Tu pourrais être plus prudent [ Cul-Terreux xD]

Vous diriez qu’il n’est pas très prudent pour une jeune fille de se promener dans les ruelles de Port Angeles à Vingt une heure hein? Casey elle vous répondrait qu’elle faisait en plein New York et qu’il ne lui était jamais rien arrivé. Elle s’était donc dit qu,une petite virée à Port Angeles, même tard le soir, ne lui ferait aucun mal, son oncle s’y était fortement opposé, mais bornée comme elle était, elle ne fit que prendre les clé du pick-up et partie direction un semblant de ville. Elle essayait de prendre le moins possible l’auto parce qu’elle en avait une peur bleu, mais elle ne voulait pas que quelqu’un s’en aperçoive et donc, parfois, comme aujourd’hui, elle conduisait. Elle stationna en ville, pour marcher un peu. Elle avait le même manteau qu’elle avait réussi à rescaper de la chute dans la boue, elle avait par contre de nouvelle botte, avec un talon plus petit, noire encore, longue, qu’elle avait enfiler pardessus une pair de Jean délavé, tout aussi griffé. Il faisait toujours froid, selon elle du moins, elle avait l’impression d’être au pôle nord. Il n’était que dix neuf heure quand Casey était arrivé, elle marcha de boutique en boutique, trouvant quelques perle rare, comme un collier artisanal, elle eue droit à un cours sur les légendes indiennes par le libraire. Oui, elle est allée à la librairie, Casey est superficielle, capricieuse et hautaine, mais pas stupide, loin de là. Elle écouta le libraire lui parler durant trente minutes, elle ne crut pas un mot de ce qu’il avait dit et ça se voyait dans son regard, mais le monsieur n’en rien, mais il lui dit qu’un jour elle y croirait, elle n’aurait pas le choix. Oui oui, c’est ça pensa la jeune fille.

En sortant de la librairie, il était vint et une heure, elle se dirigea vers l’automobile, pour ça, elle devait passer par une ruelle, sombre et dangereuse. Casey n’avait pas peur, ça ne faisait pas parti d’elle, ce qui est plutôt étonnant puisqu’elle habitait New York avant. Allez savoir pourquoi, port Angeles était apparemment plus dangereux que New York, parce que dès qu’elle mit le pied dans la partie la plus sombre de la ruelle, elle fût aveuglée par les phrase d’une voiture, ce qui eut pour effet de lui rappeler l’accident et la figer sur place. Deux hommes, soit dit en passant très beau, trop beau, en sortir.

« On se serait pas perdue jeune fille… »

Casey, pour une des rares fois, ne répondit rien, elle avait peur, ce qui ne lui arrivait jamais. Elle était sous le choc des phare, elle était figer, elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire, devait-elle bougé ou pas? Devait-elle crier ou non? Elle n’en était pas trop sûre, mais elle pensait bien avoir lâcher un cris, perçant, juste avant qu’un des hommes la plaque sur des mures. Elle essaya de crier encore, mais le bras puissant sur sa gorge l’en empêchait. Les hommes parlaient d’odeur, de sang, de repas, elle ne comprenait rien à rien. Elle essayait de se dégager, mais rien n’y fit. Elle allait mourir, s’a y est. Sin heure n’avait pas été dans l’accident, mais quelques jours plus tard, elle avait souffert de sa culpabilité, elle avait dût subir les malheurs de la campagne et maintenant s’était son heure. Elle ne se trouva pas à prier là, mais à envoyer promener Dieu! Et pourtant, ne sachant pourquoi, l’homme qui la tenait la relâcha elle tomba au sol, sans rien comprendre. cette horreur ne dura que quelque ssecondes et pourtant casey aurais jurée que ça avait durré des heures, mais t'inquiète ma belle, c'est pas finit... loin de là.

Il venait de sonner dix neuf heure a l'antique pendule du salon, ma mère ne voulait pas la mettre aux ordures, elle était un souvenir de mes grands parents. D'ailleurs, des qu'elle sonnait, je ne pouvais m'empécher de penser a eux. Il n'empèche, ce son m'insupportait. D'autant plus qu'elle sonnait indifféremment, de jour comme de nuit. Et moi, j'avais besoin de sommeil, allez savoir pourquoi mais, ces derniers jours, peu importait le nombre d'heures durant lesquels je dormais, j'étais toujours autant fatigué. Le temps passant, je m'habituais a la fatigue tout comme ma mère s'habituait a cuisiner d'avantage, mon appétit augmentant en fonction de ma croissance. Toutefois, cela ne semblait pas l'inquiéter plus que cela, elle trouvait mème cela des plus normal et, j'avais l'impression qu'elle était plus fière de moi que jamais.

Elle s'affairait à la cuisine, cuisinant tant bien que mal du lapin bien qu'elle n'est jamais été très douée en cuisine, elle faisait des efforts, surtout depuis le divorce. J'entrais a mon tour dans la cuisine, un immense sourire aux lèvres puis, sans un mot, me dirigeait près d'elle afin d'attrapper deux assiettes et deux verres afin de commencer a mettre le couvert. Je venais a peine d'ouvrir le tiroir a couverts quand la porte d'entrée s'ouvrit à la volée sur le vieux Joe, notre voisin d'a coté, un vieil ami de mon grand père. Il avait beau ètre un ami de la famille, il devrait éviter de se pointer a l'improviste. Ma mère sembla manquait un battement de coeur alors que je brandissais un couteau vers lui sous le coup de la surprise. Il ne sembla mème pas s'en rendre compte puisqu'il marchait vers moi d'un pas rapide, son regard m'implorant deja alors qu'il n'avait pas prononcé le moindre mots. J'abaissais le couteau et les deux fourchettes que j'avais en mains alors que mon voisin posait ses deux mains sur mes épaules bien trop robustes pour mon jeune age.

Lucas, mon fils, j'ai besoin de ton aide.

Je dois avouer que je n'avais jamais compris pourquoi il m'appeler mon fils. Comme il le faisait avec la plupart des garcons de la Push a vrai dire, comme si nous étions tous, en quelque sorte, ses descendants ou, quelque chose comme cela. Je froncais les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il attendait de moi, son visage de plus en plus grave. Puis, il reprit de sa voix de vieux sage

Casey est partie en ville, tu dois aller la chercher et la ramener ici.

Casey ? Cette petite pimbèche prétentieuse qui se croyait mieux que nous. Elle m'avait catalogué des son arrivée alors que je valais autant qu'elle, venant moi aussi d'une grande ville mais qu'importe, miss la précieuse n'avait qu'a se débrouiller sans moi, elle me l'avait bien certifié, elle n'avait besoin de l'aide de personne. Et puis mince, qu'est ce que cela pouvait bien faire qu'elle soit partie en ville. Elle n'était pasprivée de sortie que je sache. Et quand bien mème, je n'étais pas son baby sitter. J'haussais les épaules et détournais le regard.

Désolé Joe mais...

Bien sur qu'il va y aller Joe. Dépèche toi Lucas, obéis

Je dévisageais ma mère avec de grands yeux ronds. Elle me lanca un regard noir. Décidémment, je ne comprenais rien a rien a ce qu'il se passait dans cette réserve mais, je m'éxécutais, comme toujours des que ma mère me donnait un ordre.

J'attrappais le trousseau de clés sur le meuble d'entrée et foncais jusqu'à la voiture, en colère. Une fois le contact mis, je démarrais en trombe, direction Port Angeles, j'arrivais la bas une demi heure plus tard, ne sachant pas ou je devais chercher l'autre pimbèche qui commencait vraiment a me taper sur le système. Je décidais de suivre mon instinct ou plutot une force que je ne controlais pas, ni ne comprenais, mes mains tremblaient vivement sur le volant, comme si c'était le moment. Et bientot, je pecus une odeur désagréable que je suivis et qui me conduisis au nord de la ville ou j'appercus bientot les phares d'une voiture tandis que tout mon corps se mettait a trembler. J'arrétais la voiture, n'étant plus en mesure de conduire. De la, un cri féminin me parvint et, je me mis a courir en direction du cri tandis que deux hommes a la peau blafarde se tournaient vers moi en poussant une sorte de rugissement, Casey retombnt violemment sur le sol.

