers quelque part où on lui en voudrait d’être partit. Il commettrait un acte irrécupérable pour ne pas vivre sans l’amour de celle qu’il aime. Pathétique, carrément.. Mais sa vie complète l’était, alors pourquoi ses gestes ne pourraient-ils pas l’être?

    ( HRP : Mais non, j'ai adoré ton post aussi n__n J'aime beaucoup ton style également <3 )
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Alissa Brown
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ]   Dans l'attente d'un titre... [ Andrew L. Davis ] EmptyDim 8 Fév - 2:11

Andrew est le genre de garçon que beaucoup de filles apprécient, en cours, je remarquai que je n'étais pas la seule à avoir les yeux qui tournaient dans sa direction ce qui avait le don de me rendre tout de même un tantinet trop jalouse - sans que jamais je ne le montre -. En fait, Andrew était comme Declan, mon Dieu, c'est dingue le nombre de filles qui leurs tournaient autour, ils représentaient à eux deux une beauté telle que peu de filles ne leur résistaient. Avec Enéa, nous nous amusions souvent à compter le nombre de regards qui se posaient sur eux avant de finir par rouler des yeux en avouant qu'elles étaient toutes complètement bêta de les regarder ainsi, bien évidemment, sans le vouloir, aussi bien elle que moi nous faisions partis de ce groupe de jeunes femmes, à la différence que nous regardions les deux garçons plus discrètement qu'elles toutes réunis!
Andrew et moi nous ne nous parlions pas souvent, bien qu'étant dans la même bande d'amis, nous n'échangions pas souvent des paroles, mon côté trop effacé et son côté à ne pas souvent parler n'arrangeait en rien les choses. Dire que nous étions de très bons amis était tout de même abusé et je m'en rendais compte en ce moment, alors qu'un silence pesant commençait à apparaître entre nous. N'étant pas du genre à faire le premier pas vers les autres, je n'arrivai même pas à trouver un sujet de conversation plausible entre lui et moi, de plus, le regard remplit de jalousie de certaines des filles présentes dans le gymnase n'arrangeait rien, je pouvais parfaitement voir et comprendre ce qu'elles pensaient, si jamais Andrew ainsi que le professeur de sport n'avaient été présents, j'aurai certainement eu le droit à un lancé de ballon en plein dans la figure.

Mon ventre ne me faisait presque plus mal, ou à vrai dire, très peu, visiblement, ramener mes jambes sur mon torse avait été une très bonne idée et la présence du jeune homme à mes côtés avait peut-être arrangé les choses. En fait, en sa présence, je ne pouvais m'empêcher de me sentir étrangement bien, j'avais comme l'impression que le temps s'arrêtait l'espace d'un instant, même si nous ne parlions pas, comme en ce moment, je me sentais bien avec lui, j'étais à l'aise, moi-même et contente qu'il s'intéresse un peu à ma personne. Prenant une profonde inspiration, je détournai finalement le regard des jeunes filles avant de le baisser jusqu'à sa jambe qu'il massait légèrement, d'après ce qu'il m'avait dit, il n'avait pas trop mal et j'espérai pour lui que ce soit vrai. Étant du genre à m'inquiéter pour ceux que j'appréciai énormément, je m'efforçai de bien vouloir le croire, après tout, si il m'avait dit qu'il allait bien, pourquoi ne le croirais-je pas? Il ne voulait peut-être pas que je m'inquiète comme à mon habitude alors comme toute personne censée sur cette Terre il m'avait gentiment avoué qu'il n'avait rien et qu'il allait bien. Mon père me disait souvent que je me préoccupai souvent trop des autres en me rappelant bien évidemment cette soirée où je m'étais couchée à 4h30 du matin, assise sur le canapé du salon, j'avais attendu toute la nuit qu'il rentre à la maison, il était sorti avec ses amis et je ne pus m'empêcher ce soir-là d'imaginer tout un tas de scénarios tous aussi fous les uns que les autres, finalement, une fois rentrée à la maison, il avait été très étonné de me voir encore debout à cette heure-ci, mais que voulez-vous, c'était dans ma nature de chercher le bien des autres et de m'inquiéter pour eux, un peu trop parfois, au risque que peut-être qu'un jour, on ne me le reproche...

