Ryan Dickens - The Red Devil

Let’s start from the beginning.

NOM : Dickens. Un nom de famille plutôt commun dans les pays Anglophones de nos jours, mais qui l’était beaucoup moins un siècle et demi en arrière… Je ne sais pas aujourd'hui qui de ma famille d'origine a eu une descendance, et si mon "sang" a continué de se perpétuer... Peu m'importe, le sang des autres me permet de me péperpétuer moi même et c'est tout ce qui compte!
PRENOM(S) : Ryan, les autres, en supposant qu’il y en a eu, son oubliés depuis longtemps… Je ne garde en fait que peu de souvenirs de ma vie humaine, celle ci remonte à loin et on ne peut pas dire que j'y étais plus attaché que cela...
SURNOM(S) : Les surnoms n'ont jamais été ma tasse de thé, et pourtant, j'en ai eu des dizaines tout au long de ma vie. Le premier me fut donné dans mon enfance, "little tom", en raison de ma petite taille. Plus tard, lorsque j'avais incorporé l'armée en temps que volontaire, on me surnomma "young blood" en raison de mon âge, sur lequel j'avais mentit. Dans ma ... nouvelle vie, les premiers me surnommèrent "Freak" ou encore "Monster", mais ces surnoms n'avaient rien d'anodin... Aujourd'hui, certains me surnomment “Nocturne Rouge”. d’autres préfèrent ne pas me donner de surnom… Ou n’en ont pas le temps!
AGE : 127 ans, une bien longue vie, pour un homme, enfin, un vampire, aussi dangereux que moi… On aurait pu croire que je serais déjà mort et enterré depuis un moment, et pourtant, je m'en sors à chaque fois... D'apparence, je suis resté à celle que j'avais à 27 ans en 1909, lors de ma transformation...
DATE DE NAISSANCE : Le 25 avril 1882, au petit matin d'un printemps plutôt clément, un jour maudit par bien des personnes.
LIEU DE NAISSANCE: New York, dans ses bas fonds, près du vieux port.
OCCUPATION : Dans ma vie, j'ai eu des tas d'occupations. Voleur, chapardeur, soldat dans un régiment de cavalerie... Puis je suis devenu "Nocturne Rouge", et là, je me suis consacré de façon pleine et entière à mes passions... La chasse, la violence, mais aussi la compréhension du monde qui m'entoure, sans doute pour mieux le contrôler... Et je ne peux cacher que le frisson du combat est bien plus enivrant aujourd'hui qu'il ne l'était quand j'étais encore humain, à partir de ce moment là, comment résister?
GROUPE: Je pense que je peux affirmer faire partie des vampires traqueurs (We are the bad guys), pour la simple et bonne raison que je ne voies pas l'intérêt que peuvent porter mes congénères aux humains, ou à leurs semblables. Je suis né pour tuer, j'ai ça dans le sang, et je ne peux faire autrement qu'obéir à ma nature... Qui me dicte de saigner tout ce qui passe à ma portée!

What do you live for?

BEHIND THE MASK:

- Haine. Voila le maître mot qui me guide chaque jour, en plus de quelques autres. Depuis que je suis mort en temps qu'être humain pour devenir ce que je suis aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de haîr tout le monde. Ces humains, si fragiles, si éphémères... Ils détruisent tout, leur environnement, leur propre espèce et tout ce qu'ils touchent en général. Ils ne méritent pas l'attention que leur porte certains nocturnes. D'ailleurs, je hais aussi la plupart de mes congénères, pour leur condescendance, leur arrogance, leur démesure, et leur soit disant invulnérabilité. A de nombreuses reprises, j'ai pu démontré que les humains n'étaient que du bétail qui n'avait vocation que de nous nourrir, et j'ai également montré que je ne reculerais devant rien, pas même devant un autre vampire. A l'occasion, j'aime me battre contre ceux qui m'ont arraché à mon ancienne vie... En fait, je crois que si je déteste autant tout le monde, c'est que je leur reproche leur normalité, et pire que tout, le fait qu'eux peuvent encore ressentir des émotions au contact d'autres personnes, humaines ou non, alors que moi je ne suis capable de rien. La frustration qui en découle me pousse parfois complètement à bout.

- La Soif. Elle est la caractéristique majeure de mon espèce. Etrangement, mes congénères et moi même ne pouvons vraiment vivre et survivre qu'en ingurgitant régulièrement plusieurs litres de sang. Celui ci nous regénères, nous revigore et nous donne des forces. Juste après avoir bu au cou d'une victime, je me sens prêt à déplacer des montagnes à moi tout seul... Qui sait ce dont nous sommes capables, nous autres, créatures de la nuit... Bref! Seulement, certains vampires sont capables de vivre convenablement sans apport de sang pendant un nombre conséquent de jours. Moi, j'en suis totalement incapable. Il m'en faut de façon beaucoup plus régulière, sinon je sens mes forces conséquentes commencer à m'abandonner. Et c'est cette soif, irrépressible, qui guide en général mon comportement et chacune de mes actions. Mais pas toujours.