Casey, si elle avait été présente aurais été d’accord avec Lucas, elle n,avait pas besoin de son aide, pas de lui. Pitié, envoyé quelqu’un d’autre aurait-elle crié, pas le cul-terreux, elle était chiante d’accord, mais à se point? Naaa elle ne méritait pas d’être secouru par Lucas, elle méritait mieux, selon elle. Et puis, c’était quoi cette histoire de s’énerver pour une virer en ville, elle n’était partie à Seattle que je sache, non au village voisins, C’ ne considérait même pas Port Angeles comme une ville, alors bon, pour elle aucun danger. Le problème, c,est que mademoiselle, elle ne croit pas au légende, n’y a jamais cru, tout comme son père d’ailleurs. Son père, Simon, le frère de Jonathan, ils étaient si différents. Casey ne conaissait à peine Joe et par terre sur le sol elle pensa ne jamais avoir l’occasion de la connaitre vraiment, mais elle avait cerner quelque parcelle de ce qu’il était. Il était si silencieux et discret, tout le contraire de son père qui était si bavard, qui aimait l’attention de toute sorte, Casey ne comprenait pas comment ils avaient pu être frère. Et puis son père, il ne cédait jamais à ce qu’elle voulait, au grand jamais, il cédait à sa mère…

Ses parents… ils lui manquaient, surtout tombé sur le sol. Son père et son sourire lui manquaient, son sourire rayonnant quand elle revenait avec une bonne note où quand elle gagnait une compétition de danse. Que sa mère prenne sa défense comme si elle était sa sœur lui manquait, sa voix enfantine et ses caprices de bébé lui manquaient, sa famille lui manquait. Ici, elle ne se sentait pas chez elle et peut-être était-ce la raison pour laquelle elle c’était fait attaqué. À New York, elle se sentait à l’aise, chez elle, ici c’était différent et puis qui remarquerait sa disparition hein? Joe devait déjà commencer à la trouver énervante, à l’école, elle n’avait pas d’amis et sinon, le cul-terreux il ne serait on ne peu plus heureux que de la voir disparaître. Non contrairement à la dernière fois où elle avait passé près de la mort, elle le voulait. Elle ne priait pas pour survivre, elle voulait la mort et vite. Pas de souffrance, pas d’amour, pas d’amis, personne qui souffrirait de son départ, simplement une mort et la paix. Elle retrouverait ses parents au paradis, comme on vous le promet étant petit.

Bon d’accord ce n’était pas à cet âge que dans son conte de fée enfant, elle avait souhaité mourir. Non ça c’était plutôt le sauvetage par le preux chevalier dans son conte de fée, bien tôt dix sept, l’âge parfait pour qu’un prince charmant ne vous sauve, dans les temps moderne du moins. Casey eue un petit sourire amusée à ce mettre à pensé au conte de fée qu’elle s’était fabriqué avec sa mère plus jeune. Sa mère, son père, ils semblaient bien présents dans son esprit, alors qu’elle pensait avoir à mourir. Une larme eue la joie de couler sur la joue de la belle, après tout, elle s’en fichait, on était dans la vie, ici, pas de prince charmant. Détrompe toi ma belle, voici ton cul-terreux qui arrive à ta rescousse. Les yeux de la brunette allaient sortir de leur orbite, Lui? Elle était vraiment pas chanceuse la pauvre, se faire attaquer et par la suite sauver par… lui. Dans le fond elle était déjà morte et enfers, c’est ça, le paradis n’était pas pour elle, pourtant elle avait un sacré mal de crâne et mal à la cheville comme pas possible, non elle n’était pas morte. Déçue ou rassurer? Aucun des deux, elle pouvait très bien mourir dans les prochaine minutes, mais elle avait plus l’impression qu’elle allait être au moins blessé. Le cul-terreux contre ses deux grands monstres superbes? Laissez-la rire, elle était cuite! Pourtant, elle avait quand même un peu d’espoir, Lucas avait l’air bien décidé à mettre la pâté à ses mecs et eux semblait avoir peur de lui, elle trouvait leurs comportements bien bizarre, mais elle était trop sous le choc pour ne serait-ce bouger son doigt ou envoyer promener quelqu’un.

Bordel mais, c'était quoi ce délire ? J'avais l'impression que tout se déroulait a la vitesse accéléré. Je ne controlais plus mes muscles, je ne controlais plus rien. J'avais chaud, bien trop chaud et, devant moi, l'un des deux hommes s'était mit en avant, les genoux plié, comme s'il s'apprétait a bondir. J'appercus Casy, toujours sur le sol, derrière lui, elle me regardait avec deux grands yeux étonnés. J'aurais voulu lui attrappais la main et m'envoler avec elle pour ne pas avoir a passer un sale quart d'heure. Le deuxième homme, situé entre le premier et Casey, semblait hésiter. Me régler mon compte a moi ou, a elle. Le premier homme en revanche, lui il ne semblait pas douter qu'il avait a se méfier de moi. Mais mème moi, je doutais pouvoir tenir la cadence face a lui seul. Quoi que... Une partie de moi ne semblait pas du tout hésiter. J'avais l'impression qu'il en allait de mon devoir de sauver Casey, que j'avais toute les facultés necessaires pour me débarrasser des deux énérgumènes situés entre elle et moi.

C'est alors que, comme pour répondre a cette réfléxion que je me faisais malgrès moi, mon corps sembla encore grandir, bien plus vite que je n'avais grandis ces derniers jours. Mon visage lui mème me sembla changer. Une sorte de douleur se fir ressentir dans tous mes membres et, surtout dans ma machoire, comme si mes dents poussaient. A peine une minute plus tard, je me retrouvais a quatres pattes. Car oui, aussi étrange que cela puisse paraitre, je n'avais plus que des pattes a la place de mes bras, a la place de mes jambes. Quant a mes vétements, ils avaient tout bonnement éxplosés et étaient répandus sur le sol, en lambeaux. Nom de Dieu! Mon cerveau semblait réfléchir a vive allure, me confirmant ce que je craignais, ce dont je m'étais toujours douté. J'étais un protecteur, un descendants de ceux qui avaient mutés pour la première fois, leur esprit entrant dans le corps des loups. Enfant, j'avais révé ètre l'un de ces loups, de ceux des légendes raconté par mon grand père mais, je n'étais, a présent plus un enfant et, toutes ces légendes ne représentaient plus pour moi que des délires de vieillards. Et pourtant, les derniers mots de mon grand père prenaient tous leurs sens. Mon destin se dessinait devant moi. Il savait qui j'étais, qui je serais, qui je deviendrais. Il avait devinais que j'avais muté. Et, c'était pour cela que, malgrè son envie de fuir Forks, ma mère avait a tout prix voulu revenir s'installer ici après le divorce. L'ampleur de l'inquiétude et, de la fiérté que je lisais dans ses yeux, prenaient a présent toute leur mesure.

Toutes ces connections se faisaient dans mon esprit a une vitesse extravagante, comme si on avait enfin levé le voile qui se trouvait devant mes yeux, comme si je venais de placer la dernièer pièce d'un puzzle, la pièce centrale et que, le dessin de celui ci prenait enfin un sens. Mais, je n'eus hélas pas le temps de méditer d'avantage sur cette idée. Le premier homme venait de bondir sur moi a une vitesse bien trop rapide pour un simple humain... Oh mon Dieu. Ce n'était pas un humain. Il avait bondit a ma gorge alors que je comprenais qui il était. Un vampire. Sa présence en ville éxpliquant ma mutation. Mon corps imposant se précipita en arrière sous l'effet de la surprise et de sa force alors qu'un rugissement animal s'échapper de ma gueule.

Lucas trouvait que tout allait à la vitesse accélérée ? Et bien pas notre jeune Casey qui elle, avait l’impression que tout allait très lentement. Elle avait l’impression qu’elle était là, par terre sur le sol, depuis une éternité. Elle avait l’impression que la mort se faisait attendre, elle aurait bien aimé que tout cela se fasse rapidement, mais non, pas question, le cul-terreux devait d’abord la sauver, du moins essayer, parce qu’elle n’était pas très confiante de mettre sa destinée entre ses mains. Non, là, elle commençait à avoir sérieusement peur et elle grelottait de froid, contrairement à monsieur Lucas, qui lui, avait la chance d’avoir chaud. Casey était le genre à toujours avoir froid, même quand il faisait vingt, mademoiselle avait froid, mais là, elle avait bien raison. Il faisait sous le zéro, elle n’avait pas le meilleur manteau du siècle et elle avait peur, ce qui n’aidait pas son cas. La citadine n’avait pas eue beaucoup peur dans sa vie, récemment pourtant, elle avait l’impression que le sentiment de peur était omniprésent dans sa vie. En quelques semaines à peine, par deux fois, elle frôlait la mort. Pour l’instant, elle ne savait pas si elle ne faisait que frôler la mort, ou si elle allait la connaître, mais elle aurait aimé le savoir plus vite. Le premier homme devant elle, semblait être celui qui hésitait le plus entre elle et Lucas, tandis que le premier, avait déjà ciblé le jeune homme.

