Prelude To Damnation
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 You're All I Need - Part I[ Enea ]

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Declan Bratford
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MessageSujet: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyJeu 4 Déc - 0:17

You're All I Need - Part I[ Enea ] 082

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{ Enea & Declan }


    On peut passer toute une vie a chercher quelque chose, toute une éternité. Puis, passer a coté une fois que l'on a trouvée cette chose tant éspérée. Elle était ma déstinée, elle était ma force, tout chez elle me faisait me sentir vivant bien que pourtant je ne le sois pas le moins du monde. Bien que je ne le sois plus dorénavant. Depuis que mon regard avait croisé le siens, des que mon nez eut percue son odeur, des que mon cerveau eut enregistrée l'image de son visage, je n'eus plus de cesse que de ne penser a elle. J'aurais pu fuir a des kilomètres de Forks que son odeur ne m'aurait pas quitté. Elle me hantait littérallement. Son visage ne quittait plus mes songes et, tant de questions se bousculaient a présent dans ma tète. Tant de questions auxquelles, malgrè moi, je n'avais pas pu avoir la moindre réponse. Ce qui ne me faisait que me faire penser d'avantage a elle. Jusqu'a ne plus pouvoir penser a rien d'autre qu'a elle. Je n'avais pourtant partagé qu'un bref moment de ma vie avec elle. Après tout, que représentait une heure dans une eternité d'errance ? Elle était pourtant tout ce que j'avais toujours recherché. Elle était celle dont javais besoin. Celle avec qui je voulais partager ma solitude. Tant d'années vides de sens s'étaient écoulées jusqu'a ce que sa présence me donne une nouvelle force, jusqu'a ce que son odeur réveille chacun de mes sens.

    Et, une fois que le choix de notre partenaire était fait, nous ne pouvions revenir en arrière. Nous ne pouvions faire un autre choix.
    J'avais quitté ma famille, mon clan, ma vie, les miens. Pour elle. Pour la protéger du monstre que j'étais mais, je n'avais pas la force. Je n'avais pas assez de force pour lutter contre ce besoin d'ètre auprès d'elle. J'aurais pu parcourir des kilomètres et des kilomètres, franchir d'innombrables frontières, traverser les continents, que son visage ne m'aurait pas quitté... A présent, la solitude était plus vive que jamais. Avant, j'avais beau ètre seul, je ne savais pas ce qui me manquait. A présent, je le savais. Elle. Elle était ce qui manquait a ma vie...

    J'aurais pu me battre, lutter indéfiniment contre l'envie de retourner à Forks, je devais bien m'y résoudre, je n'étais pas assez fort. Et, après a peine une semaine, je revenais dans cette si petite ville ou la pluie tombait sans cesse. Bizarrement, une petite partie de moi n'éspérait qu'une chose, qu'elle ait quitté la ville, qu'elle soit retournait d'ou elle venait, Enea. Cette partie de moi avait bon espoir de ne plus souffrir de sa présence, de ne plus devoir lutter contre l'envie de lui arracher la vie, cette partie souhaitait qu'elle vive, qu'elle soit heureuse, loin de moi, loin du monstre que j'étais... Mais, une autre partie de moi, bien plus forte voulait la revoir, observer son visage, le moindre de ses traits, sentir l'odeur de son sang, telle une mélodie... C'est le coeur lourd. Si tenté que j'ais encore un coeur, que je conduisais, étrangement lentement comparé a d'habitude, en direction du lycée. Il pleuvait, comme toujours dans cette petite bourgade, ce qui expliquait que j'y réside. Que nous y résidions. Et, les essuis glace de ma voiture battait la vitre aussi lentement qu'il le leur était permis. Je n'étais pas pressé d'arriver la bas, pas préssée d'avoir la réponse a la question que je me posais. Aux questions que je me posais. Serait elle toujours la ? Et pire encore, aurais je toujours cette indéniable envie de la tuer ?

    Je ne tardais pas a avoir la réponse a ma question. Arrivant sur le parking avec cinq minutes de retard, je constatais que je n'étais pas le seul a ètre en retard. La jeune lycéenne était en train de taper a coups de pied dans un vieux 4X4! Malgrè moi, cette image me fit sourire. J'arrétais le moteur de la voiture, ouvris la portière et descendis du véhicule. La pluie s'était quelque peu calmée mais, elle bruimait toujours. J'entendis Enea prononcer quelques jurons alors que, silencieusement je m'approchais d'elle.