- La Folie. On dit de moi que je suis colérique. C'est un fait. Je n'aime pas le moins du monde me retrouver désappointé, et c'est quelque chose contre lequel je n'y peux rien. Quand j'étais encore humain, je me contentais simplement de ne pas réagir très bien à la contradiction. Mais depuis ma transformation, j'ai changé, mais pas ce côté là de mon caractère. Ou plutôt si, il est encore plus évident maintenant. Tout et n'importe quoi est susceptible de me faire entrer dans une colère noire, et cela me fera toujours faire des bêtises incroyables, mettant ma vie ou le secret de mon espèce en péril. Mais à côté de ça, je suis capable parfois de rester d'un calme quasiment olympien et de faire preuve d'un sang froid incroyable là où j'aurais au contraire dû réagir à l'instinct. Mais en général, ce sont plutôt ces coups de folie qui me gouvernent. Comme la création de Kyleigh Hawkins. Un pur coup de folie, et je dois avouer que je suis fou d'elle. C'est pour cela sans doute que je l'ai transformé. Pour elle, je suis capable de tout. Me demanderait elle de sacrifier la planète entière pour que je sois avec elle que je le ferais. Un point c'est tout.

- Attentif et Obstiné. C'est là l'une de mes plus remarquables qualité. Je suis attentif à tout mon environnement, que je perçois avec une très grande clarté. Je tiens probablement cela de ma première naissance, et de ma première vie, où j'avais fini dans une section de cavalerie en temps qu'éclaireur. Mon côté vampire a sans aucun doute permit d'améliorer cet état de fait, et mon flair est tel que je sens l'odeur de chaque personne proche de moi, et suis capable d'identifier n'importe qui que j'ai déjà pu rencontrer. De plus, percevoir ainsi les choses m'a souvent permis de ne pas tomber dans de grossières embuscades... D'autres personnes disent que je suis consciencieux et en ce sens elles n'ont pas tord. Quand je m'applique à une tâche, je ne peux me consacrer à rien d'autre tant qu'elle n'est pas menée à bien. Aucune proie ne m'a jamais échappé d'ailleurs... Et c'est à chaque fois la même chose, j'y mets le temps qu'il faut, mais je parviens toujours à mes fins. Je ne renonces jamais à quelque chose que j'ai entrepris, comme récemment pour Kyleigh... Je la veux à mes côtés, et je ferais en sorte qu'elle le soit!

- Soldat. C'est ce que je suis et est toujours été. Dans ma vie d'avant, je me suis engagé à seize ans en mentant sur mon âge, et j'ai rejoint le premier régiment de volontaires dans la cavalerie américaine, sous les ordres du Colonel Wood, puis du colonel Roosevelt. Deux noms des plus prestigieux, vous en conviendrez... J'ai fait mes premières armes comme clairon vu mon jeune âge, puis dans un peloton d'éclaireurs, comme je vous en avais déjà parlé. J'ai tué des hommes, ces maudits espagnols, durant la campagne de Cuba en 1898, sous les ordres du colonel Roosevelt. On s'est battus et on leur a mis la pâtée du siècle, et j'ai gagné mes premiers galons de caporal. J'ai toujours été bon à ce genre de choses. Ma transformation n'a rien changé. Juste, je suis plus solitaire... Mais encore plus mortel! Je n'ai aujourd'hui plus besoin de cheval pour aller à la guerre, sauf en cas de petit creux... Et je n'ai pas non plus besoin d'arme, humains et vampires meurent facilement sous mes coups. Je suis un soldat, et un tueur. Rien ne pourra jamais m'arrêter.

OBJET FETICHE: Une petite flasque en argent, gaîné de cuir. C'est le seul objet avec lequel je me suis éveillé quand j'avais changé. Depuis, elle ne me quitte plus, et me porte chance en quelque sorte. C'est surement quelque chose d'étrange pour vous, un vampire qui se trimbale avec une petite flasque remplie d'une boisson dont il ne peut plus goûter et apprécier le goût? Oui, sauf que dans cette flasque ne se trouve plus le whisky que j'avais pu y trouver lorsque je me suis éveillé... Non, il s'agit en fait de sang frais. La plupart du temps, je m'arrange pour que ça soit du sang humain, qui, gardé au frais dans ma poche intérieure de veste, peut me servir de casse-dalle, mais au pire il s'agit de sang d'animal, durant de longs trajets ou lorsque tuer un humain n'est pas assez discret... Cette pratique doit vous écoeurer... Dois je poursuivre, et dire que le sang qui s'y trouve finit par coaguler rapidement, et que je dois sans cesse le renouveler?

GOUTS: Je partage une foule absolument incommensurable de goûts aussi divers que variés. La chose qui vous étonnera sans doute le plus est que j'adore absolument le cinéma. Depuis que j'ai vu mon premier film, en 1935, je ne peux guère m'en passer bien longtemps. Avoir autant d'imagination est également quelque chose que j'envies aux autres êtres de ce monde, et aussi ce goût certain pour la mise en scène, que je n'aurais probablement jamais. J'adore tout particulièrement voir et revoir les films historiques, surtout sur les périodes que j'ai moi même traversé... Voir ainsi des films sur mon épopée de jeunesse ou sur les grandes guerres ne manque pas d'éveiller en moi un certain appétit... Dans le même genre, j'adore le théâtre, les drames, les tragédies. Vous me verrez probablement dans un tel endroit, où se joue une pièce où les sentiments et les émotions des humains sont développés à outrance. Qui sait, peut être un jour, à force de voir et d'apprendre, serais je à nouveau capable de ressentir autre chose que ce besoin insatiable qui se cache en moi... Dans le même registre, j'aime la musique. Paradoxalement, j'adore la musique classique, douce, mélancolique... Mais quand je chasse, je fixe dans mes oreilles des écouteurs emplis de morceaux de rock, de métal, bien plus violents!