La belle brune entendait une voix dans sa tête, une voix souhaitant qu’un des deux s’occupe d’elle, voir même les deux. Pas seulement parce qu’elle voulait a quelque part mourir, mais parce qu’elle se disait qu’il était préférable, qu’elle meurt elle et non Lucas. Elle ne savait pas pourquoi, pour mourir en sachant qu’au moins quelqu’un serait en vie grâce a elle ? Pour compensé du fait qu’elle se sentait coupable de la mort de ses parents? Ou simplement, parce qu’elle voulait tout à fait, au fond d’elle mourir? Elle ne savait pas trop laquelle de ces raisons était la bonne, mais elle savait que la dernière était fausse. Au font d’elle, elle savait que si elle avait survécu à l’accident ce n’était pas pour mourir quelques semaines plus tard. C’était probablement cette pensée qui anima la jeune fille et réveilla son instinct de survie, puisque pendant que les deux… vampires regardaient Lucas qui allait se transformer, Casey tenta de s’enfuir, je dis bien tenta, puisque le vampire qui hésitait il y a quelques secondes, plongea sur elle. Il la plaqua littéralement au sol, l’écrasent de tout son poids. Casey avait beau gigoté dans tout les sens, taper l’homme – en se faisant plus de mal à elle qu’à lui – rien n’y fit.

« T’ira nul part ma jolie. Et avant de te faire souffrir, je veux que tu vois t’on enfoiré de protecteur mourir. »

Casey regard le vampire dans les yeux avec une intensité inconnu du jeune homme, jamais il n’avait vu une humaine, si prête à la mort et pourtant avec tant de volonté de mourir. Elle aurait pu répliqué qu’il n’était pas son protecteur, mais elle était trop sous le choc de la vision qu’elle venait d’avoir… Lucas c’était transformé en… en loup? Elle se rappela alors, dans un lointain souvenir, les histoires de son oncle, aux quels elle n’avait jamais cru. Aujourd’hui, elle y était forcée, mais s’en était trop. Elle continua malgré le choc à vouloir survivre, et surtout, ne pas voir Lucas mourir, elle ne voulait pas et voulait encore moins le voir si il devait mourir. Elle avait vu ses parents perdre la vie, voir quelqu’un d’autre le faire aussi, la tuerait.

L’autre vampire sauta sur Lucas, elle avait envi de la prévenir, mais le poids du vampire sur sa cage thoracique, ses poumons et sa gorge l’en empêchait. Un simple murmure réussi à pénétrer le silence.

« Sauve-toi… »

Elle préférait qu’il survive à elle, c’était bizarre comme réaction de la part de Casey, mais d’un coté ce ne l’était pas. La vie était bien plus difficile que la mort. Si elle survivait, elle savait que se souvenir de la transformation de Lucas la hanterait, pour l’instant, elle chassait cette pensée de son esprit. Elle chassait l’idée du fait qu’elle parlait à un loup et non à un être humain. Et cette chose sur elle, qui venait d’approcher ses crocs près de sa jugulaire, trop près, il ne pouvait pas être humain si? Elle avait lu Le compte Dracula et … elle avait aimé, mais, pour elle s’était de la fiction. Pourtant, elle sentait la mort venir à grand pas et pas une mort agréable. Elle regardait le cul-terreux, ou plutôt le cabot, un beau cabot – ce n’est pas le temps pour ça !- , avec un regard d’espoir. Elle se sentait un peu désespéré pour accepter le mettre sa vie entre les mains de se jeune homme, mais elle n’avait plus le choix. Elle regardait la scène entre le loup-garou et le vampire, éternel ennemis, du coin de l’œil. Tout comme l’allié du vampire le faisait, en restant près à mordre, dès la mort de Lucas ou celle de son ami remarquer. Casey était condamné dans les deux cas et elle le savait. Alors, au moins, elle n’avait pas à se soucier de son futur traumatisme et les comptes qu’elle aurait à rendre au cul-terreux s’il la sauvait. Tu devrais savoir mal belle, que la partie n’est jamais terminée tant que personne n’y laisse sa vie ou fuit.

Comme si j'avais toujours été un animal, je me redressais sans mal, en roulant simplement sur le dos tout en envoyant valser le vampire quelques mètres plus loins en le propulsant par la seule force de mes pattes alors qu'il se trouvait sur moi. L'instant suivant, j'étais debout, lui aussi car, de sa grace naturelle, il s'était contenté de faire une simple roulade pour se retrouver sur ses jambes, comme s'il avait fait un simple exercice de gym. Mais, peu m'importait qu'il semble aussi agile, j'étais quasiment a égalité avec lui malgrè mon manque de pratique en la matière. De plus, j'avais, a mon sens, pris l'avantage. Je me trouvais entre lui et son compagnon. Ce n'était pas un avantage certain et, cela ne durerait surement pas mais, j'avais franchi un obstacle et, cela ne pourrait que jouer en ma faveur.

La vois de Casey porta jusqu'a moi, un simple murmure, une supplication. Il me sembla que le son de sa voix était quasiment inaudible et pourtant, je le percevais parfaitement, comme si elle avait clairement. Pourtant, je n'eus pas a me retourner vers elle pour comprendre qu'en plus de la supplication, le son de sa voix marqué une forme d'étouffement. Je montrais les crocs vers mon assaillants qui guettait une simple baisse d'attention de ma part pour, une nouvelle fois, bondir sur moi tout en ayant une seule et simple envie, me retourner et m'occuper du cas de l'autre vampire avant qu'il n'est le temps de mordre Casey. La voix de ce dernier se fit alors entendre. Une voix douce et pourtant pleine de moquerie et de haine. Cela me sembla contradictoire alors que l'autre homme laissait échapper un léger rire cynique, comme pour approuver les dires de son compagnon.

Casey voulait que je fuis mais, cela ne faisait pas partie de mon caractère, je n'étais pas un lache et, elle avait beau ètre la reine des chieuses, elle avait beau m'avoir fait mauvaise impression le premier jour ou je l'avais vu, allongée dans une flaque de boue, il n'en restait pas moins que sa vie valait autant que la mienne. La lacheté n'était pas une chose que je connaissais mais, cela importait peu ce que je pouvais ressentir ou penser. Quand bien mème j'aurais voulu sauver ma peau et l'abandonner, je ne l'aurais point pu. Il était de mon devoir de la sauver ou, tout du moins, de la protéger et, c'était ce que je comptais bien faire. Peu importait si je devais mourir. J'accomplirait mon destin, ce pourquoi mon grand père avait perdu la vie, sa dernière volonté. Pour lui, la seule chose qui avait compté, sa vie durant, été que je devienne celui que j'étais en cet instant, un protecteur. Et, je lui ferais honneur, je ferais honneur aux miens, a mes ancètres. Qu'importe l'issue du combat.

Le vampire bondit dans les airs. Je l'imitais au mème instant, nos corps de percutant a moins d'un mètre du sol dans un bruit sourd, puis retombant alors que ses bras entourait mon large cou a la crinière sable et que mes pattes avant enserraient son visage blafard. Ses yeux rouges luisaient sous la faible lumière des néons tandis que ses crocs claquaient sans trouver de prise. Il n'eut pas a chercher de prise bien plus longtemps, je lui avais deja arraché la tète. Celle ci alla donc rouler sur le sol tandis que le corps du monstre retombait lourdement en mème temps que moi je retrouvais mon appui, quatre pattes au sol.

Je me retournais dans un mème mouvement vers l'autre vampire qui s'était redressé sans lacher Casey. Mon regard croisa celui de la jeune femme et, il me sembla la voir différemment. Il me sembla la voir d'une facon dont je n'avais encore jamais vu aucune femme et, mon coeur sembla se briser dans ma poitrine. Il me brulait d'une douleur sans égale, comme si c'était a moi que ce vampire s'apprétait a oter la vie. Le rugissement que je poussais alors fut d'avantage un rugissement de douleur que de colère. Il n'y avait plus rien qui comptait que de sauver la vie de Casey. Rien d'autre, pas mème ma propre vie, pas mème l'envie d'honnorer mes ancètres. Rien d'autre qu'elle.

Je m'élancais alors dans le vide, ignorant que derrière moi, l'autre vampire retrouvait deja sa tète...

Pourquoi? Voilà l’éternel question. Casey s’en posait des questions, elle n’avait que ça à faire après tout, sous le vampire. Elle avait cesser de se débattre, sa vie n’était plus entre ses mains, de toute façon, elle se sentait congelé, le buveur de sang, la peau froide, ne l’aidait pas. Elle ne sentait qu’à peine se membres. Quelles questions se posait-elle? Pourquoi elle? Pourquoi c’était elle qui était prisonnière d’un homme, enfin d’un vampire, qui voulait la bouffer tout cru? Pourquoi est-ce que c’était Lucas qui essayait de la sauver à se moment présent? Pourquoi survivre à un des plus gros accidents possibles, pour mourir deux semaines plus tard? Non, Casey ne comprenait rien à la vie et ne voulait pas comprendre, ni prendre le temps de comprendre. De tout façon, elle n’aurait peut-être pas se temps non plus. Elle allait mourir et dans sa tête c’était clair. La brunette commençait à manquer vraiment d’air, les vampires ils aimaient leur proie morte maintenant? Au moment ou elle pensa à cela, le vampire en question relâcha son poids quelque peu, tout en restant assez près pour la maintenir en place. Ses crocs, toujours aussi près d’elle. Elle n’aimait pas du tout cette proximité, elle voulait bien accepter la mort, mais pas à cause d’un pervers de vampire, dont elle sentait les lèvres sur sa peau, des lèvres froide et dur. Il sentait son parfum et avait l’air en extase.