    " - Tu sais que tu vas ètre en retard en cours ? Il parait que le professeur de biologie a horreur des élèves qui trainent sur le parking avant de venir assister a son cours! " Affichant un large sourire satisfait, je croisais les bras contre mon torse tout en m'adossant contre sonvéhicule.

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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyJeu 4 Déc - 21:36

Ce matin là, il pleuvait à torrent, et bien que cela n’était pas une réelle surprise, je ne pus retenir un soupir consterné. Cela faisait à peine une semaine que j’étais revenue dans ma ville natale, qu’il me tardait déjà d’en partir, ne serait-ce que pour revoir le soleil, ou même le ciel bleu. Qui pouvait aimer habiter dans un endroit pareil ? Sincèrement, c’était quelque chose que je ne concevais pas, ou plutôt, que je refusais de concevoir. Si cela ne tenait qu’à moi, je ne serais jamais revenue, et pire, j’aurais tout oublié de cet endroit. Mais j’étais incapable de me montrer égoïste, et j’étais bien trop encline à culpabiliser pour laisser mon frère seul, suite à la mort de mon père. Tout était d’ailleurs si vide, ici sans lui, et il m’arrivait même de l’imaginer au milieu de nous. Parfois, si je fermais les yeux, j’arrivais même à deviner les réactions qu’il aurait eu, ou les paroles qu’il aurait prononcé. Bien sûr, sitôt que l’illusion disparaissait, mon cœur douloureux me ramenait à la réalité. J’avais parfaitement conscience du pathétique de la chose, ou même du manque de maturité de ma réaction, moi qui d’ordinaire surprenais tout le monde par mon côté adulte. Mais peut être que pour une fois, je voulais juste réagir comme quelqu’un de mon âge, et me lamenter sur mes malheurs. Ou plutôt, sur l’un d’entre eux, surtout qu’il était connu que chacun avait une manière bien à lui de gérer son deuil.


Ce fut la sonnerie de mon téléphone portable qui m’arracha de la contemplation de la fenêtre, et je sentis la panique monter légèrement lorsque mon cerveau enregistra l’heure. J’étais en retard, très en retard même, et cette réflexion me fit courir dans la maison pour attraper mes affaires. Je détestais me faire remarquer, et arriver la dernière en classe n’était pas vraiment le meilleur moyen pour me fondre dans la masse. J’avais d’ailleurs battu tous les records de vitesse pour me préparer, comme je pris le volant peu de temps après. La maison familiale se situait un peu en retrait du centre ville, mais étant donné que tout était petit ici, j’arrivai à destination relativement vite. Le parking était déjà désert, et les quelques élèves qui restaient, franchissaient avec hâte les portes d’entrée du lycée.

Au volant de mon vieux 4x4, je me garai sur un emplacement, aussi prudemment que possible, et ce, pour deux raisons. La première, certainement la plus importante, était que je ne voulais pas créer un accident, douée et chanceuse comme j’étais, je serais probablement capable de détruire une bonne partie de l’établissement. Et la seconde raison non négligeable, était le bruit inquiétant qu’il y avait depuis quelques mètres. Coupant le contact, je descendis de ma voiture, et en fis le tour rapidement. Il ne me fallut pas longtemps pour repérer le problème : ma roue avant droite était en lambeau, si bien que je me demandais comment j’avais fait pour rouler avec. Furieuse, je ne pus me retenir de shooter dedans, essayant d’évacuer ma frustration, bien que j’étais en tout point non violente. Je m’interrogeai sur mes options, à savoir aller en cours, ou m’occuper de ma voiture, quand il surgit de nul part. Il n’avait fait aucun bruit, même minime, qui m’aurait annoncé son arrivée, si bien que lorsqu’il parla, je ne pus m’empêcher de sursauter. Il était adossé avec décontraction contre ma voiture, et comme à chaque fois que je le voyais, je fus subjuguée par son visage parfait. C’était à se demander s’il était réel, ou si au contraire, mon cerveau me jouait des tours. Mais j’étais à quatre vingt dix pourcent sûre que je n’avais pas assez d’imagination pour l’inventer. Je me perdis dans la contemplation de ses traits, oublieuse du reste du monde, si bien qu’il me fallut quelques instants pour me rendre compte qu’il attendait une réponse.


« Hum… » clignant des yeux, je tentais de focaliser mes pensées, cherchant dans le tréfonds de ma mémoire ce qu’il avait dit. « Je sais que je suis en retard, mais mon pneu est foutu ! »

Ma phrase était sortie sur un ton un peu plus révolté que je ne l’avais voulu, mais c’était révélateur. Je détestais tout ce qui touchait de près ou de loin à la mécanique. Pour moi, une voiture devait marcher, et le reste ne m’appartenait pas. Heureusement d’ailleurs, vu comment je n’étais pas douée avec mes deux mains.