Mais plus que les arts, ou en tous cas que ce genre là d'art... Je préfère la traque. Rien ne peut me donner plus de frissons de joie ou d'excitation que la pratique de cet art mortuaire et macabre. Trouver quelqu'un, dans une ville surpeuplée, et s'en éloigner pendant un jour et une nuit pour presque perdre sa trace... Puis, revenir sur mes pas. Humer, enquêter et me rapprocher. Tout détruire. Me retrouver en face d'elle, pauvre petite victime ignorante. Et rire, rire à n'en plus s'arrêter. Oui, j'adore cela, je ne m'en cache pas. Et le mieux, c'est quand mes dents déchirent le coup de la personne, et atteignent le sang. Et là, je succombe totalement. Me syeux se révulsent, j'avale, je bois, encore et encore, dans un plaisir et une satisfaction inouïe, je me repais de l'âme et de la peur de ma victime. Sa terreur donne un goût encore plus corsé à son sang...

Aujourd'hui, je ne vis de toutes façons plus que pour ça, et uniquement pour ça... Ou presque...

PHOBIE: Ais je vraiment des phobies? Je ne pense pas que l'on pourrait qualifier mes quelques appréhensions de phobies. Pour autant, je vais de suite vous en faire part. La première, les plus sagaces d'entre vous auront deviné que je déteste et envie tous ceux qui sont encore capables d'émotions et de sentiments... Que la curiosité et la frustration de ne pas les connaître est tellement forte, que même si je m'acharne à étendre mon entendement, je sens au fond de moi que jamais plus je n'en serais capable, et cette pensée même me hante. C'est sans doute pour cela que je m'accroche autant à Kyleigh!

Ensuite, maintenant que j'ai accédé à l'immortalité, je n'ai guère envie de la perdre. Et même si certains pourraient prendre mon attitude comme celle d'un fou furieux à moitié suicidaire, je n'ai pas du tout envie de risquer ma vie outre mesure. Je tiens trop à tous mes petits plaisirs pour perdre la vie inutilement, une vie que Lucifer m'a accordé pour continuer, sans cesse, la traque...

Forever Begins Now

CHAPTER ONE :

Part One : To be a Hero

Découvrez Carter Burwell!

- Regroupez vous, autour du drapeau ! Rassemblement !

Les espagnols allaient revenir, bientôt. Nous nous rassemblions déjà en vue de notre prochaine charge. Le colonel Roosevelt, sabre de cavalerie au clair, nous exhortait à tenir la position. L’ennemi n’allait pas lâcher le morceau si facilement. A bout de vivres, de munitions et d’eau, nous nous apprêtions à entrer dans la légende de la cavalerie des Etats Unis, comme le régiment de Custer à Little Big Horn, et tous nos autres vénérables prédécesseurs. Aujourd’hui, nous sommes en 1898, sur l’île de Cuba. Sur les collines de San Juan. Bienvenue dans mes souvenirs… Ou tout du moins, bienvenue dans ceux qu’ils me restent ! Je suis Ryan Dickens, et à cette époque, je servais dans le premier régiment de volontaire dans la cavalerie des Etats Unis, et nous nous battions ce jour là à Cuba contre l’Espagne, dans la guerre la plus populaire qu’a jamais connu mon pays. Ce jour là, sur les collines de San Juan…

Adelante !
Hurla une voix au loin, bientôt reprise en chœur par des centaines d’autres.

En contrebas de la colline, un régiment d’infanterie ennemie se mettait en formation d’attaque, fusil en position d’attaque, baïonette fixée au bout. Il nous faudra plusieurs longues heures de combat pour nous rendre maîtres du secteur… Excité comme une puce, je donnais une légère pression du genoux droit à mon cheval, nommé arabesque. Nous autres, tuniques bleues, nous mîmes en rangs face à l’ennemi. Certains d’entre nous n’avaient déjà plus de munitions, d’autres avaient également perdus leur sabre de cavalerie dans les précédents combats de la journée. Nous étions tous épuisés, mais nous tenions le coup, guidés par le colonel Roosevelt, qui restait fièrement sur son propre destrier, jaugeant nos adversaires du regard. Se retournant soudain, il ajusta son couvre chef et pointa son sabre vers le ciel, provoquant une nouvelle bordée de « Hourra ! ». J’étais le premier à hurler.

Cavaliers, aujourd’hui, sur ces collines, nous nous apprêtons à rentrer dans l’histoire. Nos glorieuses charges seront enseignées dans les ouvrages d’histoire militaire, notre courage sera connu de par le monde et jamais nous ne serons oubliés ! La gloire, a tout jamais ! Soldats du premier régiment, voulez vous vivre éternellement ?

