Prelude To Damnation
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 « Mélancolie vampirique » ( Libre )

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MessageSujet: « Mélancolie vampirique » ( Libre )   «  Mélancolie vampirique  »   ( Libre ) EmptyDim 8 Fév - 22:56


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    «  Mélancolie vampirique  »   ( Libre ) Aai5
    « On peut sécher ses larmes mais son coeur jamais... »


    « Je déteste me sentir aussi impuissante, je déteste me regarder dans la glace le matin et avoir l'impression de tout foutre en l'air. Je me sens comme emprisonnée, emprisonnée dans mon désespoir, ce sentiment qui me donne l'impression que chaque belle chose de la vie, que chaque parcelle du monde respire la tristesse. Que voulez-vous, il y a les gens tristes, qui se meurent dans leur propre solitude, et ceux qui arrivent à saisir ces instants éphémères et immortels. On dit souvent que si les gens sont tristes, c'est de leur faute. Mais le mal de vivre, ça ne prévient pas quand ça arrive, ça vous tombe dessus et ça vous engloutit. Vous vous réveillez un matin, avec ce sentiment au creux des reins, c'est presque rien mais c'est là et vous devez faire avec, le mal de vivre... Pourtant, dans l'obscurité de la nuit, au fin fond de cette cellule sombre et poisseuse dans laquelle le désespoir nous retient, il y a une minuscule et infime lumière qui éclaire nos songes les plus noirs. Seuls les plus courageux la voient, elle est comme un souffle de vent qui vous caresse la nuque, comme un murmure, on ne la voit pas, on la sent, on la respire. Cette lumière, elle nous tend la main mais il est difficile de l'attraper. Cette lumière, elle s'appelle Espoir. »

    Mais l'Espoir cela faisait si longtemps qu'elle l'avait perdu, si longtemps qu'elle avait oublié la signification de ce mot,...si longtemps. Il y a des mations où tout vous sourit, où vous sentez que je vous repartez dans votre belle petite vie tranquille et sans problémes et il y ades mations où vous étes obligés de faire face a la dure réalitée. C'est des matins comme cela qui vivait Jewel, elle n'avait pas dormit, elle ne le pouvait pas car les vampires ne le peuvent pas. Elle avait passé la nuit a réfléchir, comme toujours. Ses grands yeux fixait la fenêtre, les rayons du soleil éblouissant son doux visage. Jewel avait l'impression de revivre ces jours-là maintes et maintes fois, tous les jours c'était la même chose, elle sortait du lit avec au fond d'elle une lueur d'espoir qui s'éteignait bien vite quand elle constatait dans le miroir que son reflet était inchangé. Elle avait toujours cette peau blafarde et ses yeux rouges sang, toujours ce même visage si angélique. Jewel était la même qu'il y a des années et elle resterait ainsi tout le restant de sa vie, jusqu'à l'éternité. Elle était emprisonnée dans ce corps si parfait et si plaisant jusqu'à ce qu'elle atteigne l'éternité, si du moins on pouvait l'atteindre. Le sourire qu'elle avait sur le visage n'en était pas un, c'était un rictus de douleur, car qu'on ce le dise, même les vampires peuvent avoir mal. La voilà qui prenait entre ses mains froide et tremblantes ses tampes, la douleur emplissant son esprit déjà si torturé par les souvenirs du passé. Enfilant un jean et un débardeur noir elle sortit a toute vitesse de la chambre d'hôtel et fila comme une étoile vers la fôret. Le vent balayer son visage avec force alors qu'elle courait a toute allure, ses yeux scrutant les alentour à la recherche de quoi satisfaire sa soif. Dans sa course elle ne fit guére attention où elle allait et elle trébucha, roulant dans un petit ruisseau, les pierres froides heurtant sa peau dure et tout aussi glacée. Son regard s'illumina, de la colère contre elle-même semblait en jaillir, ce redressant elle époussetâ son jean et secoua ses cheveux. Une odeur lui parvient, l'odeur d'un animal, certainement un cerf ou quelque chose comme cela. D'un bond elle monta à l'arbre le plus proche et quand sa proie fut en dessous elle se jeta dessus et le mordit. La bête une fois morte et vidée de son sang elle la souleva et alla la mettre dans un tas de buisson, recouvrant le tout de feuilles. Jewel avait cette manie de laisser l'endroit propre, selon elle les humains polluait assez comme sa sans que les vampires ne se mettent a le faire. Du revers de la main elle enleva les quelques traces de sang sur ses lèvres puis elle s'assit, face au ruisseau, fermant les yeux et inspirant profondement l'air frais. Des odeurs lui venait au nez, des odeurs plutôt acre, plutôt sucré aussi, l'odeur des fleurs aussi. Jewel était peut t'être une vampire mais ce n'était pas pour cela qu'elle n'aimer pas sentir les douces odeurs de la nature. L'interrogation fit place dans son esprit, que pouvait il y avoir de si spécial dans cette ville ? On lui avait vaguement parlé de loups-garous, elle savait que ces êtres-là pouvait très bien la tuer et elle savait aussi qu'ils prenaient forme non pas la nuit, mais quand ils étaient en rogne. Eux et les vampires était ennemis, du moins c'était ce qu'elle avait cru comprendre, mais elle ne savait pas trop pourquoi, elle avait entendu parler d'un traité mais ses connaissances resté vague, il ne fallait pas oublier qu'elle venait d'arriver ici et tout était nouveau pour elle. Son esprit repartit dans la mélancolie, elle avait un magnifique morceau de piano dans la tête et tellement qu'elle y penser ses doigts firent quelques mouvements. Jouer du piano était la seule chose qu'elle savait bien faire, elle oublier tout quand ses doigts fins tappait sur les touches blanches et noires du claviers. Jewel revient bien vite a la réalité quand elle sentit une brise caresser son visage.
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Elianna O'Connell
Faiblesse && Ignorance