« Toi aussi tu es en retard » contre-attaquai-je, récupérant au passage un peu plus d’assurance dans ma voix.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyJeu 4 Déc - 23:22

    Ne pas pouvoir lire dans ses pensées était tout a la fois, une chose frustrante et, pssionnante. Pour la première fois depuis des années, je ne ressentais pas l'impression que j'espionnais des choses qui ne me regardaient pas, pour la première fois, je n'avais pas cette sensation de culpabilité a l'idée de violer l'intimité de quelqu'un. Et, cela ne me donnait que plus envie d'aller vers elle. Tout en me mettant mal a l'aise. Il est tellement simple de savoir ce que les gens pensent de vous, de prévoir leur réactions, quand vous connaissez leurs pensées. En ce qui concernait Enea, j'avancais en territoire inconnu. Comme un pauvre ètre humain. Tel un mortel. Ce que j'aurais tant voulu rester et ètre encore. Alors, les choses seraient bien plus simples. Je n'aurais pas a me cacher, je n'aurais pas a mentir. Je pourrais ètre reellement moi mème avec elle. Sans avoir peur de la blesser, sans avoir peur de lui faire du mal... Sans que cette odeur, flottant partout autour d'elle, ne me rapelle qui j'étais. Un prédateur. Un monstre censé la tuer.

    Elle était la, devant moi, si fragile, si vulnérable. Je n'avais qu'a tendre les bras pour lui rompre la nuque, pour lui arracher la vie et m'abreuver de son sang. Ce sang qui me narguait et m'appelait. Je la dévisageais, songeur, tandis qu'elle en faisait autant. Elle me regardait, passivement, sans émettre le moindre son. Je n'en perdais pas mon sourire. La regarder me fascinait tellement. Je savais que je ne devais pas, que la était tout sauf une bonne idée, que je devais lutter contre mon instinct, contre mon désir, que je devais ètre bien plus fort et tourner les talons... Mais, une partie de moi ne voulait plus la quitter. Plus jamais. Cette semaine passée loin de Forks a ne plus penser qu'a elle m'avait semblée durer encore plus longtemps que ces cent dernière année. Et enfin, je me sentais en phase avec moi mème. Enfin, j'avais envie de sourire. Elle était si attendrissante a s'énerver toute seule contre sa voiture. Cela ne me fit que sourire d'avantage mais bientot, devant le ton qu'avait pris sa voix, je retrouvais mon sérieux et me redressais pour me tenir a ses cotés. Je contemplais le pneu en mauvais état en pensant qu'il me serait si simple de soulever l'avant de la voiture et de réparer ca en un tour de bras... Ce que je ne pouvais pas faire en sa présence. Ni en la présence d'aucun humain d'ailleurs pour ètre exact. Une de nos nombreuses règles. Malgrè moi, mon regard divergea vers elle et, je regrettais aussitot de ne pas pouvoir partager mes secrets avec elle. C'était aussi pour son bien après tout si je ne pouvais rien lui dire. Et puis, je ne voulais pas qu'elle ait peur de moi... Finalement, chassant toutes ces idées de ma tète, je passais une main derrière ma nuque, comme si de rien n'était et soupirais légéremment tout en prononcant quelques mois d'une voix détachée...


    " - En mème temps, tu aurais une voiture plus récente, tu n'aurais pas de problème de ce genre... " Je m'approchais du véhicule. " Bon sang mais tu as participé à un rallye ou quoi pour abimer à ce point la ta jante ? "

    Lorsque sa voix se fit de nouveau entendre derrière moi, je ne pus réprimer un large sourire amusé tout en retournant lentement mon visage vers elle. Tout en gardant ce sourire, je finis par lever les yeux aux ciel d'un air réfléchit. " Et bien techniquement, j'ai mème une semaine de retard donc, je ne suis plus a ca près! " Mon regard ambré se reposa sur elle, cherchant instinctivement a croiser son regard. Je ne pouvais pas lire ses pensées, je devais me contenter de déchiffrer ses expressions, son regard mais après tout, cela me suffisait car, je me sentais incapable de me lasser de la contemplation de ce si doux visage...
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyVen 5 Déc - 0:53

Penchant la tête légèrement sur le côté, j’écoutais sa voix harmonieuse, ayant plus l’impression qu’il chantait qu’autre chose. Mais lorsque mon cerveau imprima ses paroles, je pris un air renfrogné, n’aimant pas réellement ses sous entendus sur ma voiture. J’aimais mon 4x4, et même s’il n’était pas tout jeune, je ne voulais pas l’échanger contre une autre voiture neuve. Dans cette ville, il se fondait dans le décors, ce qui était parfait pour moi.

