Prelude To Damnation
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Prelude To Damnation :: Préface :: Enter The Darkness :: { Ready }
 

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Alister Bratford
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Alister Bratford


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MessageSujet: ALISTER } fini(:   ALISTER } fini(: EmptyMer 3 Déc - 0:19

ALISTER } fini(: Img-2244128oan7 ALISTER } fini(: Img-224437jibjj
i- me, myself and I ;;
In fields where nothing grew but weeds
I found a flower at my feet
Bending there in my direction
I wrapped a hand around its stem


    Nom :
    Mon nom ne vous apprendrait probablement rien si je ne vivais pas avec ceux qui font ma joie: mon clan, ou plutôt ma famille. Chacun d'entre eux est une perle à sa manière: Jayden, Declan, Vesper, Nathanael, Alayna et Dustin. Nous sommes tous connus comme étant la famille ''Bratford'', bien que je sois le seul à être né portant ce nom de famille. En fait, vous pouvez être sûrs que nous sommes les seuls au monde à porter ce nom de famille: Bratford. La famille de Bratford (car à l'origine, Bratford était un comté dont ma famille était maître) était l'une des plus puissantes en Angleterre. Nous étions les cousins de la famille royale, les gens nous respectaient et s'inclinaient devant nous. Cette vie de nobles, teintée de ruses et de faux-semblants n'était pas faite pour moi. Car en fait, j'étais le seul à parler avec vérité dans un monde ou les gens se complaisaient dans leurs mensonges et dans ceux des autres. Las et désillusionné par ces gens si faux, si mesquins, je finis par partir de chez moi. Je n'avais alors que 19 ans...
    Prénom(s) :
    Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon, a dit William Shakespeare. Et je suis en accord avec lui. Peu importe votre nom. Car ce n'est pas votre nom ou encore votre apparence qui vous définit, ce sont vos actes. Comme c'était autrefois la tradition, je suis venu au monde doté d'une foule de prénoms et d'un ensemble incommensurable de titres. C'en était presque à se demander comment aurais-je pu trouver mon prénom parmi cet amas inutile de fioritures riddicules, traces d'un monde auquel je n'ai jamais vraiment appartenu... On m'a prénommé, à la naissance, Joseph Alister Emmanuel Robert de Bratford, futur comte de Bratford. Ce titre, si pompeux, je ne l'ai jamais utilisé et ne me suis jamais présenté en tant que tel. Il n'y avait que mes parents arrogants pour me donner ce titre, ce qui me faisait toujours l'effet d'ongles grattant la surface d'une ardoise. Je préfère me présenter en tant qu'Alister, voilà tout, ou encore Docteur Bratford, puisque c'est mon métier.
    Age :
    Il est certain que vous n'arriverez jamais à deviner mon âge véritable, puisque je resterai figé à jamais à l'âge de 35 ans. 35 ans. C'est le nombre d'années que j'ai vécues en ce bas-monde, des années bien trop courtes pour mourir aussi jeune, si vous voulez mon avis. Mais j'ai eu comme qui dirait une ''deuxième chance''. Je suis né pour mourir, comme tout le monde. Mais moi, je suis mort pour vivre. Je n'ai pas une vie. J'ai une existence. Et si on compte mes années de vie et d'existence, il y a exactement 380 ans que je foule le sol de cette planète, et je ne suis certes pas près de m'en aller. Je suis un vampire: je devrais donc vivre pour toujours. Et encore, selon mes faux-papiers, j'ai 30 ans, puisqu'on me dit souvent que j'ai l'air bien plus jeune que mon âge véritable... Mais vous, mortels et humains que je soigne, votre opinion est nettement partagée. Selon vous, mon visage d'ange me rajeunit. Puis vous m'entendez parler, d'une manière si ancienne que vous ne vous rappelez même pas avoir entendu quiconque parler de cette façon. Vous ne vous entendrez jamais pour deviner mon âge..