Le colonel connaissait déjà la réponse. Nous hurlâmes de plus belle. Au loin, le bruit de la canonnade se rapprocha, alors que l’artillerie ennemie ajustait son tir. L’infanterie continuait sa progression tandis que nous levâmes à l’unisson nos sabres dans le ciel. Un signe du capitaine, et c’était maintenant le clairon qui sonnait la charge. Toujours en hurlant, nous jetâmes nos chevaux droits sur l’ennemi. Je n’avais jamais connu de moment plus grisant. Debout sur ma selle, sabre au clair. La dernière charge des tuniques bleues. Nous venions de parcourir en chargeant quelques dizaines de mètres que le tonnerre des fusils ennemis pétarada, éclaircissant nos rangs. J’allais sûrement mourir, mais cette pensée était secondaire. J’allais mourir en héros.
Une autre pétarade monstrueuse, puis une canonnade. Le râle des mourants et des blessés, le hennissement des chevaux atteints, rien ne ferait de différence. Arabesque me conduirait jusqu’au bout, et j’irais moi-même bien plus loin encore. Soudain, nous autres, tuniques bleues, arrivâmes au contact. Nos cris de guerre couvrirent le hurlement des fantassins ennemis, taillées en pièces à coup de sabres. Je ne réfléchissais plus à ce que je faisais. A peine étais je arrivé, que le crâne de mon premier adversaire fut disloqué sous l’impact de la balle que je lui logeais en pleine tête d’un coup de révolver. Le second sur mon chemin viit sa gorge ouverte d’une plaie béante d’un revers de sabre. Je poursuivais, encore et encore, à la poursuite du colonel et du drapeau étoilé. Jusqu’à ce qu’une déflagration ne m’obscurcisse la vue. Lentement, je tombais de mon cheval. Du sang couvrait ma vision. Puis, soudain, je retombais sur le sol, l’air chassé de mes poumons.

Part two. I’m a Monster

Cette période m’est beaucoup plus obscure que la précédente, je ne saurais trop dire pourquoi. Sans doute que le fait de rester plusieurs mois d’affilée inconscient et malade a-t-il joué en ma défaveur. Quoi qu’il en soit, je me réveillais six mois plus tard dans un hopital situé en Floride. J’avais été rapatrié avec les autres blessés de mon unité. Il y en avait des tas. Seulement, j’étais le dernier encore resté à l’hôpital, car la mitraille qui m’avait bousillé le crâne lors de la bataille de San Juan m’avait également fait attrapé une nouvelle et grave infection. Je ne savais pas ce que cela voulait dire, étant encore analphabète et illétré à cette époque, mais je sentais déjà que c’était très mauvais. A mon réveil, je ne sentais plus rien, l’odeur de la mort était dans mes narines. Mais mon heure n’était pas encore venue. Six mois plus tard, je chevauchais de nouveau à Cuba, avec mes anciens camarades. Puis, quand la guerre fut terminée, je décidais de rester dans mon régiment, dans un petit détachement situé à Guantanamo.

La dizaine d’années qui suivit me fit me perfectionner dans ce que je savais faire le mieux : me battre, tuer et éclairer le terrain pour mes collègues et camarades. Mais lorsque sonna l’heure du rappel, je décidais de passer une dernière soirée avec mon unité démobilisée. Une virée à la havane. Une toute dernière. Nous avions décidé de la passer dans un café appelé la « Cantina ». Rien de plus plaisant que leur rhum, à siroter avec les camarades de feu tout en ressassant nos exploits passés. Mais alors que je parlais avec mes amis, une renversante beauté fit son apparition dans la pièce. Un mètre soixante cinq, environ soixante kilos, de très longs cheveux bruns foncés, un teint plutôt clair, mais avec tout de même un côté hispanique presque entièrement conservé. Sous le charme, je ne pouvais détacher mon regard de la jeune femme. Son regard était étrange, perçant, avec des teintes violacées. Je n’avais encore jamais vu ça. Pour décrocher mon regard de cette beauté, un ami dût carrément me tirer par le foulard jaune qui enserrait mon cou. Mais ne résistant pas à l’envie, je me levais bientôt pour danser sur les airs de violons des musiciens, allant tout d’abord inviter la jeune femme.

En bon cavalier, je m’étais incliné devant elle et l’avait salué pour lui demander de me tendre la main, chose à laquelle elle avait répondu « a charge de revanche… ». Chose que je n’avais pas de suite saisit. Dansant pendant des heures, totalement envoûté et sous le charme, je faisais claquer le talon de mes bottes de cavalerie tandis que la jeune femme virevoltait littéralement sous mes yeux. LA nuit bien entamée, nous avions décidé d’un commun accord de nous faire photographier avant la sortie. Moi, pour avoir un souvenir de moi en tunique bleue avec une superbe jeune femme au bras, et elle, je ne savais pas trop pourquoi. Je devais bien entendu repasser plus tard chercher la photo, à cette époque, il fallait plus de temps que maintenant pour faire développer… Ensuite, en sortant, je décidais de raccompagner la donzelle, et qui sait, de conclure cette nuit magnifique avec une jeune femme à laquelle cet adjectif convenait également. Arrivés dans sa petite maison à la périphérie de la ville, je me souviens l’avoir un long moment embrassée avec fougue, encore et encore. Puis nous nous sommes retrouvés torses nu L’un contre l’autre. Au fur et à mesure que nous avancions plus loin dans les étapes d’un amour aussi bref que nocturne, la belle me dévisageait avec un regard plein d’appétit, que j’avais mal identifier. Juste avant de me lier à elle, Rosanna, puisque c’était son nom, me sauta littéralement dessus. Elle m’enlaça et croisa ses jambes autour de ma taille, et me susurra ces mots à l’oreille « a mon tour de te goûter… ». Et là… SCHLAAAC !