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MessageSujet: Re: « Mélancolie vampirique » ( Libre )   «  Mélancolie vampirique  »   ( Libre ) EmptyLun 23 Fév - 13:58

(je m’essaye à un rp à la première personne… si t’aime pas, je reprendrai la 3e personne^^)

*Assez*

Que faire quand rien de ce que l’on fait ne nous vide l’esprit ? C’était là une bonne question que je ne pouvais m’empêcher de me poser. Dessiner ne me détendait pas le moins du monde, aujourd’hui. Jouer du piano non plus. Ecrire n’y faisait rien. Mes parents étaient sortis. J’avais dores et déjà sorti Kielaren, nettoyé les boxes et mis les chevaux au pré, malgré le temps. Mais maintenant, je n’avais plus rien à faire, et tout m’ennuyais. J’avais bien essayé de bosser mes cours, mais… Comment dire. Cette occupation que je faisais avec plaisir naguère ne m’amusait plus le moins du monde. D’ailleurs, mes notes s’en ressentaient. Mais je m’en moquais. Pour une fois, j’avais envie de prendre la voiture. A cette seule idée, mon échine fut parcourue d’un frisson. Non. Mauvaise idée. Et pourquoi pas, après tout ? Je ne pouvais rester toute ma vie enfermée comme ça… Je ne pouvais rendre ma mère esclave de ma volonté sous prétexte que j’avais causé un accident ayant privé mon père de sa mobilité et que je ne pouvais retoucher un volant… C’était à moi de payer les pots cassés. Forte de cette résolution, j’attrapai mon manteau et le trousseau de clef qui traînait sur mon bureau depuis longtemps maintenant et auquel, jusque là, je n’avais pas jeté un regard depuis l’accident.

Le contact des clefs dans ma main me faisait bizarre. A nouveau, un frisson me parcourut l’échine tandis que je me forçais à aller jusqu’au garage. Je ne devais pas faiblir. Tant que je resterai esclave de ma peur, je ne pourrai pas avancer. Il fallait que je me contrôle. Il fallait que… Il fallait que quoi, au juste ? Ma résolution flancha au moment où j’allais ouvrir la portière du côté conducteur. Je ne pouvais pas faire ça. Je me mis à trembler de tous mes membres, ne parvenant pas à me calmer. Je m’écartai vivement de la voiture, comme si son contact m’avait brûlée. Je regardai la Chrystler argentée devant moi et laissai la clef tomber par terre. Je n’en étais pas capable. Un cri silencieux s’échappa de mes lèvres alors que je faisais demi-tour pour retourner dans la maison, assaillie par les souvenirs. Comment avais-je seulement pu croire que j’en étais capable ? Je me mis à tourner en rond comme un lion en cage. Etais-je devenue folle de penser que je pourrais jamais retoucher un volant ? Je secouai la tête, tremblant de plus en plus violemment avant de me laisser tomber lourdement au sol dans la position du fœtus pour pleurer.

Combien de temps s’écoula ainsi ? Je n’en avais pas la moindre idée. Mais cela m’importait peu, à dire vrai. Je finis par me relever. Ce que je faisais toujours après une crise de panique, ou d’hystérie, selon la façon dont on voulait appeler ça. J’avais besoin d’air. J’avais la sensation d’étouffer. Reprendre Kielaren pour aller faire un tour ? Non. Je n’avais pas l’intention d’aller bien loin, de toute façon. Un petit tour du voisinage ne me ferait pas de mal. Je remontai dans ma chambre malgré tout pour attraper mon carnet et mon crayon, des fois que je ferais une rencontre en chemin et que j’aurais à m’arrêter. En passant, je me regardai dans la psyché de ma chambre. J’avais la peau extrêmement blanche. Plus encore que d’habitude. Tant pis. Je ferai avec. De toute façon, cela faisait un moment que je ne prêtais plus attention à mon apparence. Vêtue d’un simple jean, d’un pull noir à col roulé, d’un manteau tout aussi noir et de baskets, j’avais l’air, presque, d’un fantôme ambulant. Mais qui s’en souciait ? Quand mes parents étaient à la maison, je faisais attention, mais en dehors ?

Je quittai rapidement la maison, laissant là mes considérations. L’air frai me fit le plus grand bien, il fallait l’avouer. Je respirais l’air froid de l’hiver à pleins poumons pour essayer de me détendre. Ma gorge me brûlait, mais je n’y prêtais même pas attention. Je n’avais nulle envie de faire attention à moi alors que je m’engageais sur le bas côté le long de la route.
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