    Date de naissance :
    Pour la plupart des gens, la date de naissance est quelque chose de très important. Ils célèbrent avec joie le fait qu'ils ont un an de plus lorsqu'ils sont plus jeunes, et plus ils vieillissent, plus ils souhaiteraient oublier qu'ils prennent de l'âge. Personnellement, être âgé d'un an de plus ou de moins ne change pas grand chose, un an de plus ou de moins, à mon âge... J'ai trois dates de naissance différentes, et elles sont toutes d'importance. Je suis né un soir de novembre glacial, selon ma noble mère. Elle ne m'a raconté qu'une seule fois les douleurs de l'accouchement ainsi que la joie féroce qui l'avait possédée dès qu'elle avait aperçu mon visage de nouveau-né. C'était le jour au cours duquel traditionnellement, les âmes des défunts revenaient sur Terre, soit le 1er novembre de l'an 1628. J'ai par la suite vécu pendant 35 ans dans mon pays natal, l'Angleterre. Je suis par la suite ''né'' pour la deuxième fois le 25 décembre 1663, soit mon anniversaire de vampire. Mais selon l'état de Washington et mes faux-papiers, je suis né en 1978, plus précisément le 13 mars.
    Lieux de naissance :
    Dis-moi ce que tu manges, je te dirai d'ou tu viens... Je dirais plutôt parle-moi et je te dirai d'ou tu viens... En effet, mon accent britannique me trahira probablement dès que vous m'entendrez. Oui, je suis effectivement natif de Grande-Bretagne. J'ai vu le jour dans la belle ville de Bratford, celle dont je porte le nom. Aujourd'hui, cette cité autrefois si puissante n'existe plus. Tout de cette ville a été complètement brûlé et remplacé. Une autre ville importante l'a remplacée, la cité Carlisle (et je ne blague pas, cette ville britannique existe! XD). J'ai commencé mon existence de vampire dans la belle ville de Londres, plus précisément dans une chambre d'une auberge aux côtés d'une folle. Je n'ai jamais remis les pieds à Londres...
    Nationalité(s) :
    Je suis Britannique. Britannique d'origine et de naissance, et aussi selon mes faux-papiers déclarant également que je suis âgé de 30 ans. Cependant, je suis aussi citoyen américain en raison des nombreuses années que j'ai passées ici. Eh oui. Je peux voter =P
    Occupation :
    Vous le réaliserez très rapidement si jamais vous avez à faire un tour à l'hôpital de Forks, là ou je travaille depuis mon arrivée ici. Depuis bien longtemps, et même avant ma mort, j'étais fasciné par la médecine. C'était la possibilité de sauver des vies qui exerçait sur moi cet attrait incroyable. J'ai commencé à étudier en médecine et à pratiquer ce métier avant d'être vampirisé. J'étais excellent dans ce domaine, mais ma transformation a engendré quelques... complications. J'avais beau être le plus motivé des médecins en ville, il y avait toujours cette soif incroyable... Au début, je n'arrivais pas à me contrôler, ou encore à peine. Cela causa une immense tristesse en moi. Mais je me suis entraîné avec une obstination digne des romans. Je me suis pratiqué, je me suis retenu... et je peux maintenant affirmé que le sang n'entraîne plus de réactions en moi. Je suis tellement conditionné que la soif se fait à peine sentir. Je la sens, bien sûr, mais elle est si faible, si diffuse, qu'elle en devient bien facile à ignorer.
    Groupe :
    Vous l'ignorez probablement tous, mais je suis un vampire. Pas n'importe lequel, cependant: le type régulier se balade la nuit et se nourrit du sang de ses victimes. Pas moi. Je n'ai jamais pris de vie humaine afin de me nourrir du sang. J'ai choisi dès le début de ne pas tuer d'innocents afin de subsister. Un jour, par erreur, j'ai découvert une alternative intéressante à ma nouvelle ''condition'': boire le sang des animaux que je chasse. J'ai montré ce nouveau régime ''végétarien'' à ma famille. Donc, je fais partie du groupe We Don't Want To Be Monsters.