Casey voulait en finir, elle voulait que le combat entre Lucas et l’autre monsieur glaçon se termine, et elle espérait que Lucas gagne. Elle, elle mourrait à coup sure, mais au moins, Lucas, s’il ne jouait pas trop au héro, pourrait s’en sortir. Elle regardait le combat que les deux, homme, enfin que le loup et le vampire se donnaient. Elle avait cette impression de petite fille qui ne voulait pas regarder, mais le faisait. Elle voulait voir Lucas s’en sortir et vivre, parce que pour elle, sa vie valait bien plus que la sienne. A qui manquerait-elle? Personne. Ses parents étaient morts, Joe ne la conaissait pas vraiment et ne voulait sûrement pas d’elle, selon elle et ses amis, bien, ce n’avait jamais été les meilleurs amis du monde. Elle était populaire, mais elle effrayait plus qu’elle n’était aimée et elle le savait. Donc, pour elle, valait mieux la perdre elle que lui. Elle en avait assez de voir cette horreur, parce que pour elle, se l’était. Le loup couleur sable et le vampire finirent par s’élancer et là Casey, comme une gamine, elle ferma les yeux. Elle ne voulait pas voir, pas savoir. Le vampire au dessus d’elle, riait d’elle et de plus belle. Pourtant son rire coupa net et comme toujours l’enfant ouvrit ses yeux alors qu’il n’aurait pas du. C’ vit le beau loup arraché la tête au méchant vampire, elle trouvait ça, relativement répugnant, même si elle comprenait qu’il valait mieux la tête du méchant que celle qu gentil.

Et bien maintenant c’était fait, son arrêt de mort était signé elle allait définitivement mourir et le rugissement de son assaillant ne fit que la convaincre. Pourtant, pour un bon film d’horreur, elle allait en avoir pour son argent. Elle avait cette impression que le corps du vampire bougeait encore, même sans sa tête, qu’il était en fait, entrain de reprendre sa tête. Là, elle ne pouvait pas être plus traumatisé. Elle sentait à peine les crocs du vampire sur son coup, et elle venait de fermer les yeux, ayant pour dernière vision un beau loup au pelage sable s’élancer sur son bourreau. Elle était heureuse d’avoir cette vision comme dernière, comme si, Lucas ne s’était jamais moqué d’elle. Casey avait fermé les yeux, elle attendait la mort, un fin sourire dessiné sur ses lèvres. Jeune, c’est ce qu’on lui avait appris, sourit à la mort, de toute façon, tout le monde aura son tour.

Casey espérait que quand elle rouvrirait les yeux, tout cela ne sera qu’un gros et horrible cauchemar, ou encore, elle voudrait voir ses parents, cela serait le signe de sa mort. Elle ne savait pas laquelle des deux options lui ferait le plus plaisir, mais elle savait que les deux, elle les aimerait. Oui, une de ces deux options lui plairait, et plus vite cela arriverait, mieux elle s’en porterait. Mais pauvre petite princesse, elle avait beau prier pour demander, Dieu ou quiconque, ne céderait pas à sa demande, pas cette fois. On ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut, cela Casey ne le comprenait pas, le choc promettait d’être grand.

Dans un excès de rage, je bondissais, emportant sur mon passage le vampire qui retenait Casey prisonnière. Nous retombames violemment sur le sol jusqu'a aller rouler dans des poubelles. Celles ci s'écrasèrent sous notre poid, ne ressemblant bientot plus qu'a de la tole malmenée. Le vampire quant a lui, il sembla éxtrémement énervé que j'ose lui arracher son diner. Peu m'importait. Je tentais de le mordre, en vain, il semblait beaucoup plus fort que moi. D'autant plus que j'avais deja usé de beaucoup de mon énergie dans mon précédent combat. Sans oublier que je n'étais qu'un novice dans ce monde. Contrairement a mes deux ennemis. Enfin, c'est ce que j'en déduisais de part la couleur de leurs yeux et, de part leur maitrise. Des dires des légendes que m'avaient comptées mon grand père, les vampires nouveaux nés avaient les yeux d'un rouge d'un plus intense, tandis qu'ils étaient incapable de se controler alors que leurs forces auraient surpassées les miennes en cet instant. Je me surpris a regretter qu'il n'en fut pas de mème pour moi. Pourquoi en tant que nouveau dans le monde des modificateurs, je ne pouvais pas avoir une force décuplée ? Je me sentais de plus en plus faible et désemparé tandis que mon corps s'agitait dans le but de prendre le dessus sur mon adversaire... Ce qui n'arriva malheureusement pas!

Bientot, deux bras forts encérclèrent mes épaules et, j'eus l'impression de ne plus pouvoir bouger. Mon corps imposant perdait de plus en plus de ses forces tandis que j'avais l'impression d'ètre compréssé. Comme on compresse un paquet de bonbons pour qu'il s'ouvre en faisant un bruit sourd. Derrière moi, j'entendais a nouveau l'autre vampire, riant de bon coeur. Si toutefois on pouvait utiliser cette expression, en sachant que, par définition, il n'avait plus vraiment de coeur. Je devais défaillir, mon cerveau devait manquer d'oxygène, j'avais tué ce vampire, je lui avais arraché la tète...

Une douleur lancinante commencait a se faire ressentir dans mon bras. Je poussais un léger rugissement animal sous l'effet de la douleur. Moi qui m'était sentit si fort, je n'étais toujours fait que d'os, si facilement brisable pour ce monstre.

J'avais l'impression que ca y était, ma dernière heure allait bientot sonner. Je me débattais tant bien que mal, tout en ayant peur d'entendre, de sentir un autre de mes os craquer sous la pression exercée sur mon corps. Puis, ce fut la peur de savoir que, si je venais a mourir, ce serait au tour de casey de mourir. Cette pensée me fut d'avantage douloureuse que le brisement de mes os ou, la pensée de ma propre mort. Mais, quoi que je fasse, je restais prisonnier des bras du vampire.

James, on s'arrache!

Le vampire qui me tenait entre ses bras, ne sembla pas d'accord avec cette idée. Quant a moi, je décelais une pointe de panique dans la voix du vampire anciennement décapité.

James! Je ne tiens pas a avoir de problèmes a cause d'une sale pimbèche et de son toutou!

Le vampire fila ensuite sans attendre son compagnon. Celui ci me lacha après une longue hésitation et, incapable de me rattrapper sur ma patte cassée, je retombais mollement sur le sol. Le vampire en profita pour m'assener un violent coup de pied dans les cotes... Je perdis alors connaissance, retrouvant ainsi ma forme humaine (mais pas mes fringues --') n'entendant ainsi pas le groupe d'une dizaine d'étudiants arriver au coin de la rue...

Casey se sentait comme une petite enfant ne voulant pas voir la scène de bataille d’un film d’action. Elle était couchée sur le sol dur et froid, les yeux fermés et sa cheville gauche la lançait, en fait, elle était brisée. Elle avait envie de pleurer, mais ce n’était pas le temps. Elle senti la pression du vampire disparaître, tout d’un coup et elle entendit le bruit des poubelles écrasées, pas l’impact du vampire et du loup. Toutefois, elle préférait ne pas ouvrir les yeux tout de suite, elle voulait être certaines de ne pas les ouvrir sur une scène d’horreur. Elle ne voyait pas, mais elle entendait très bien. Le bruit des os cassés de Lucas parvint jusqu’à ses oreils, un simple petit crac, qu’elle aurait trouvé bien amusant d’entendre la première fois qu’elle avait rencontré le jeune homme. Aujourd’hui, elle ne l’aimait pas, oh non, l’espoir de vivre, venait tout juste de s’effondrer à se son. Et pourtant, une vie remplie attendait cette jeune fille, qui allait encore survivre à une supposé mort.

Le premier vampire, dit à l’autre, celui qui la voulait comme dîner, qu’il fallait qu’ils partent. Ne pas s’attirer d’ennuis, des ennuis de qui dites moi? Ils ont des lois peut-être ses crétins là? Malgré l’avertissement de son ami, le vampire ne semblait pas vouloir partir, mais il dût le faire, parce que son compagnon, était parti sans même l’attendre et un groupe de jeune approchait, il valait mieux fuir apparemment. La sale pimbêche comme l’avait appeler le vampire qui avait été décapité, attendit que les deux vampire soient partis pour enfin daigné ouvrir les yeux. Elle regarda autour d’elle, tout était sombre, elle distinguait à peine quelque contour. Elle essaya de se mettre de bout pour pouvoir aller rejoindre Lucas, mais elle n’en fut pas capable, elle avait trop mal à la cheville pour se faire. Elle décida donc de ramper, ou plutôt marcher à quatre pattes jusqu’au corps de Lucas. Elle le trouva nu et inconscient. Pour le moment Casey se fichait pas mal que le cul-terreux soit nu, son problème c’est qu’il était inconscient et aussi qu’elle, elle entendait la dizaine d’étudiant au coin de la rue. Elle n’était pas pour aller chercher de l’aide, elle allait dire quoi? Je me suis fait attaquée par deux vampires et le cul-terreux qui m’a servi de sauver c’est transformé en loup? Naaa, elle était seule et sans ressources.