« Ma voiture est très bien comme elle est » protestai-je, n’ayant cependant que peu de poids face à lui. « Et je n’ai rien fait du tout, je me suis contentée de venir de chez moi à ici. »

Je haussai les épaules, dans un signe désinvolte, et fortement blasé. A la longue, je devenais habituée de ce genre de situation, mais j’avais bien trop la flemme de lui expliquer pourquoi. Ou plutôt, pour être honnête, j’étais bien trop occupée à l’observer pour être capable d’aligner plus d’une phrase à la fois. Une fois de plus, son teint blanc m’intriguait, et je me demandai brièvement s’il était possible que quelqu’un soit aussi livide que lui. Pourtant, j’étais réputée pour avoir un teint plus que pâle, ce qui déclenchait souvent l’hilarité des gens lorsqu’ils apprenaient où j’avais vécu ces dernières années. Mais lui, il battait tous les records. Soupirant, je m’accroupis devant mon pneu, me demandant si mon visage avait un air aussi lamentable que je l’imaginais.

« Je vais appeler mon frère pour qu’il s’en occupe » soupirai-je, hautement blasée. « Il est hors de question que je mette mes mains dedans, et je suppose qu’il doit bien y avoir un garagiste dans cette foutue ville. »

Je fis une légère grimace, trahissant ma répugnance face aux réparations qui s’imposaient. Lorsque je relevai la tête, j’eu un léger sursaut de surprise. Je ne m’étais pas attendue à la voir aussi prêt de moi. Nos regards se croisèrent, et je fus surprise de voir que ses yeux n’étaient pas comme dans mes souvenirs. Aujourd’hui, ils étaient ocres, plus clairs qu’il y a une semaine, où ils approchaient du noir. Je fronçai les sourcils, comme ses paroles me ramenèrent à la dernière fois que je l’avais vu, justement.

« Oui, c’est vrai que tu es parti du lycée. »

Mon Dieu ! Mon ton était-il aussi amer que je l’avais perçu ? A coup sûr, il allait tiquer à ma remarque, mais ce n’était pas bien important. J’avais déjà eu à faire avec sa colère, ce fameux dernière cours ensemble, et je n’avais pas compris comment j’avais pu déclencher autant de haine chez quelqu’un, alors que je ne lui avais jamais parlé. Cela m’avait beaucoup perturbé, beaucoup plus que je ne voulais bien me l’admettre, et le lendemain, j’avais même rassemblé mon courage pour le confronter. Tout ce que j’avais voulu, c’était comprendre cette haine, et savoir ce que j’avais fait de mal. Mais il n’était jamais venu, et voilà qu’aujourd’hui il revenait, tel le messie qui arrive en ville. Quelque part au fond de moi, son culot déclenchait ma colère, mais qui hélas était aussitôt apaisée par ma joie de le retrouver. Secouant légèrement la tête face à tant de stupidité de ma part, je me dépêchai d’enchaîner une autre phrase.

« Qu’est ce qu’il t’es arrivé, d’ailleurs ? » l’espace d’un instant, je me demandai si ma curiosité serait justifiée, avant de continuer d’un ton tout aussi égal. « Tu as fais une sacrée sortie au passage. »

J’aurais pu tout aussi bien préciser que sa réaction avait été mémorable, mais j’étais certainement bien trop froussarde pour pousser plus loin. Même si je ne savais pas ce que je redoutais le plus : sa colère, ou qu’il parte à nouveau. A bien y réfléchir, c’était probablement la seconde option qui me semblait la plus dure à envisager, ce qui me renvoya à nouveau sur mon comportement irrationnel. Je ne le connaissais même pas, alors pourquoi je semblais incapable de rester loin de lui ? J’étais ridicule, à croire que cette ville me rendait absolument folle à lier. Mais pourtant, je levai mon regard vers lui, espérant obtenir des réponses, y compris aux questions que je n’avais pas posées.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptySam 6 Déc - 15:54