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ii- stories of our lives;;
But I know
Not a day goes by that I don’t feel this burn
There’s a point we pass from which we can’t return
I felt the cold rain of the coming storm



    Part I :

    22 au 25 décembre 1663
    Oh ! Petits détails amers dont dépend le destin d'une âme,
    ainsi que tout l'univers connu de cette âme. [Anne Rice]

    Combien de temps a duré cette journée interminable, infernale? Je ne sais pas, je ne sais plus... Comme c'est un souvenir humain, il semble brouillé et imprécis, vu par des yeux faibles dont l'acuité était fort douteuse. Pourtant, de tous mes souvenirs humains, c'est le plus fort, le plus puissant. J'avais alors trente-cinq ans. Je ne sais pas combien de temps, combien de jours, ma souffrance a duré. Il me semble que tout ce temps se contracte en une longue, douloureuse journée. Quelques jours avant Noel, je ne sais plus vraiment quand, je revenais chez moi par l'une des routes les moins fréquentées de Londres, ma ville d'adoption. La neige avait commencé à tomber, je me souviens parfaitement du froid intense qui m'enveloppait alors. Je revenais d'une consultation chez une patiente, et j'étais bien assombri. La patiente en question, une jeune fille de 17 ans, venait de mourir. On avait couru pour venir me chercher, mais quand nous sommes arrivés, il était déjà trop tard... Las et atristé davantage que je ne le laissais paraître, je décidai de prendre un autre chemin que l'habituel, passant plutôt par les ruelles sinueuses et peu fréquentées. Cette décision changea ma vie, car ce soir-là, je rencontrai Sunday. Elle était bien étrange, cette jeune femme... Je marchais dans une rue un peu moins déserte que les autres, et je vis quelques passants fixer un point. Une jeune femme mystérieuse, et belle comme le jour. Elle interpellait les gens, et leur parlait sans se préoccuper de leurs réponses, comme si ce qu'elle disait était bien trop avancé pour eux. Ils semblaient à la fois fascinés et effrayés par sa présence. Je tentais de me faire discret, lorsque son regard croisa le mien. Quelle singulière couleur... Ses yeux sombres comme le charbon laissaient parfois échapper un éclat rougeâtre... Elle me fixa avec une intensité telle que, mal à l'aise, je me demandais si elle pouvait percer mes pensées. Un petit sourire s'étirait sur ses lèvres, car elle devinait mon trouble. Je suspectai qu'elle devait produire le même effet sur les autres. Elle se leva et s'avança vers moi, minuscule et mince. Sa peau blanche rendait la neige presque grise et terne en comparaison. Elle m'examinait, tournait autour de moi. Étrange, comme tout le monde venait de disparaitre... Un petit sourire toujours sur ses lèvres, elle décida de me parler.

    SUNDAY - le sang coule sur tes doigts, Alister Bratford...

    Comment pouvait-elle possiblement connaître mon nom? Impossible. Et pourtant vrai. Le sang coule sur mes doigts... Je fronçai les sourcils face à la métaphore. La mort de la jeune fille était effectivement sur ma conscience. Mais comment cette étrange femme aurait-elle pu le savoir? Elle me fixait étrangement, un air gourmand dans les yeux... Elle me regardait presque comme si j'étais quelque chose à manger, en fait... Peut-être aurais-je dû avoir peur. Peut-être me serais-je alors enfui. Mais je sais très bien que je ne l'aurais pas fait. Parce que son visage d'ange et ses yeux si étranges provoquaient en moi une fascination incroyable dont je ne pouvais possiblement me défaire seul. Elle tournait autour de moi, me regardait. Je ne fuyais pas son regard, je l'affrontais, pour me prouver davantage à moi-même qu'à elle qu'elle ne m'effrayait pas. Si étrange... vêtue de loques, mais belle et noble comme la plus grande des reines... Je savais à quoi une reine ressemblait, j'avais maintes fois côtoyé la reine d'Angleterre, femme du roi, cousin de mon père. La mystérieuse jeune femme chantonnait. Des paroles incompréhensibles ressemblant fortement à du grec ancien. Du grec ancien?! Une langue morte depuis bien longtemps, pourtant... Sa voix m'enchantait encore plus, s'il était possible de me piéger davantage dans ses filets. Elle était belle. Belle et terrible, comme l'aurore. Et je sus à cet instant, alors que ses lèvres cramoisies s'étiraient pour la première fois depuis que mon regard s'était posé sur elle, que je la suivrais dès qu'elle me le demanderait. Et sa demande ne tarderait pas, apparemment. Elle ne s'était pas offusquée que je n'aie pas répondu à sa remarque, étant soit habituée qu'on fasse semblant de l'ignorer ou ayant depuis bien longtemps compris que les réponses sont parfois inutiles, que l'on en dit beaucoup en étant muet. Ma bouche était fermée, je décidai de la conserver ainsi.

    SUNDAY - chercheras-tu à me suivre si je pas, Alister Bratford...?