Casey chercha les signes vitaux de Lucas, son cœur battait toujours, et il respirait. Bien, c’était déjà ça non? Quoique… le cœur du jeune homme semblait battre un peu trop vitre et sa respiration semblait faible. Pourquoi, pourquoi, n’avait-elle pas écouté son oncle? Casey tapota le visage de son sauveur pour essayer de le réveiller et elle constata que sa chaleur corporelle était beaucoup trop au dessus de la normal. La jeune fille était penchée au-dessus de la tête du cul-terreux, ses cheveux bruns retombant sur celui-ci et sur ses yeux. Elle dut les déplacer derrière ses oreilles pour y voir mieux. Les étudiants étaient rendus à la hauteur de la ruelle et Casey eue droit à des sifflant et de la rigolade, génial, comme si elle avait besoin de ça, mais elle ignora. Ça lui rappelait un peu l’esprit de la ville. Bref, elle concentra son attention sur Lucas. WAHHH et pas sur elle? Ô miracle, elle allait cesser de se regarder le nombril durant quelques minutes.

« Allez Cul-terreux! Fait pas de conneries veux-tu! T’a pas le droit compris! T’a pas le droit de me faire ça. Réveille toi! »

Non, il n’avait pas le droit de faire ça, de lui aussi peut-être perdre la vie devant ses yeux, comme ses parents. Il n’avait pas le droit de lui faire revivre se cauchemar. Casey avait l’air humaine pour la première qu’elle était ici. Son visage n’inspirait pas le caprice, ni le complexe de supériorité, plutôt de l’inquiétude. Qui à la base n’était pas vraiment pour Lucas, mais bien pour elle, elle ne pourrait pas supporter d’avoir la culpabilité d’un autre mort. La chieuse avait la tête de Lucas entre les mains, elle se réchauffait en même temps qu’elle guettait l’ouverture des yeux de celui à qui elle en vaudrait une. Dans sa tête tout ce qu,elle espérait, c’était de voir ses deux yeux s’ouvrir, elle devait les voir s’ouvrir, elle devait savoir qu’il était en vie. Elle y tenait encore plus de savoir qu’elle-même était vivante. Ça elle en était sûre, on a pas mal quand on meurt. On a pas l’impression que notre cheville ne fonctionne plus, on a pas un gros mal de tête et surtout, on a plus de sentiments comme la peur, l’inquiétude et tout ce que vous voudrez. Allez Lucas, réveille toi… juste pour Casey (a).

Inconscient, on en oublie mème de réfléchir, on oublie tout, on perd la raison, comme si tout s'était arrété. Etait ce aussi comme cela la mort? Etais je en train de glisser vers la mort? Peu m'importait de toute facon puisque j'avais réalisé mon destin. Je savais que les vampires étaient partis, qu'ils avaient fuis, mème si je ne savais pas vraiment a cause de quoi ils avaient finis par fuir alors qu'ils avaient le dessus. Mais, je m'en fichais de cela aussi. Tout ce qui comptait, c'était qu'ils étaient partis. Casey était sauf. Peut ètre était elle blessée mais, au moins elle était en vie. Si je devais mourir, ce serait donc avec fiérté et dignement. J'aurais accomplis mon destin, protéger une humaine, sauvée une vie. Mon grand père et ma mère seraient fiers de moi, l'un dans l'au dela, l'autre sur la terre de mes ancètres.

Peu importe ce qu'il se passerait a présent, je savais que j'avais grandis, muris, que je ne serais plus jamais le mème si toutefois je me réveillais. Et cela ne faisait qu'ajouter a ma fiérté.

La fraicheur se fit sentir sur mes joues. Je n'étais donc pas mort. Ce que me rappela cette lancinante douleur dans mon bras. A coup sur, il était brisé en plusieurs endroits et, mettrait pas mal de temps a cicatriser. Peut ètre serait il a jamais fragilisé. Voila quel était la raison de la gloire, les blessures et la douleur. Mourir m'aurait au moins épargné cela. Mais, je ne voulais pas mourir, je ne l'avais jamais voulu et, je le voulais encore moins a présent. Pas maintenant que je savais qui j'étais, pas maintenant que j'avais un but, une raison d'avancer, une déstiné... Et peut ètre bien plus encore. Ma vie ne faisait que commencer, je ne pouvais pas deja la quitter.

La petite voix de Casey se fit entendre, pleine d'inquiètude. Une tonalité de voix que je ne lui avais encore jamais entendue et, dont je ne la croyais mème pas capable. Cela ne fit que me donner d'avantage envie de me réveiller, d'avantage envie de vivre. Le son de sa voix. Le contact de sa peau sur mon visage.

Je grimacais de douleur avant mème de parvenir a ouvrir les yeux. A dire vrai, j'avais plus envie de dormir que d'autre chose en cet instant prècis. Je venais de dépenser autant d'énergie que je ne l'aurais fait en trois jours non stop de jogging. Un gémissement de douleur s'échappa de mes lèvres et enfin je parvins a appercevoir le visage de Casey. Là, juste devant mes yeux. Et bizarrement, elle me parut encore plus belle qu'un ange. Mon rythme cardiaque se mit a battre plus fort et, j'en oubliais tout le reste. La ruelle, mon bras brisé... J'en oubliais mème mon propre prénom et le fait que j'étais censé la détester. D'un coup, je me sentis aussi bète qu'on pouvait l'ètre et, je ne parvins pas a oter mon regard de son visage. Mon coeur battait a tout rompre dans ma poitrine, sans que je ne puisse comprendre ce qu'il m'arrivait. Je la regardais avec intensité, jusqu'a ce que des sons de voix me parvinrent d'un peu plus loin... Je fus alors, malheureusement, ramené a la réalité du moment et, grimacant a moitié, je parvins a prononcer quelques mots d'une voix faiblarde, sans toutefois la quitter des yeux...

T'attends quoi pour me faire du bouche a bouche ?

( xD )

Comment ça il en croyait pas capable d’être inquiète? Mais si elle en était capable, il lui en fallait juste beaucoup. Y a personne qui connaît le dictons, il ne faut pas se fier aux apparences dans cette réserve? Casey, elle n’était pas sans cœur voyons, elle était juste un peu centrée sur elle-même, mais elle savait se préoccuper des autres. Elle ne devrait par contre pas chialer que personne ne la pense capable de le faire, puisqu’elle fait tout pour que tout le monde la prenne pour une sans cœur. Peut-être veut-elle simplement trouver la personne qui ira creuser, celle qui verra qu’elle est en fait, un simple être humain meurtri.

Lucas était fier, Casey elle était reconnaissante, bien qu’elle ait souris à la mort, elle préférait la vie. Bon, elle aurait bien aimé ne pas avoir la cheville casser, parce qu’après ça, rien ne garantissait son avenir en danse qu’elle chérissait depuis toute petite. Casey scrutait le visage de Lucas cherchant le moindre signe de réveil. Elle eue enfin son signe à la grimace de douleur du jeune homme, elle eue un léger soulagement, mais elle avait besoin de voir ses yeux s’ouvrir. C’est tout ce qu’elle demandait, deux yeux qui s’ouvraient, juste ça. Savoir qu’il allait bien, ou du moins qu’il survivrait. Et ses deux yeux, ils finirent par enfin s’ouvrir, des yeux qui se mirent à la fixer et qu’elle fixa. Ils étaient beaux, ils étaient purs et ils étaient ceux de son sauveur. Mon dieu, le conte de fée à la moderne xD Elle avait l’impression qu’elle arrêtait subitement de détester Lucas, que le fait qu’il est rit d’elle n’avait plus d’importance à ses yeux. Après avoir enfin pu apercevoir ses yeux qu’elle voulait tant voir, Lucas rompit tout le charme de la scène. Oui oui, je vous jure cette belle petite réplique, qui fit tout de même sourire Casey, venait de tout briser, bon pas tout, parce que l’imprégnation ça ne se brise pas et surtout pas à cause d’une conneries du genre m’enfin.

« C’est ça fait le malin. Si tu ne m’avais pas sauvée, je te frapperais bien! »

C’était une blague, en même temps de ne pas l’être. Casey n’avait plus la force de se tenir à quatre pattes, elle retira ses mains du visage brûlant du cul-terreux et s’étendit sur le froid. Elle regarda le ciel durant quelques instants, un instant qui sembla si long, avant de faire tourner sa tête vers Lucas.

« Merci Cul-Terreux »

Capricieuse, Hautaine, chiante, mais pas ingrate, ça, elle ne le sera jamais. Cul-terreux, ne sonnait pas comme une insulte cette fois. De toute façon, elle ne conaissait même pas le prénom de Lucas.