Avec sauvagerie, elle venait de me mordre au niveau du cou. Mes yeux se révulsèrent tandis que j’hurlais ma douleur, espérant rameuter quelqu’un. La prise de la belle se fit de roc, je ne pouvais me détacher d’elle. Mes jambes se firent flageolantes et je tombais à même le sol tandis que mes veines et ma tête étaient en feu. Je ne savais pas ce qu’il m’arrivait, mais je sentais que ma prédatrice aspirait et suçait le sang qui giclait de ma plaie. La douleur était atroce. Pas au niveau du cou, j’étais après tout habitué aux rigueurs de la guerre et des blessures, mais j’avais littéralement l’impression que mon sang était porté à ébullition, me rendant fou de douleur. Me reprenant succintement, j’assénais un énorme coup de poing dans la tempe de la fille, qui se laissa choir un mètre plus loin en riant aux éclats. Me forçant à défendre ma vie, je rampais en laissant échapper quelques râles d’agonie, jusqu’à atteindre mon ceinturon, dégainant mon révolver, pour me retourner face à mon agresseur, tout en tenant ma blessure au cou de ma main. Rosanna n’était plus là, mais j’entendais toujours son rire. De peur et de panique, je déchargeais mon arme, une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce que mon arme soit vide. Elle riait toujours, et je ne la voyais toujours pas. Me relevant avec une peine aussi intense qu’incomparable, je dégainais le sabre de cavalerie, pour immédiatement ressentir un autre spasme de douleur, qui me fit m’affaler contre le mur. Revenant vers moi, la fille riait aux éclats, dévoilant ses dents couvertes de sang.

- Tu m’amuses et tu es fort. Tu es délicieux aussi. Mais tout ce que tu vas tenter est futile, tu vas mourir ici, petit humain.

Couvert de sang, fiévreux et en proie à la douleur la plus abominable que je n’avais encore jamais subit jusqu’ici, je tendais l’arme devant moi, avant de tenter de me jeter sur elle, lui assénant un coup descendant. Bloquant mon arme avec la main avec une aisance incroyable, elle me poussa contre le mur, toujours en riant aux éclats.

- Qu’est ce que tu veux, démon !
Hurlais je entre deux cris de douleur

Mais rien de moins que toi, pour l’éternité… Et ton âme aussi, elle est tellement délicieuse…

Je savais qu’elle était folle, je savais que j’allais mourir. Pourtant, elle ne m’acheva pas. Non. Au lieu de ça, elle souriait toujours. Elle me porta, alors que j’étais en sueur, et me posa sur le lit. Je m’attendais à recevoir un coup de grâce qui ne vint jamais. Au lieu de ça, la fille semblait résister à l’envie de me vider complétement de mon sang, car elle se mordit la lèvre en m’attachant les poignets et les chevilles au lit, avant de me bailloner. Elle alla même jusqu’à me faire un garot au cou, regardant ailleurs pendant qu’elle l’attachait. La douleur fut insupportable. C’était pire que la mort héroïque dont j’avais toujours rêvé. J’allais mourir ici, torturé à mort par un poison que je ne connaissais pas. Je me tortillais le plus possible, poru m’échapper mais aussi par simple convulsion, tant la douleur été insupportable. Pendant trois jours et deux nuits, mes yeux ne clignèrent pas, ne se fermèrent pas, j’hurlais mon agonie dans mon baillon, et pourtant je ne mourrais toujours pas. Je sentais la fatigue, la faim, la soif, durant le premier jour, en plus de toute cette terrible douleur. Mais finalement, je ne sentais plus que la douleur.

De temps en temps, quand mes yeux étaient vides de larmes de douleurs et que je voyais encore à peu près correctement, j’avais remarqué succintement que j’étais pâle comme un mort, et j’espérais alors que mon insensibilité liée à ce fait me signifiait que mon calvaire s’arrêterait bientôt. Mais non, cela continuait, encore et encore. Je n’avais même plus assez de force dans les cordes vocales pour hurler, alors je me contentais de serrer la machoire en laissant échapper quelques râles horribles. J’avais plusieurs fois supplier Rosanna d’en finir avec moi, mais elle avait secoué lentement la tête en signe de dénégation, en me disant que tout serait de toute façon bientôt fini. Mais cela durait, encore et encore. Je remarquais également qu’elle ne venait que s’assurer une fois par jour que j’étais encore en vie, ma présence semblant lui être presque insoutenable. Mais la douleur était telle que ces questions que je me posais ne trouvèrent pas de réponse.

Finalement, tout changea le dernier jour. La douleur s’estompa en l’espace de quelques minutes. Immobile, calme, je remarquais que mon sang ne battait plus à mes tempes. J’étais cependant affamé, comme je ne l’avais jamais été. Il faisait nuit. Je n’avais ni chaud, ni froid, mais je n’avais plus mal. Je voyais mieux que les jours précédents, mais cette soif… Je me sentais également étrangement revigoré. Intrigué, je palpais ma blessure dans mon goût, mais je ne sentais rien. Sous le choc, je savais que j’aurais cependant avoir eu une sacrée plaie, mais rien. Intrigué et pris de panique quand à ce que j’avais, je m’avançais vers al grande glace qui était proche du mur. J’étais blanc comme un mort. J’avais les yeux sombres, teintés de rouge foncé. J’avais les dents extrêmement blanches. Mes cheveux semblaient plus foncés. Des cernes coloriaient les petites poches sous mes yeux. Mon apparence me frappait de stupeur. J’étais devenu un démon. Soudain, je sentis une présence dans la chambre. Je ‘lavais humée, et cela me fit presque peur. Presque, car je ne sentais plus aucune émotion. Rosanna se trouvait à côté de moi.