    Encore une fois, elle semblait lire dans mes pensées. Une impression qui m'aurait fort déplue, si cela avait été quiconque d'autre: j'appréciais ce dernier refuge inviolable... Mais pour elle, cela semblait si naturel qu'il me sembla également naturel de ne rien dire, de faire comme si je ne le savais pas. Je me souviens parfaitement bien de la suite. Comme prévu, elle se releva avec la plus grande des grâces de cette Terre et partit. Et bien sûr, subjugué comme j'étais, je la suivis immédiatement, l'esprit empli de son enivrant parfum et de sa douce présence teintée du plus féroce des dangers qui soient. Elle m'emmena avec elle. C'était une ruelle sombre, mais il faisait encore jour. Et tout ce que nous fîmes fut de nous contempler mutuellement, les yeux dans les yeux. Les heures passèrent, et la nuit arriva. Je ne remarquai rien, même pas son visage qui s'écartait du mien. Mais je sentis la douleur de la morsure, pire que tout ce que j'aurais pu imaginer. Mais je n'aurais jamais pu m'attendre à l'atrocité qui allait suivre, non...


Dernière édition par Alister Bratford le Sam 6 Déc - 5:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ALISTER } fini(:   ALISTER } fini(: EmptyJeu 4 Déc - 0:59
    La douleur. Douleur. C'était tout ce que je ressentais. Mes yeux étaient fermés. J'avais tenté de les ouvrir, mais cela ne m'avait nullement aidé. Un voile rouge était là, cachant ma vision, préparant probablement mes futurs yeux de vampires. Mais cela, je ne le savais pas. Tout ce que je savais, c'était que je souhaitais mourir plus que tout au monde. Je voulais plus que tout au monde hurler qu'on me tue. Néanmoins, je n'avais pas la force, pas la cohérence de créer des mots avec les hurlements déchaînés que je poussais. Tout en moi n'était que douleur. J'avais l'impression d'être une plaie vivante, sanglante. Le feu en moi parcourait tout mes canaux, mon esprit était occupé par la douleur et par elle seule, tellement centré sur elle que je ne parvenais meme plus à penser sous forme de mots, simplement sous forme de plusion ou de sensations. À vrai dire, j'aurais nettement préféré mille morts plutôt que de subir cette atrocité une seconde de plus. J'aurais préféré être brûlé vif, il me semblait que cela serait cent fois préférable, et jamais aussi douloureux... Des dizaines de charbons ardents me griffaient l'intérieur alors que je hurlais de plus belle, certain que je devrais pour cette souffrance recevoir la palme des martyrs. Des heures. Des dizaines d'heures... voilà ce que ce supplice dura...

    Quand j'ouvris les yeux pour la première fois, je vis à l'autre bout de la pièce sombre une jeune femme environ dans la trentaine, pâle comme la neige et plus belle encore qu'une déesse grecque. Comparés au sien, les visages d'anges de Boticelli ressembleraient à des gargouilles... Ses yeux rouges me scrutaient avec attention et... intérêt? Je voyais tout avec une précision incroyable: le relief du plafond, les particules de poussière flottant dans l'air, et entendais tout ce qui se passait: je pouvais même différencier toutes les démarches au son. En comparaison, ma vision passée lui semblait sombre, floue. Sunday. Elle s'appelait Sunday, me révéla celle qui m'avait transformé. Et elle m'emmena devant un miroir. Magnifique. C'était le mot. J'étais d'une pâleur de neige, et semblait à la fois si gracieux et si fort... Mes yeux lui firent cependant peur. Des yeux rouges, luisants comme de la braise ardente...

    Part I.5
    Je ne suis pas resté longtemps avec elle. Je finis par me rendre compte que nos caractères, bien trop différents, ne feraient que nous détruire. Aussi ai-je décidé, un jour, de la quitter. Ou donc ai-je atterri? Chez les vampires de Pennsylvanie, la royauté des vampires. Mais je n'ai jamais bu la moindre goutte de sang humain. Dès le début, cela me répugnait. Sûrement est-ce ma bonté naturelle et mon sens strict du respect de la vie qui ont incarné en moi un désir profond de protéger mes proies dites ''naturelles''. Je n'en sais rien. Mais j'ai fini par quitter le clan de Pennsylvanie également. Je n'ai cependant jamais été un solitaire complet. La solitude me sied bien, tant que je peux être en contact avec des gens. Cependant, je craignais pour leur vie... Ce n'est que bien des siècles plus tard que je me décidai à créer un compagnon, Declan, qui était en train de mourir à l'hôpital... Je le fis pour sa mère mourante, qui me fit jurer d'utiliser TOUS les moyens en ma possession pour le sauver. Ainsi l'ai-je sauvé. Ou condamné? Je ne le sais pas... Ce jour fut l'un des plus importants de ma vie. Mais rien ne se compare à celui au cours duquel j'ai trouvé Jayden...