Casey ne comprenait pas comment Lucas avait fait pour la trouver, ni comment il savait qu’elle était ici, mais elle aurait le temps pour poser ses questions non? Tout le trajet du retour… Elle retourna son regard vers le ciel brillant d’étoiles. La brunette était crevée, elle voulait rentrée chez elle, pas à la réserve, chez elle à new York, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas. Elle voulait tout de même retourner chez Joe, mais elle n’avait pas envie de bouger. Elle avait mal, Lucas avait mal, beau duo de blesser de la guerre, et pourtant elle se sentait bien, elle se sentait bien à l’intérieur. Son bras touchait celui de Lucas et la réchauffait, que quelqu’un se soit battu pour sa survie, ça lui donnait conscience, que peut-être, elle avait survécu pour une raison quelconque. Elle ne savait pas laquelle encore, et pensait encore un peu qu’elle aurait du mourir. Bon, mais c’est que Lucas était toujours nu dans la ruelle hein!

« T’a pas froid au fait? »

le ton de Casey était moqueur, il était moins disons, chaleureux que tout à l’heure, un peu plus Casey chieuse, mais elle se trouvait bien drôle à l’intérieur, mais elle préférait ne pas rire, parce que le simple sourire de tout à l’heure lui avait fait mal. Rude soirée pour les deux jeunes…

Je n'ai jamais été un mec des plus romantique, je n'ai mème, a dire vrai, jamais été amoureux d'une fille. Et, dans les situations ou l'ambiance semble lourde, je préfère la détendre par l'humour. Quoi qu'il arrive, l'humour me sauve toujours. Par la présente, je me sentais on ne peut plus ridicule, nu comme un vers devant une fille qui, soudainement, faisait battre mon coeur plus vite qu'il ne devait. Je me sentais niais, tout bizarre, je ressentais une sensation que je ne connaissais pas... Une sensation de bien ètre et de vertige, comme si une nuée de papillons s'étaient réfugiés dans mon estomac et y dansaient sans arrèt. Et, cela me faisait perdre toute mon assurance, j'aurais pu continuer a la regarder droit dans les yeux des heures entières mais, cela ne me semblait pas normal. J'étais censé ne pas l'apprécier, la trouver pimbèche et superficielle, telle qu'elle s'était montrée le premier jour ou je l'avais vu. D'ailleurs, j'avais bien rit ce jour la aussi xD... Mais bref, je ne voulais pas qu'elle se rende compte que quelque chose avait changé dans ma facon de l'appréhender. Je ne voulais mème pas me l'avouer a dire vrai.

Et pourtant. C'est pour cela que j'avais sortie une anerie. L'humour pour sauver les apparences. Il n'empèche que cela lui avait arraché un sourire. Un ravissant sourire qui plus est. Quant a moi, je ne pouvais plus cesser de sourire. La brunette me répliqua qu'en d'autres circonstances, elle m'aurait frappé. Cela me fit lacher un rire.

Essais toujours, quelque chose me dit que tu te ferait plus de mal a toi que tu ne m'en ferais a moi!

Je redressais la tète en direction des étoiles alors que la jeune lycéenne s'éteindait a mon coté. L'espace d'un instant, le silence se fit, l'instant était parfait en tout point. Mème mon bras ne me faisait plus souffrir. Plus rien ne comptait. Plus rien d'autre qu'elle et l'infini ciel étoilé. Le son de sa voix troubla finalement le silence d'un remerciement. Je n'étais pas du genre a m'offusquer des surnoms que me donnaient les gens, surtout pas en cet instant. Le sobriquet dont elle m'avait affublé, elle l'avait prononcé avec tant de douceur et de sincérité qu'il aurait presque sonné comme un surnom rimant comme "mon coeur" xD

Une nouvelle fois surpris qu'elle puisse ètre différente de l'idée que je m'étais fait d'elle, je tournais la tète pour voir son visage, elle regardait les étoiles elle aussi. De nouveau silencieuse, et mème songeuse. Je détaillais son visage avec douceur avant d'ajouter.

Appelle moi Beau Gosse plutot!

Un nouveau petit rire s'échappa de mes lèvres et, du mème ton amusé j'ajoutais.

Ou Lucas si tu préfères

Mon regard se posa de nouveau sur l'étandue étoilée et je ne pus m'empécher d'ajouter.

Et tu n'as pas a me remercier.

Cette fois, ma voix s'était faite douce, sincère et emplie de solemnité.

De nouveau le silence puis, la voix de Casey, comme un rappel. J'étais toujours nu. Je ne le sentais pas tant j'avais chaud. Enfin, chassez tout esprit pervers --', je parle juste de ma température corporelle qui devait avoisiner les 40°. Géné, je fermais toutefois les yeux en une grimace mal a l'aise. Puis, sur un ton hésitant, j'ajoutais...

Le hic c'est que je crois bien que mes vétements ont explosés!

Casey, elle n’avait jamais connu l’amour, elle avait été en couple, en amour, jamais. Elle en avait peur en fait, pour l’amour c’était le diable en personne, pour elle c’était quelque chose qui vous rendait nais. Non, l’amour, ça l’effrayait au plus haut point, s’attacher à quelqu’on comme ça, être si proche et si intime avec quelqu’un d’autre qu’elle-même c’était tout à fait inconcevable. À long terme, c’était pire, elle ne se voyait pas toute une vie avec la même personne et pourtant et pourtant peut-être c’était ça son destin ? Jamais elle n’avait été de celle qui voyait leur mariage, leur famille et tout ça, jamais elle ne fut celle croyant au prince charmant et regardez à qui cella arrivait ? Elle voyait Lucas autrement, d’une façon qu’elle n’en se serait jamais crue capable, pour aucun homme. Elle n’aurait jamais cru ressentir ces petits chatouillis, elle ne pensait pas avoir ses sourires incessant, présent pour une raison inconnue. Non, pour elle, ça ne lui arriverait jamais, elle ne le voulait pas, pourquoi le vivrait-elle ?

Ça faisait bon d’entendre Lucas rire, comme si cela prouvait qu’il allait vraiment bien. Bon d’accord, il se moquait (encore) d’elle. Elle leva les yeux au ciel, se retourna et donna un coup de poing à Lulu, bien évidement cela eue pour effet, de la blesser à la main. Elle se laissait peut-être un peu trop défier. Bon, il avait raison sur ce point, mais elle n’allait pas prononcer ses mots fatidique, elle ne fit rien, ce qui était une autre façon de dire, tu as raison, mais sans le dire.

Oui, Casey était surprenante, quand on la conaissait. Dommage que personne ne la connaisse et n’ait jamais chercher à la connaître. Lucas lui dit de l’appeler beau gosse, Casey ne rigola pas, mais elle souria. Un pas à la fois vers le bonheur, il ne fallait pas trop en demander à l’orpheline.

« Non, je pense toujours t’appeler Cul-Terreux, ça te représente beaucoup mieux. »

Casey avait un gros sourire moqueur étampé sur le figure, Parce que et oui, Lucas serait prit avec se surnom pour très longtemps et un jour il serait synonyme de mon cœur, mon amour ou tout ce que vous voudrez. Un jour, se ne sera pas une insulte, mais un nom doux et c’est tout. Casey continua d’observer les étoiles, espérant que ses parents soient bien en haut et qu’ils ne manquaient de rien. C’est absurde je sais et elle aussi, mais c’était tout ce qui lui restait d’espoir, que ses parents soient bien. Lucas lui dit qu’elle n’avait pas besoin de le remercier…

« Moi j’en avais besoin »

Il avait fait plus que de la sauver de la mort, il l’avait sauver de l,envie de mourir, il lui avait redonner, juste une petite graine qui finirait par germer, l’envie de vivre.

Casey se redressa en position assise, elle avait mal à la main du à son coup qui n’avait probablement rien fait à Lucas. Elle avait mal à la cheville à cause de sa chute et elle venait tout juste de réaliser tout ce à quoi elle avait assisté. Et pourtant, elle n’était pas si traumatisé, enfin si, un peu, mais elle avait l’impression que ça pouvait attendre à demain. Casey regarda autour d’elle, effectivement, les vêtement de Lucas avait explosé et il devrait revenir chez lui nu comme un vers, C’ ne voyait pas d’autre solution.

« Je pense qu’on devrait y aller. J’ai froid, alors je n’imagine pas pour toi. Et puis Joe doit commencer à s’inquiéter. »

Oui, Casey gelait, elle était frileuse et dans sa tête, il était impossible que Lucas ait chaud ou soit bien. Aussi, Joe, pour elle, ne faisait que commencer à s’inquiéter, elle ne savait toujours pas comment Lucas était arrivé ici.