    Le léger sourire dessiné sur mes lèvres s'élargit quand elle paru outré que je critique l'état de sa voiture. Traversant les années, j'avais appris les plaisirs de la vitesse, les plaisirs de la mécanique automobile, les plaisirs que peuvent procurer les voitures... Leur beauté, leurs carosseries, les secrets enfermés par leur moteur... Les voitures et, la musique étaient les seuls plaisirs que j'avais. Année après année, j'avais bien du trouver un but a ma vie, une raison de continuer a vivre malgrè les années qui n'avaient pas d'impact sur mon apparence. Et, je dois bien avouer que je ne comprenais pas vraiment que l'on puisse aimer rouler dans une telle épave. Mais qu'importait, l'esprit de certains ètres humains restaient pour moi un mystère. Surtout celui d'Enea. Et surtout maintenant. J'avais rencontrés tant de personne qui n'aspiraient qu'à la richesse et au luxe, qu'à un besoin de reconnaissance, à une envie d'attirer tous les regards... Elle ne faisait visiblement pas partie de ceux la. Pour aimer un tel engin, il fallait vraiment ne pas aimer les voitures, ni mème les richesses de ce monde... Qu'importe.

    Je dévisageais la demoiselle sans pour autant perdre mon doux sourire, mi moqueur, mi passionné par la contemplation de son visage. Son petit air outré ne la rendait que plus adorable. Elle passa alors près de moi pour venir s'accroupir devant la voiture. Je la suivais du regard, incapable de la quittait des yeux. Comme à elle mème, elle annonca qu'elle allait appeler son frère. Je froncais légéremment les sourcils, mi intrigué, mi décontenancé par cette idée. Je croisais les bras contre ma poitrine et proposais.


    " - Hum, tu sais, je m'y connais un petit peu en voiture. Et changer un pneu n'est pas quelque chose de bien difficile! " Je souriais, moqueur devant son air dégoutté à l'idée de s'occuper elle mème de sa voiture. " De plus, il n'y a qu'un seul garagiste dans le coin du coup il en profite pour pratiquer des prix vraiment élevé. " Je me tus soudainement avant de détourner mon regard vers le lycée silencieux. Puis, d'un ton hésitant, je repris. " Si tu es d'accord, je te raménerais chez toi ce soir et euh... " Je reposais mon regard sur elle, toujours aussi hésitant puis, le son de ma voix, ne reflétant plus la moindre assurance se fit de nouveau entendre. " Je me chargerais de ta voiture après... " Je passais ma main derrière ma nuque, conscient que je devais avoir l'air d'un parfait ètre humain en pleine adolescence. Cette idée ne me fis que sourire d'avantage. Pour la première fois depuis bien longtemps, j'avais un soupcon d'impression d'ètre un ètre normal. J'avais éspérée cette sensation depuis tant d'années que j'étais incapable de ne pas sourire, ce qui devait paraitre légéremment idiot. Je n'avais pas vraiment eu l'intention de lui proposais cette idée. Je souhaitais mème plutot tenter de prendre mes distances avec elle mais, allez savoir pourquoi, une occasion s'était présentée à moi de lui proposer une sorte de 'rendez vous' si l'on peut appeler cela comme ca. Une occasion de la revoir. De passer d'avantage de temps avec elle. De me rendre utile à ses yeux. Malgrè mes bonnes intentions, je n'étais décidemment pas assez fort pour lutter contre mes désirs de passer d'avantage de temps avec elle.

    Mais, mon léger sourire disparu bientot face à un sentiment de malaise. Mon visage se fissura en une sorte de grimace, ma bouche légéremment entr'ouverte alors qu'aucun son ne se décidait a en sortir. Boutade. Que pouvais je bien répondre à sa question ? Après tout, comme un idiot, je venais de moi mème mettre le sujet qu'il ne fallait pas sur le tapis. Je ne m'étais pas vraiment attendu a ce qu'elle réponde du tac au tac, me demandant ou j'avais bien pu passer cette dernière semaine. Je détournais donc a nouveau le regard. Une sorte de malaise s'était donc installé entre nous. Elle, visiblement génée d'avoir osé se montrer légéremment aigrie face a mon départ et aussi empréssée de me poser la question qu'elle venait de poser. Quant à moi, je réalisais qu'en une semaine, je n'avais mème pas une fois pris le temps de réfléchir à une excuse tangible que je pourrais lui offrir, à elle ou a tout autre personne qui me demanderait ou j'étais passé, pourquoi j'étais partis... Du coup, un silence pensant s'installa. Mes yeux, toujours posé sur un point immaginaire, un peu plus loin derrière elle, je sentis son regard inquisiteur sur moi. Je me décidais donc a la regarder de nouveau mais, je ne souriais plus, loin de la. Mon regard s'était fait plus doux, plus sérieux et, le son de ma voix avait retrouvé tout son calme lorsque je m'éxprimais.