- Te voila réveillé… Viens, tendre et rebelle Ryan Dickens, tu as beaucoup à apprendre ce soir.

Oui, j’avais énormément de choses à apprendre ce soir. Le choc passé, j’acceptais et rejetais en même temps ma nouvelle condition, quelle qu’elle fut. Je savais cependant comment je pouvais en apprendre, et ce que je devais apprendre. Comment tuer la fille qui m’avait fait ça. Mon premier et seul objectif à l’esprit. Le reste viendrait plus tard. Me décidant à dévoiler ma dentition en un sourire carnassier, j’acquiescais.

Oui, beaucoup de choses…

CHAPTER TWO :

Part three. Kill Everyone.

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La vie était étrange. Ou plutôt la non vie dans mon cas. Cinquante années avaient passées depuis ma transformation, et je me retrouvais de nouveau ici, à la Havane. Dans la case de celle qui m’avait transformé en ce que j’étais aujourd’hui. Les choses avaient changé. Ce n’était plus les Etats Unis, mon pays d’origine, qui faisait la loi ici. Désormais, le général Batista se préparait à partir, pour mon cinquantième anniversaire. Le tout devant une foule de paysans illétrés armés et décidés à vivre collectivement sous la bannière des idées nouvelles de ce siècle, comme ce socialisme inventé et surtout mis en pratique il y a peu. Ces querelles politiques ne m’intéressaient pas. Les humains ne m’intéressaient pas plus que cela dans la vie en réalité. Enfin, juste le temps de dîner bien entendu. C’était dans ma nature d’être un criminel aux yeux de l’humanité toute entière. Mais j’assumais totalement ma nouvelle nature, bien que je regrettais toujours certains aspects de mon ancienne vie…

J’aurais tellement voulu de nouveau pouvoir ressentir de la joie ou de l’espoir, autre chose que la simple satisfaction d’un repas bien mérité ou d’une tuerie annoncée. Mais cela s’emblait m’être désormais interdit, et je ne pouvais que m’incliner devant la fatalité. Après tout, ce genre d’expérience vous change un homme… En autre chose. Nous avions eu bien des noms tout au long de l’histoire. Mais aujourd’hui, avec toute la littérature anglo-saxonne du siècle dernier et de certains auteurs contemporains, nous étions connus sous le nom de vampires… Vampires, tu parles ! Nous n’avions aucune des faiblesses que les humains nous prêtaient… Je les avaient toutes testées, et aucune ne me faisait le moindre effet : la chute mortelle était à exclure, la noyade également, l’argent me chatouillait et les crucifix et autres symboles religieux étaient toujours l’occasion de rire un bon coup. J’avais repoussé toutes mes limites, et la seule chose que j’en avais conclut, de mes propres expériences sur moi et sur d’autres vampires, c’était que la seule façon pour moi d’en finir était de recourir au seul prédateur que j’avais : un autre vampire.

Et c’était justement ce que j’étais venu faire ce soir. C’était tout de même étrange de revenir ici. La dernière fois que j’étais présent, je portais encore un uniforme bleu, disparut aujourd’hui au profit de vestes vertes foncées ou de tenues de camouflages. Mon revolver avait été remplacé par des armes automatiques et mon sabre n’avait tout simplement plus aucune utilité. Mon cheval avait été remplacé par un char, et la ville en elle-même avait changé du tout au tout. Je percevais de toutes façons les choses bien différement qu’autrefois, ce qui n’était pas sans me destabiliser. En fait, deux seules choses n’avaient jamais changé : l’état de cette maison ci, toujours abandonnée à cause de sa réputation, et aussi le fait qu’aujourd’hui encore je me retrouvais face à Rosanna. Mais aujourd’hui, j’étais certain d’être le plus fort des deux. Cela faisait un demi siècle que la vampire et moi nous étions donnés rendez vous. Elle était la seule proie qui m’avait échappé jusqu’ici. Cela devait faire une bonne dizaine de minutes que nous nous jaugions du regard.

Je savais que tu reviendrais. Tu tiens toujours tes promesses. murmura t’elle, intrigué

Je t’avais dit aussi que je serais plus fort… Te souviens tu de ma promesse la plus importante, Rosie chérie ?

Que tu me tuerais, oui, je m’en rappelle. Mais en es tu capable ?

J’éclatais alors d’un rire froid et cruel. Un fou rire même, je ne savais même pas me reprendre. Pourtant, durant ce laps de temps des plus amusants, je n’avais pas perdu conscience de mon environnement. J’en avais tellement conscience que je sentais la présence exacte des vers qui grouillaient dans le bois au dessus de ma tête. Rosanna me jaugeait avec curiosité. Elle sentait la confiance que j’avais développée en mes propres capacités. De mon existence humaine, j’étais déjà fait pour tuer. Mais ma transformation en vampire n’aida qu’à me perfectionner encore et encore. Rosanna n’avait absolument aucune chance. Elle allait mourir ici, dépecée et démembrée, avant que je ne brûle son corps. Ainsi, le dernier vestige de mon ancienne vie serait mort lui aussi. Elle se demandait si j’en serais capable, mais elle ne me connaissait pas assez pour savoir ce que j’avais fait ces cinquantes dernières années. Soudain, alors que je riais toujours, je me jetais sur Rosanna.