« Au passage, tu me dois des explications »

Et nous retrouvons, cette Casey si autoritaire… la Reine Casey mes enfants, reprenait du service, disparaissait, revenait et bien, que se passait-il là ? Serait-ce le grand mot commençant par A… ou encore pire aux yeux de la belle, celui qui commence par I…

Je sentis quelque chose contre mon bras, comme la caresse d'une plume mais, en tournant la tète, je pus m'appercevoir de la tète de Casey. Et du fait qu'elle se tenait la main. Je ne mis pas bien longtemps avant de comprendre qu'elle avait essayé de me taper dessus. Ou plutot, qu'elle m'avait tapé dessus. Cette idée me fit sourire. Je m'imaginais deja qu'elle devait avoir une force de mouche par rapport a un mec. Un coup de poing de sa part avant ma mutation m'aurait deja a peine effleuré. La, a présent que ma peau était aussi solide que la pierre, je n'avais quasiment rien sentit. Juste la sensation de sa peau contre la mienne. Autant dire que cela n'avait été, en rien, désagréable.

Mais, d'imaginer qu'elle devait avoir mal a la main, par ma faute, me fut une idée désagréable. Imaginez vous, vous cogner le poing dans un rocher. C'était un peu ce que venait de faire Casey. Sauf que le rocher en question, en l'éspèce, c'était moi. Je poussais un léger soupir, bien qu'amusé puis, posé mon regard sur elle.

Je t'avais prévenu, tète de mule va!

Tète de mule ne lui allait pas si mal comme prénom. En tout cas, si elle décidait de continuer de m'appeler de ce nom dont elle m'avait affublé, elle devrait s'attendre a recevoir quelques petits sobriquet du mème style de ma part. Je me contentais d'ailleurs de lever les yeux au ciel tout en affichant un large sourire, n'ayant pas la force de répliquer quoi que ce soit d'autre. La fatigue m'avait saisie sans que je ne m'y attende et, j'aurais bien piqué un somme sur le moment. Peu m'importait que l'on soit au beau milieu d'une ruelle. A dire vrai, j'avais la sensation que je pourrais ètre n'importe ou dans le monde, je m'y sentirais bien, serein, comme en cet instant, tant que j'étais aux cotés de Casey... Tout en ayant cette pensée, je la dévisageais avec un doux sourire, sans prononcer le moindre mot, juste en contemplant le bleu infini de ses yeux...

En tous les cas, elle n'en avait pas finis avec moi. Et, elle n'avait pas non plus décidé de laisser le silence garder la magie du moment. Elle avait visiblement envie de parler. Ce qui se comprenait. Elle éxigeait des informations, des réponses et, je doutais qu'elle ne les ais pas deja. Après tout, son oncle était de la Push non? Il avait donc deja du lui raconter nos légendes, lui apprendre ce qu'elle avait a savoir, l'histoire de ces ancètres... Le contraire m'aurait étonné du vieux Joe! A moins que, comme la petite provinciale bourgeoise qu'elle était de prime abord, elle est rejetté en bloc toutes nos légendes, qu'elle n'en ait pas cru un mot et ait rit au visage du vieux sage. Cela ne m'aurait pas étonné d'elle le moins du monde. Mais, au final, elle n'avait plus vraiment le choix. Elle avait été mise devant le fait accompli et devait y croire. Après tout, elle avait assisté a toute la scène. Aux vampires, a ma mutation, au combat... Rien ne lui avait été épargné. Pas mème l'imprégnation. Voila, le mot était formulé. Seulement dans mon esprit en tout cas et, je m'empressais de le chasser de ma tète. Pas elle. Je ne voulais pas m'imprégner d'elle. Et pourtant, je ne m'imaginais pas un seul instant passer ma vie aux cotés d'une autre femme qu'elle...

Casey s'était rassise, m'annoncant qu'elle avait froid, songeant que je devais avoir froid également. Ce qui était loin d'ètre le cas. Je me sentais d'ailleurs tout a mon aise, bien que la gène du au manque de vétements se faisait fortement ressentir. L'imitant, je me redressais tout en détournant le regard, géné.

A dire vrai, j'ai plus l'impression d'ètre au beau milieu d'un desert de chaleur qu'autre chose m'enfin...

Je me relevais définitivement, jetant un oeil sur le sol, sur ce qui devait ètre un morceau de mon jean et grimacais avant de répondre en reposant mon regard sur celui de Casey.

Je t'explique tout ce que tu veux savoir si tu files jusqu'a ma voiture, garée juste la, au bout de l'allée, et que tu me ramènes la veste posée sur les sièges arrière! J'irais bien moi mème mais, j'ai bien trop peur d'ètre arrété pour exhibitionnisme!

Je grimacais de nouveau avant d'afficher un léger sourire, ne cachant en rien ma gène...

Lucas avait raison, un vrai rocher, mais elle allait s’en remettre. Avec beaucoup de malchance, elle aurait un bleu, mais la main de Casey devrait s’en sortir, pas comme sa cheville qui s’était cassée. Le plus triste c’est que Lulu avait rien senti, ou presque, mais l’important quand une fille frappe un gars c’est le symbolisme. Le but d’une femme qui frappe un homme est rarement de faire mal, c’est juste de montrer la frustration. Puis, Lucas ne devrais pas culpabiliser, je veux dire, Casey avait choisi, toute seule, comme un grand d’essayer de le frapper et elle en payait le prix c’est tout. Elle l’aurait bien refrapper pour ce qu’il venait de dire, mais elle ne contenta de lever les yeux au ciel et de lui faire une grimace de gamine de quatre ans.

La jeune fille ne comprenait pas pourquoi, mais même si c’était avec Lucas qu’elle se tenait, et ce dans le froid et qu’en plus il lui disait des bêtises, elle se sentait bien. Voir même très bien, elle ne s’était jamais sentie ainsi, jamais avant, sauf peut-être quand elle dansait et encore, elle se disait qu’elle valait mieux perdre la danse que de perdre Lucas. He ho c’est quoi cette pensée la! Depuis quand la belle aimait les gens? Elle n’avait jamais aimé et n’avait jamais espéré aimer et pourtant, qu’était-elle en train de faire hein? Elle regardait le jeune homme dont elle avait l’impression de voir pour la première fois. Elle ne sentait pas gêné par le fait qu’il la regardait aussi, dans les yeux, elle se sentait bizarrement à l’aise, malgré le choc des événements précédents. Elle avait l’impression dans un monde qui n’était pas sien. Bien que Joe ait raconté bien des légendes à la jeune fille, elles ne les avaient jamais cru. Elle n’avait jamais rit au visage de son oncle, ne l’avait jamais stoppé, mais n’avait jamais cru un seul mot. Elle était comme son père, citadine dans l’âme ne croyant pas aux légendes. D’ailleurs, après cette journée où elle avait cinq ans et que son oncle avait essayer de faire son éducation quileute, elle ne l’avait plus revue. Lui et son père s’était crier après, le père de Casey ne voulant pas qu’elle entende parler de ces « balivernes ». Elle avait malgré tout ce qu’elle venait de voir, des doutes. Elle était beaucoup trop rationnelle pour ce genre de choses. Pourtant elle devrait vivre dans ce monde qui était bien plus sien qu’elle ne le pensait et accepter que ce jeune homme dont elle était entrain de tomber amoureuse, était un loup…

Eh bien, deux peurs mélanger en deux, c’était beaucoup pour une simple soirée. L’amour, Casey en avait peur comme la peste, les légendes, elle était simplement septique et n’avait même plus le choix d’y croire. Elle continuait d’observer le cul-terreux, puis la nuit et il lui dit qu’il avait chaud. Il voulait rire là? Non, il avait l’air tout à fait sérieux. Bah, il avait plus de chance qu’elle apparemment.

« C’est pas juste! Je dois avoir deux couche au moins de vêtements et je me les gèle et toi tu as rien et tu as chaud, mais où vas le monde. »

Ce qu’elle pouvait toujours râler celle-là, mais au moins, elle eue un petit sourire.

La jeune fille resta assise quand Lucas se leva et elle le regarda de haut en bas et de bas en haut. C’est qu’il avait un de ces corps – mais arrête sale perverse- bon elle se força à garder ses yeux sur ceux du cul-terreux, na mais quoi s’pas sa faute si les vêtements explosaient! Avec l’aide du galant et gentil Lucas Casey réussi elle aussi à se lever, mettant tout son poids sur sa cheville droite qui était intact. Pourquoi lui faisait-il du chantage? Vilain garnement.

« Bon d’accord, mais c’est pas pour toi que je le fais »

Menteuse! Bon, bien sur elle le faisait pour elle, mais aussi parce qu’elle était gênée pour Lucas, elle, elle n’avait pas de gêne, au nombre de fois qu’elle était entrée dans les vestiaires des mecs, pour engueuler un de ses ex! Elle boita donc vers la voiture, elle se sentait tout à fait stupide à boitée et à essayée d’aller le plus vite possible pour aller chercher la veste et avoir des réponses à ses questions. Après un bon dix quinze minutes, elle finit par revenir de la voiture avec la veste du jeune homme. Elle tendit à la veste au bon blond, avant de reprendre la parole.