    " - J'ai du monter dans le nord... Pour des raisons personnelles. " Je froncais les sourcils, moi mème peu convaincu par mes propos. Mais, je ne lui avais pas mentit, j'étais monté jusqu'en Alaska rejoindre un autre clan de vampires pour des raisons qui m'étaient personnelles et que je ne pouvais évidemment pas partager avec elle. Mon regard devenant plus tendre, je m'efforcais de lui sourire, éspérant qu'elle comprenne qu'elle ne devait pas me poser d'avantage de questions à ce sujet... Puis, je baissais les yeux vers le pneu de la voiture, évitant ainsi son regard, avant d'ajouter...

    " - J'éspère ne pas trop t'avoir fait mauvaise impression... " Malgrè tous mes efforts, le son de ma voix s'était fait triste et empli d'espoir pour la réponse que je souhaitais entendre. Mais, une partie de moi éspérais que je lui avais fait mauvaise impression, voire mème que je lui ais fait peur car, dans ces cas la, je n'aurais a faire aucun effort pour me tenir a bonne distance d'elle puisque cela s'imposerait...
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptySam 6 Déc - 21:18

Je pouvais sentir son regard dans mon dos, mais pourtant, je ne me retournai pas. Pas que je n’en avais pas envie, mais je savais qu’à partir du moment où je croiserai son regard, je ne serais plus capable de réfléchir, et encore moins de former des phrases cohérentes. Je commençais d’ailleurs à penser qu’il avait une sorte de don pour hypnotiser les gens, ou si c’était juste son charme qui agissait. Mais lorsqu’il parla, je ne pus cependant me retenir bien longtemps, et comme à chaque fois, je me perdis dans la contemplation de ses yeux. Et encore une fois, il me fallut toute ma volonté pour enregistrer ses paroles.

« Serais-tu en train de te moquer de moi ? » je tentai de prendre un ton menaçant, en plissant les yeux, mais je devinais que je n’avais pas grand chose d’effrayant. « Je connais la théorie pour changer une roue… c’est juste que je trouve ça insupportable. » avouai-je, rougissant et me sentant bête.

Je trouvais cette manie de rougir franchement insupportable, et cela me révoltais que je puisse être autant transparente pour tout le monde. Comme si mes actes ou mes paroles n’étaient pas assez ridicules, je devais en rajouter une couche en rougissant, et montrer mon absurdité à tous ceux qui auraient pu la manquer. Je le regardai alors qu’il me proposait de me raccompagner chez moi, incrédule. La semaine dernière, il me fuyait comme si j’étais la peste réincarnée, et maintenant, c’était le contraire. J’en étais limite à me demander si j’étais en face de la même personne, ou s’il souffrait d’un dédoublement de la personnalité. Mais bien sûr, je gardai ce genre de réflexion pour moi même, ne tenant pas à déclencher une guerre.

« Heu… oui, pourquoi pas » bégayai-je, ne sachant quoi répondre. « Mais tu n’es pas obligé de t’occuper de ma voiture, enfin j’ai un frère… ce n’est pas son rôle ? »

Je me perdis un instant dans mes pensées, songeant que Luke allait moyennement aimer la plaisanterie. En même temps, il avait prétendu être heureux de me retrouver, non ? Alors il était temps qu’il l’assume. Secouant légèrement la tête, je reposai mon attention sur Declan, observant son air étrangement… nerveux ? Je devais forcément me tromper, ou alors, il y avait une explication logique, qui ne découlait pas de moi. Qu’est ce que j’aurais bien pu faire, encore ? Soudainement, le sol me sembla passionnant, comme je me mis à le fixer, laissant un silence pesant s’installer entre nous. A coup sûr, il allait me trouver tellement ennuyeuse, qu’il allait finir par m’abandonner au milieu de ce parking, seule avec mon pneu en vrac. Curieuse, j’écoutai cependant d’une oreille distraite son explication vaseuse à propos de son départ, enfin si on pouvait appeler ça une explication. Car des raisons personnelles, ça voulait tout dire, et rien dire à la fois. Pourtant, je ne relevais pas, sachant parfaitement que d’un, je n’obtiendrai rien de plus, et de deux, qui étais-je pour lui demander des comptes ? La réponse était simple : je n’étais personne, et cette idée me déclencha en mon fort intérieur une vague tristesse. Fronçant aussitôt les sourcils, je bougonnai doucement, me trouvant une fois de plus ridicule. Ne m’avait-on pas prévenu qu’aucune fille ici ne semblait l’intéresser ? Alors pourquoi je m’entêtais à vouloir me rapprocher de lui comme ça, à vouloir le connaître davantage ? Je ne savais pas si ce n’était que de la curiosité, ou si ce besoin ne faisait que me servir d’excuse.