Elle ne fut pas surprise. Nos poings et nos pieds, nos coudes, nos genoux. Nous envoyâmes tous les outils mortels à notre disposition contre l’autre en une débauche de talents guerriers. J’étais le meilleur soldat de ma génération de vampires, et elle savait qu’elle allait mourir maintenant. Un coup de pied me fit voler contre la glace contre laquelle je m’étais contemplé cinquante ans plus tôt. Me relevant et me jetant sur elle, je la plaquais contre un mur, pour ensuite la prendre par les cheveux pour la balancer contre le mur opposé. Elle le traversa, ainsi que le mur suivant, finissant sa course dans un meuble qu’elle détruisit. J’avais gagné en force et en agilité. Arrivant vers elle, je l’aidais à la relever, la plaquant une fois encore contre le mur. Humant l’odeur enivrante de ses cheveux, elle essayait de se dégager de ma poigne de fer sans y parvenir.

Apétissante, comme quand j’étais encore humain…

J’avais dit cela avec ironie, juste avant de plonger mes dents dans son cou, arrachant un grand lambeau de chair et de sang, pour le recracher derrière moi. Puis, tirant sur mes bras, je lui brisais la nuque avec vigueur, avant de tourner son visage dans un sens puis dans l’autre, avant de tirer le tout d’une torsion du poignet. La vie venait de quitter Rosanna, et d’une pichenette, j’envoyais mon briquet mettre le feu à l’essence que j’avais renversé au préalable dans toute la maison. Avant même que le briquet ne touche terre, j’étais sortit par la fenêtre, riant aux éclats et hurlant ma frustration à la face du monde…

PartFour. The Beginning

[i]Ces humains étaient pathétiques. Ils ne changeraient jamais. Toujours les mêmes. Stupides, comme des animaux. La proie que je m’étais choisit et dont j’avais eu le plaisir de remonter la trace venait de se faire embarquer par la police. Je venais de les voir arriver chez elle, juste avant que j’y fasse ma propre apparition. Emmenée dans un fourgon blindé et encadrée de plusieurs voitures de police, elle filait maintenant vers le commissariat sud, celui qui se trouvait le plus à la périphérie de la ville. Rien de plus facile. Sautant de toit en toit tout en sprintant, j’avançais à leur suite. Suivre une bande de véhicules illuminant les rues de leurs girophares était tellement facile. Surtout avec le bruit qu’ils faisaient, comme s’ils avaient besoin de s’afficher autant que ça ! Et puis surtout, cela rendait la tâche tellement facile…

Arrivés à destination, je vis les véhicules se garer sur le parking, emmenant la fille à l’intérieur. A cette heure ci, aussi isolé, ce petit commissariat ne leur présentait aucun avantage, sinon celui d’être plus proche de la prison du comté. Ainsi donc, cette fille ne passerait même pas par la case « procès » avant de se retrouver sous les verrous, sans aucun doute dans ce qu’ils appelaient la « détention préventive ». Peu importait, j’aurais ma cible ce soir. Aucune difficulté pour rentrer dans le bâtiment, j’étais habillé exactement comme il fallait. Descendant dans la rue, je me lissais les cheveux et le costume avant d’entrer dans la bêtiment. Arrivé devant le guichet, je me présentais comme un avocat pour une personne qui était emprisonnée chez eux. L’homme ne fit aucune difficulté et me conduisit. La fille me reconnut et devint blême, mais elle eut le bon sens de ne pas crier. Entrant dans la cellule avec un large sourire, j’attendis que le policier fut partit, pour finalement regarder par les barreaux.

- Tu croyais m’échapper en allant te réfugier chez la police ? Dieux, que c’était malin… Sauf que je suis plus fort qu’eux… Amber, ce soir, tu auras le sang de toutes les personnes présentes sur les mains. Tu sais pourquoi ? Petite pause, je voulais une réponse, qui n’arrivait pas à sortir de son expression terrifiée. Ah, tu ne sais pas. Eh bien, tu vois, quand je chasse quelqu’un, je le fais jusqu’au bout. Mais que ferais je si on retrouve ton corps exangue, et que j’ai disparu ? Des hommes m’ont vu, et on dressera mon portrait robot. Ce qui déplairait à des tas de personnes haut placées dans mon monde, et ça je ne peux pas le permettre. Tu comprends n’est ce pas ? Alors, quand je me serais abreuvée de toi, j’irais tuer tout le monde, un à un, dans ce bâtiment. L’équipe est réduite, je dirais, cinq ou six autres détenus, et autant de policiers. L’affaire sera vite entendue. Et ensuite, je provoquerais une surtension. Rien de plus facile dans un bâtiment aussi vieux que celui-ci. Le bâtiment brûlera comme un château de cartes avec toute la paperasse et le bois qu’il y a ici… D’autant qu’il n’est pas bien grand. Voilà, tu sais tout Amber. Une cigarette ?