« Alors à part être un cul-terreux, t’es quoi? »

Elle avait besoin de l’entendre, d’en être certaine. Bien qu’elle semblait à l’aise de poser cette question, la brunette ne l’était guère. Elle regardait le sol, ça la gênait. Elle avait l’impression de poser une question stupide et de ne pas se mêler de ses affaires.

Après une grimace enfantine, Casey se résigna, comprenant que je ne mentais pas quand je disais avoir chaud. En mème temps, les animaux sauvage étaient pour avoir chaud mème en hiver non? Peut ètre que ma température corporelle pouvait s'expliquer sous cet angle. Après tout, c'était mes gènes qui avaient mutés. Ils n'étaient pas comme les gènes de simples humains, ils étaient bien plus évolués et, permettaient a mon corps de réagir comme le ferait le corps d'un animal sauvage. J'étais un loup, un modificateur, un protecteur. Pour que mon corps d'humain puisse évoluer vers mon corps lupin, je devais y ètre préparé a bien des égards. Cela expliquait d'ailleurs surement ma fièvre des jours précédents. Ainsi que ma fatigue et ma faim. Mon corps avait deja commencé a évoluer, a se préparer pour la mutation.

Casey ne semblait pas d'accord avec cette idée et, je compatissais. La nuit était bien avancée, les températures avaient du fortement chuter et, elle n'était pas très chaudement vétue. Pour ma part, j'aurais pu rester la, nu comme un vers, a contempler la voute céleste mais, elle en avait décidé autrement et, je me pliais a ses éxigences. Elle voulait rentrer? Nous rentrerions. Elle voulait savoir? Je lui dirais tout.

Mais, bien que ma tenue me gène de moins en moins, je connaissais les lois, je savais que je n'avais pas vraiment le droit de me balader aussi peu vétu. Pour ne pas dire, pas vétu du tout. Et, non loin, des jeunes continuaient a bavarder. Bizarrement, je pouvais les entendre bien que, quelque chose me disait qu'ils étaient assez loin a présent. Un autre des bons cotés de la mutation surement. C'est pourquoi, malgrè sa blessure a la cheville, je demandais a Casey d'aller me chercher ma veste sur la banquette arrière de la vieille voiture de ma mère. Après avoir ronchonné, elle finit par s'éxécuter. Enfin, pas avant de m'avoir bien reluquer de la tète aux pieds ceci dit. Moi qui la pensait égocentrique, elle me surprenait. Quoi qu'après tout, je venais de lui sauver la vie, tout comme elle venait de me préciser qu'elle ne s'éxécuter pas pour moi, seulement pour les explications qu'elle attendait tant. Cela me fit sourire mais, je ne répondis rien, m'appuyant simplement contre le mur de brique, attendant patiemment son retour.

Bientot, je me pris ma veste en pleine tronche, ainsi qu'une question dans le mème mouvement. Je saisissais la veste de tissus et tentait de l'enfiler. C'était sans compter sur mon bras en bouilli. Je l'avais totalement oublié celui la.

Et Merde!

Je grimacais de douleur bien que j'eus l'impression que la douleur était moins vive que quelques instants aupar'avant. Je me contentais alors de la déposer simplement sur mes épaules et regardais Casey avec douceur.

Moi qui voulait te porter jusqu'à la voiture pour épargner ta cheville et te réchauffer un peu.

Je me tus un instant, pensif, conscient que mes paroles pouvaient porter a confusion puis, j'ajoutais.

Ma température corporelle étant plus élevé que la tienne, te prendre dans mes bras aurait pu t'empécher de geler comme tu le dis si bien.

Je souriais.

Mais, de toute facon, mon bras ne semble pas ètre du mème avis que moi pour ce qui est de te porter!

Finalement, le silence retomba et, j'eus l'impression que Casey attendait simplement que je réponde a sa question. Je poussais un léger soupir et finis par répondre.

Je crois que tu le sais deja!

Mon regard se posa sur elle, sérieux.

N'est ce pas?

Casey c’était une gamine dans le cœur, elle sera probablement toujours enfantine. À bouder, à faire des grimaces, parfois s’en était ridicule, mais la plupart des gens trouvait cela plus mignon que tout autre chose, enfin, dépend du point de vu je crois. Toutefois, elle n’était pas ainsi avec tout le monde, elle ne boudais pas les gens qu’elle détestait, elle ne leur faisait pas des grimace. Non, gamine elle ne l’était qu’avec les gens qu’elle appréciait vraiment et s’en trop comprendre pourquoi, Lucas faisait maintenant parti de cette catégorie de gens. Pauvre petit, il devrait endurer sa toute sa vie, mais ils sont fait l’un pour l’autre ces deux là. Lucas supporterait les caprices de mademoiselle et elle, elle supporterait ses moqueries et j’en sais rien XD. Et puis, ça tombait bien que Monsieur Lucas dégage tant de chaleur, la belle citadine avait tout le temps froid, ça tombait bien non? Moi je trouve que si.

Elle ronchonne toujours cette demoiselle où quoi? Si si, et donc après avoir râler elle était aller chercher la veste du Cul-Terreux. Elle en avait aussi profiter pour le reluquer, pas si sage que ça la petite Casey. Et puis quoi alors, non elle ne ce concentrait pas tout le temps sur elle, sinon, elle trouverait que tout est moche. Elle lança donc la veste à Lucas, qui l’attrapa, mais ne fut pas en état de l’enfiler, je vous dit les mecs, jamais capable de faire quelque chose sans aide. La brunette adopta la méthode du cloche pied, pour aller jusqu’à Lucas et l’aida à enfiler la veste. Vous Savez comme à un enfant, un bras et puis l’autre et puis zou. Comme ça il pouvait éviter de bouger ses bras qui devraient lui faire atrocement mal. Elle avait été douce, un côté d’elle qu’elle ne montrais que très rarement, même au gens qu’elle aimait. Qu’il n’espère pas de revoir ça trop souvent le cul-terreux. Elle lui souria doucement avant de se distancer un peu de lui, en gardant son poids sur sa jambe intacte.

La porter, ça faisait vraiment prince charmant non? Elle se surpris à penser cela alors que pour elle le prince charmant n’existait pas, elle en avait un là, juste devant elle. Elle trouvait ça plutôt mignon juste le fait qu’il ait pensé à la porter jusqu’à la voiture, pour ne pas qu’elle se fasse mal et pouvoir la réchauffer. Personne n’avait jamais été aussi, gentil avec elle. Bon, elle ne l’avait jamais mérité c’est vrai et ne le mérite franchement pas plus présentement selon moi, mais l’imprégnation que voulez-vous. La belle était redevenue a son expression facial normal, stoïque, pas de baboune, mais pas de sourire. Elle était simplement sérieux et calme.

« J’avais compris et puis ce n’est pas bien grave, je boiterai… »

Il faut dire aussi qu’elle ne voulait pas blesser encore plus le jeune, étant donné qu,elle se sentait coupable de ses blessure. Mon dieu, elle pouvait se sentir coupable? Ouiiiii, mais elle ne le disait pas, elle gardait cette précieuse information pour elle. Elle préférait que les gens la craignent et ainsi elle avait leur respect. Elle ne voulait pas qu’il la croit faible, ou quoi que se soit.

Et pourtant, elle semblait faible malgré elle à présent. Les yeux baisser vers le sol, ce qu’elle ne faisait jamais. Elle avait peur de la réponse de Lucas, elle était obliger de le croire maintenant qu’elle avait vu tout ça. Elle était obligé de croire ce qu’avait renié son père. Lucas en savait plus sur Casey qu’elle ne l’aurait espéré, il la connaissait plutôt bien pour deux simples rencontres. Elle releva un peu le regard, fixant tout sauf Lucas, elle n’était pas faite pour ça, du moins elle le croyait.

« J’en sais rien. Je ne sais pas ce que je sais, je ne sais pas ce que je ne sais pas. Pour moi c’est loin tout ça. J’y comprend rien, qu’est ce que c’était ces choses? Pourquoi le gars à la tête coupée il n’est pas mort? Comment tu m’as trouvé? Comment t’es-tu changé en … »

Elle n’était pas capable de finir, elle était trop rationnelle pour dire loup. Elle lançait ses question, parce qu’elles sortaient enfin, elle les avait retenue tout le temps qu’elle avait été au sol. Ses regards voyageait, entre le fond de la ruelle et Lucas, Lucas et le font de la ruelle… Elle voulait des réponses et en même temps elle n’en voulait pas. Elle était Quileute de sang et dans l’âme, mais elle ne le savait pas. Il y avait tant de chose, tant de choses qui manquait à son éducation Quileute… Elle n’accepterait jamais de les entendre de Joe, trop d’orgueil, de Lucas, il y avait un peu plus de cache. Il avait été là, il l’avait sauvé. Elle lui devait bien de le croire non?

» Une nuit qui promet d'être riche en émotions. [PV]