Je n’eu cependant pas vraiment le temps de continuer à me torturer l’esprit, qu’il parla à nouveau. Son ton, devenu si triste soudainement, m’interpella, et je levai les yeux vers lui pour croiser son regard. Mais il se borna à regarder mon pneu, et je ne pus m’empêcher de soupirer de frustration.


« Pourquoi, ça aurait de l’importance si c’était le cas ? » secouant légèrement la tête, je me forçai à garder un ton égal, tentant ainsi de dissimuler une véritable question.

Je ne savais pas si c’était moi, ou si mon imagination s’emportait une nouvelle fois, mais la tournure de notre conversation devenait franchement étrange. Mais en même temps, tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à lui, semblait aussitôt anormal, et je ne serais même pas surprise si c’était fait exprès. Jetant un coup d’œil vers le lycée, je fronçai les sourcils, partagée sur ce que je devais faire.

« Je ne sais pas s’il ne vaudrait mieux pas que je sèche le premier cours… » soupirai-je, tout en regardant ma montre. « Enfin, ce qu’il en reste, vu l’heure qu’il est. »

Non loin de nous, une voiture arriva à toute allure, et se gara en trombe. Levant les yeux au ciel, je ne commentai pas, trouvant plutôt gênant la manière qu’ils avaient de nous dévisager en passant près de nous. Dès mon arrivée dans le lycée, j’avais remarqué à quel point la famille Bratford attirait l’attention sur eux. Alors quand l’un d’entre eux parlait à un autre élève, j’imaginais la surprise que cela pouvait causer… ou la jalousie, à voir la tête de la fille qui était parmi eux. Baissant la tête d’un air embarrassé, je préférai regarder à nouveau mes pieds, que de soutenir son regard.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyDim 7 Déc - 2:09

    Bizarrement, lorsqu'elle se tourna vers moi, je ne sus dire si je l'avais vexée ou non. D'abitude, c'était tellement facile de savoir ce que pensait reellement les gens que, de ne pas pouvoir le faire avec Enea me mettait doublement mal a l'aise. Peut ètre aurais je du m'excuser des remarques faites quant a sa voiture ? Peut ètre n'aurais je pas du insinuer que changer une roue était quelque chose de relativement facile. Je ne savais vraiment pas réagir avec elle, de quelle facon agir, quoi dire. C'en était déconcertant et troublant. Finalement, elle vira au rouge, ce que je trouva des plus charmant. Ce que moi, si pale de peau, ne pouvais plus me permettre. Comment voulez vous rougir si votre sang ne vous le permet pas ? Ou plutot, votre absence de sang humain. Perdu dans ma contemplation, je souriais sans m'en rendre compte d'un sourire passionné mais, je n'en répondais pas pour autant a ses propos.

    Finalement, elle accepta que je la ramène chez elle après les cours, proposition que je lui avais faite sans vraiment me soucier des conséquences. Imaginons que je ne sois pas aussi fort que je le pense et que je la tue dans la voiture. Il n'y aurait aucun témoin, personne pour m'en empécher. Je prenais, pour elle, un risque inconsidéré en lui faisant cette proposition et, une partie de moi le regrettait deja. Alors que l'autre partie était heureuse de savoir que, quoi que nous réserve cette journée, je la reverrais le soir mème. Courtois, je lui offris un nouveau sourire, plus conventionnel qu'autre chose. Puis, je laissais échapper un léger rire.


    " - Si je ne me trompe pas, tu es la soeur de Lucas Warrens et, je pense qu'il a d'autres choses a se préoccuper que de changer des pneus mais après tout, c'est toi qui voit! " Mon regard s'était de nouveau fait moqueur alors que deja je m'inquiétais des questions qui risquaient de découler de mes paroles. Je n'étais pas vraiment censé connaitre son nom, bien que tout le lycée n'est parlé que de ca avant son arrivée. Après tout, ce n'est pas tous les jours que des nouveaux habitants s'installent a Forks. Et, j'étais encore moins censé savoir qui était son frère. Quoi qu'après tout, peu de gens en ville portaient leur nom. Mais, sans Nathanael, je n'aurais certainement pas fait le lien de moi mème.