Nouvelle pause durant laquelle je lui tendis mon paquet de cigarette. Elle pleurait en silence maintenant, et elle refusait en secouant la tête. Avec un sourire, je me jetais d’un coup sur elle. Le seul son qu’elle produisit fut un petit glapissement étranglé. Son sang était plutôt fade. J’abandonnais mon repas aussitôt commencé. Tout ça pour ça. Bon, tant pis. Maintenant, il fallait que je m’en sorte sans laisser de plumes. Appelant le policier de garde, qui arriva bientôt les yeux horrifiés, je lui brisais la nuque, me saisissant de son arme. L’armant, je passais maintenant le long des autres cellules, tirant une balle sur chacun des détenus, sans même les regarder. Quand je motnais l’escalier qui menait au rez de chaussée, tout le monde en bas était mort, et j’entendais les policiers du dessus s’activer pour venir voir ce qu’il se passait. Le premier fut étendu d’un coup de poing dans la gorge, qui le fit s’étouffer dans son sang. Le second, sa tête alla bientôt s’écraser dans un terrible bruit sur le mur le plus proche. Le dernier encore présent à cette heure tardive se saisit du combiné pour appelé le poste suivant pour rameuter ses collègues, mais je ne luis en laissa pas le temps. En un clin d’œil, j’étais derrière lui, lui vidant le reste du chargeur dans le crâne, juste pour voir les motifs que ses fluides feraient sur le sol. Souriant, je fis rapidement le tour des bureaux, vérifiant que tout le monde était bien mort.

Une fois que ce fut fait, j’allais chercher un bidon d’essence dans la petite citerne derrière le petit bâtiment, pour aller en asperger rapidement ma première victime, celle qui avait été mordue, avant d’en foutre un peu partout dans le bâtiment, sur les dossiers, dans les escaliers, sur les corps. Par mesure de sécurité, je pris un des cadavres avec moi, histoire de faire croire qu’un groupe de crapules avait pris d’assaut le poste pour récupérer l’un des leurs, avant de tout faire flamber. Arrivé devant la porte d’entrée, je mis soigneursement le feu aux poudres… Et le tout prit feu.

Le lendemain matin, j’étais toujours sur le toit de l’entrepôt d’en face, à observer le travail des policiers et des pompiers. Le feu avait été si violent que tous les corps avaient été réduits en un tas informe de cendres, et tout le reste avait été perdu. La seule piste que les « tuniques bleues » avaient pu trouver été que le membre d’un gang de néo nazis avait été enlevé avant l’incendie, et que le feu plus les coups de feux convenait à leurs méthodes habituelles. Bon, puisque tout était réglé…. Mais un sourire, suite à une nouvelle odeur, vint s’étaler sur mon visage. Kyleigh. Me redressant, elle ne me laissa pas le temps de me retourner…

Tu es un monstre Ryan, tu ne fais pas que te nourrir, tu y prends goût !

Moi aussi je t’aime, ma belle. Mais regardes celui là, je te l’ai gardé. Bon, il est pas tout frais, mais ta conscience sera tranquille, tu ne l’as pas tué…[/b] dis je en désignant le type, raide mort depuis une dizaine d’heures, que j’avais tiré du commissariat. Bah quoi, tout est affaire de recyclage…

Bienvenue :D

Alors comme ca s'est toi qui ose me défier mdr^^ Cette petite saucisse (Mdr le flood me contamine avec ses histoires de barbecue^^)
Bienvenue a toi en tout cas

Bien que je te l'ai déjà dit, je radotte ici: bienvenue! Tu as un début de fiche prometteur. Ryan Dickens - The Red Devil 216384

Bon courage pour la suite! ^^

Welcome (on fait comme on peut pour être original xD)
Bonne continuation :)

Bienvenue sur le forum =)

Meric a tous pour votre accueil! Je viens de terminer ma fiche ^^

Invité

Bienvenue ! Ryan Dickens - The Red Devil 901713

Ouhhh ça, c'est du vampire sanguinaire! xD J'aime beaucoup ta fiche, et j'ai pris plaisir à la lire. Rien à redire, donc je te souhaite un bon jeu sur le forum!

VALIDE

Eh bien, merci pour le commentaire!

J'ai jamais passé autant de temps sur une fiche, ni écris autant xD!

A croire que les psychopathes m'inspirent >>

Je file commencer à me dénicher un rp ^^

Welcooome =)

Décidément on fait le pleinde michannnntts en ce moment ça va friter ^^

[Normal que t'ai pas remplit la partie acteur/surnom/âge/suggestions et cie dans ta présa ????]

Merci!

oh o__O je viens de me rendre compte que j'ai zappé, ben pour la peine, je la copies colles de mon word (oui, je garde tout dans mes dossiers xD):

What’s about you ?

AVATAR : Milo Ventimiglia
PSEUDO : Torby
SEXE : Masculin ^^
AGE : 18 ans
NIVEAU DE RP : Euh… je n’ai jamais trop su m’évaluer, disons que je peux faire facilement deux pages de word, le double si je rp avec quelqu’un qui en fait de longs également, un peu moins sinon.
PRESENCE SUR LE FORUM : 5/7, voire 7/7 les bonnes semaines
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM: soyez précis svp Google est mon ami ^^
QU'EN PENSEZ VOUS: n'hésitez pas à être honnête, et à donner vos suggestions pour l'améliorer. Je le trouve pas mal, le designe st sombre comme je l’aime, la qualité des persos et des rps semble être au rendez vous.. Pour le reste, je n’ai pas encore vu !
COMMENTAIRES(S) : Euh… Fini ?

Et voilà (bouleeeeet)! Merrci Olivia ^^

De riiien ^^ j'aime bien les tites info perso qui aident à cerner les gens Ryan Dickens - The Red Devil 508191

Bienvenuuue !!

Bienvenue !!

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