    Part II :


    Brisée. La jeune femme était anéhantie, presque morte. Ses signes vitaux étaient presque inexistants, son coeur battait faiblement et à intervales si irrégulières que je craignais qu'elle ne mourrait dans quelques instants à peine... Elle était pâle, ensanglantée, et allait bientôt mourir. Si belle, malgré tout le sang qui la recouvrait... je n'avais ressenti une telle émotion qu'une fois dans ma vie: le jour au cours duquel j'ai rencontré Sunday. La même douloureuse fascination, et le même besoin pressant de l'avoir avec moi... Mais elle n'était nullement un vampire, mais plutôt un être de chair et de sang, dont l'attraction étrange n'était pas un don accordé par un vampire, mais plutôt un talent naturel. Un être de chair et de sang, si fragile... qui était en train de mourir là, sous mes yeux. Je ne pouvais tout simplement pas la laisser ainsi. Peut-être quelqu'un d'autre, mais elle, certainement pas. Je venais de la trouver, je ne la laisserais certainement pas mourir. Agir. Vite. Comment? Comment la sauver? Ses signes vitaux étaient si faibles, son coeur allait bientôt lâcher... Je me demandai soudain si je saurais m'arrêter, si je plongeais mes dents dans la chair si tendre de son cou, le seul endroit ayant été miraculeusement épargné... Le seul fait de penser que je ne puisse pas m'arrêter, que je prenne sa vie par erreur, me répugnait. Mais elle allait mourir si je ne faisais rien... Aussi la pris-je dans mes bras, murmurant à son oreille les excuses les plus déchirantes qui soient... allais-je le regretter? Mais surtout, le regretterait-elle? La vie de vampire était si différente de la vie d'humain... Je me ressaisis et approchai ma bouche de son cou, juste en-dessous de sa mâchoire délicate. Mes dents la mordirent. Non. Je la mordis. Le vampire, le vrai, sortait, rugissant et triomphant... La Bête en moi me commandait de sucer son sang jusqu'à la toute dernière goutte, d'emporter ainsi sa vie... Mais je savais que si je cédais, plus jamais je ne pourrais retourner à ce que des siècles d'efforts avaient accompli. Le goût de son sang sur ma langue faisait que j'en voulais plus. Je continuais de pomper sa vie avec mes dents, lui enlevant son sang... Et la bête triomphait... elle allait mourir, j'étais en train de la tuer... Non. Je ne le ferais pas... Cet acte fut probablement le plus difficile et requérant le plus de volonté... Retirer mes dents, laisser agir le poison... Retirer mes dents de ce sang, qui faisait de moi un véritable vampire... j'avais goûté au sang humain. Et comparé à celui-ci, le sang animal était infect. Je m'écartai rapidement, les yeux fous, rougeoyant presque, me semblait-il... Je ne l'avais pas tuée. Savourant ma victoire, celle de ne pas l'avoir tuée (par un miracle de volonté...), je la vis se contracter sous l'effet de la douleur.

    Et c'était reparti...


ALISTER } fini(: Img-2245449aoze ALISTER } fini(: Img-22464755d9m
iii- outside the wall
All because of you
I believe in angels
Not the kind with wings
No, not the kind with halos
The kind that bring you home
When home becomes a strange place


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Alister Bratford
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MessageSujet: Re: ALISTER } fini(:   ALISTER } fini(: EmptyVen 5 Déc - 3:37
Salut!
J'ai terminé! (:
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: ALISTER } fini(:   ALISTER } fini(: EmptyVen 5 Déc - 14:01
Avant toute chose, je te souhaite la bienvenue ici, et je te remercie pour ton inscription. xD

Franchement, il n'y a rien à redire sur ta présentation. J'adore ta façon d'écrire, et le personnage est parfaitement joué. Le coup de la ville en Angleterre m'a bien fait rire. xD Et merci pour les compliments sur le design!

Pense juste à remplir ton profil, et activer ta feuille de personnage stp. Sur ce, il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu parmis nous!

VALIDE
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: ALISTER } fini(:   ALISTER } fini(: EmptyVen 5 Déc - 20:18
Bienvenue sur le forum !!
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MessageSujet: Re: ALISTER } fini(:   ALISTER } fini(: EmptySam 6 Déc - 5:37
(je sais pas si j'ai le droit de poster... si c'est pas le cas, sincèrement désolée..)
Merci beaucoup! :)
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MessageSujet: Re: ALISTER } fini(:   ALISTER } fini(: Empty
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