Andrew brisa enfin le silence qui s'était lentement mais sûrement installé entre nous. Je relevai les yeux de sa jambe avant de finir par lui lâcher un sourire qui le remerciait presque. Les longs silences qui mettent mal à l'aise ne sont généralement pas appréciés, mais encore une fois, je ne suis pas du genre à les briser, ou, si je le fais c'est que j'ai fait preuve d'une grande maladresse! Je fronçai les sourcils avant de finir par hausser vaguement des épaules et par lui répondre sur un ton mélangé entre la gêne et une certaine inquiétude de ma part.
« Disons que le sport n'est vraiment pas ma matière préférée... au point que je m'en rende malade. » Lui déclarai-je d'un ton assez timide et grimaçant, peut-être ne me comprendrait-il pas du tout sur le fait que je n'aime pas le sport, lui semblait l'aimer d'après ce que je voyais quand avec la bande nous partions à la Push afin qu'il fasse du surf ou encore là, aujourd'hui quand avec une certaine envie, il toucha le ballon avant de jouer avec. J'avoue aimer le sport en général, mais le pratiquer au lycée n'était pas ma tasse de thé étant donné que les sports choisis n'étaient jamais ceux que j'aimai et faire constamment perdre mon équipe n'arrangeai en rien les choses. Mon dieu elles devaient vraiment être soulagée que je ne fasse pas partie de leurs équipes aujourd'hui! Je détournai de nouveau mon regard de celui d’Andrew, qui avait pour don de me déstabiliser avant de finir par regarder les filles jouer, un sourire s’afficha sur mon visage avant que je ne finisse par reprendre. « Je crois qu’aujourd’hui elles sont bien contentes que je ne sois pas entrain de jouer. » Finis-je par lui avouer dans un léger rire, me moquer de moi était assez « normal » et ça ne me dérangeait pas du tout, je n‘étais pas dans le cliché de la fille coincée qui se moquaient d‘elles, disons que j‘avouai seulement la vérité aussi dure soit-elle à entendre, mais sérieusement, regarder leurs visages, elles jouaient enfin avec plaisir et non avec une épée de Damoclès au dessus de la tête.

En somme, je venais de lui avouer que j’allais plutôt bien malgré l’air pâle qu’affichait mon visage et la petite douleur ventrale qui persistait, à n‘importe quel moment le prof était capable de m‘appeler afin que je joue avec les autres et franchement, aujourd‘hui je n‘étais pas d‘humeur à les affronter, surtout pas maintenant qu‘il était là à mes côtés et qu‘on pouvait enfin avoir une conversation dite normal si on enlève les longs silences qui s‘installaient.

Je détournai de nouveau les yeux du groupe de filles avant de regarder en direction d'Andrew, pour une fois qu'il était à côté de moi, je ne le regardai pas comme les jours où il était loin, j'avais certainement trop peur qu'il comprenne ce que je ressente pour lui ou que je me mette à bafouiller comme à chaque fois que j'étais mal à l'aise. Me mordillant les lèvres, je plongeai mon regard dans le sien avant de me mettre à parler - tiens, commençai-je à me sentir bien et à ne pas avoir peur de paraître totalement cruche? -
« Dis moi... tu comptes retourner à la plage de la Push?... J'ai... j'ai un projet en biologie à faire, ma voiture a décidé de rendre l'âme en ce moment et... je sais que tu aimes faire du surf...on pourrait... enfin... si tu veux, si ça ne te dérange pas... » Je devenais complètement idiote et je me ridiculisai au fur et à mesure que je parlai en ajoutant les gestes aux paroles maladroitement sorties de la bouche. Bon, peut-être qu'au niveau demande de rendez-vous j'aurai pu faire autrement et m'y prendre d'une autre façon mais, je n'avais jamais pratiqué ce genre de choses j'étais une novice qui se ridiculisait avec ses gestes et surtout qui confondait rendez-vous et travail pour le lycée. Je ne finissais même pas ma phrase de peur qu'il ne me dise non, je ne lui avais pas vraiment fait par de mon envie d'un rendez-vous puisque j'avais mentionné les cours et je pense qu'il doit le savoir, j'étais une jeune femme peut-être trop concernée par ceux-ci donc pas de raisons qu'il croit en un rendez-vous? Et puis, le partage d'une voiture n'amenait en rien un rendez-vous nan? J'étais vraiment R-I-D-I-C-U-L-E!
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