    Quoi qu'il en soit, une question bien plus cruciale s'offrit bientot a moi. J'allais finir par croire que cette fille avait été créée pour me poser des colles. Ce genre de questions ou l'on ne peut pas vraiment répondre mais auquelle il est impossible de ne pas répondre. Une fille censée se serait contentée de répondre par un oui ou, par un non. Du genre 'non, tu ne pas fais mauvaise impression' ou, l'inverse. Mais non, il fallait que mademoiselle retourne cela en question. Je la regardais alors, bouche bée, me demandant ce que j'allais bien pouvoir répondre. Est ce que cela avait de l'importance ? Bien plus qu'elle ne pouvait le croire. Malgrè moi, je tenais deja à elle et avait peur d'avoir gachée une hypothétique amitié en me conduisant comme un rustre personnage. Et, d'un autre coté, je voulais qu'elle se méfie de moi afin de ne pas m'évertuer, a moi seul, a prendre des distances avec elle pour ne pas lui faire du mal. Alors que répondre à sa question ?

    Un léger sourire géné s'échapper de ma bouche puis, je finis par répondre.

    " - Disons simplement que je n'ai pas pour habitude de me montrer impoli. C'est donc juste une question de fiérté. "
    Comme a mon habitude je tentais, plus ou moins habilement de détourner la question pour ne pas a avoir a y répondre de front, dissiper soupcons et malaises. Mon sourire était redevenu plus confiant mais cela fut de courte durée. Une odeur familère se fit sentir non loin et, levant la tète en direction de l'entrée du parking, je retrouvais tout mon sérieux en un seul instant.

    Mais, la voix d'Enea me rappela a la réalité du moment alors qu'elle annoncait qu'elle songeait a ne pas aller a son premier cours. Un large sourire se dessina sur mon visage et, d'une voix moqueuse, je demandais.

    " - Cela fait a peine une semaine que tu es arrivée et tu sèches deja les cours. Bizarrement, je t'aurais classée parmis les intellos plutôt que parmis les rebelles m'enfin... " Je levais les yeux au ciel sans pour autant perdre mon sourire.

    C'est a ce moment la qu'une voiture arriva a toute vitesse au milieu du parking, passant non loin de nous. Les passagers de ladite voiture nous dévisagèrent. Je froncais les sourcils tout en faisant un pas vers Enea. Trois jeunes de la Push dont l'un laissait échapper une odeur des plus nauséabonde. Je ne sais pas vraiment ce qu'il faisait par la et, je ne comptais pas m'éterniser pour le savoir. Il y en avait toujours un ou deux pour passer aux abords du lycée et fureter alors que l'accès a l'établissement était strictement interdit aux personnes externes. Mes sourcils froncés, ne devaient pas ètre des plus rassurant mais, je ne pouvais pas me comporter autrement alors que tous trois se posaient mille et une question sur la raison qui me poussait a ètre seul avec une humaine. La colère commencait a m'envahir comme elle commencait a les envahir eux. Ils garèrent leur voiture sans pour autant nous quitter des yeux et, j'en fis de mème. Dans quelques instants, le plus agé d'entre eux viendraient nous aborder pour soi disant la souver de moi. Mais, je ne lui ferais aucun mal. Je n'en avais pas la moindre intention. Loin de la. La portière coté conducteur s'ouvrit. J'attrappais alors la main d'Enea sans vraiment réaliser que la froideur que dégageait ma peau risquait de lui mettre d'avantage la puce a l'oreille mais, je n'avais pas vraiment le temps de penser a cela des a présent. Je ne voulais pas m'attirer d'ennuis. Ils savaient qui j'étais et, ne tarderaient pas a venir me chercher des ennuis, de peur que je ne cherche a rompre ce satané traité.

    Me penchant alors lentement vers la jeune étudiante, sans pour autant cesser de me concentrer sur leurs esprits, je lui demandais d'une voix des plus douce.

    " - Une ballade en forèt, ca te tente ? "
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyDim 7 Déc - 15:54

Je ne pu retenir un soupir de consternation. Même lui savait qui était mon frère, c’était pour dire à quel point cette ville était incapable de rester en dehors des histoires familiales. Dès mon premier jour d’arrivée, on m’avait sauté dessus, moi qui détestais cela, et j’avais rapidement compris les gens en savait plus sur moi-même que les membres de ma propre famille. Ils avaient attendu mon retour avec plus d’impatience que mon propre frère, et l’interprétant comme le retour de la fille prodigue. S’ils savaient la vérité… Et malgré moi, tous ces commérages, car ce n’était rien d’autre, avait le don de me mettre hors de moi. J’aimais bien trop ma tranquillité et la discrétion pour entrer dans leur jeu, et je devais mettre mes nerfs d’acier à l’épreuve pour ne pas réagir.

« Oui, je suis bien sa sœur » répondis-je, avec un petit sourire forcé, et je me contentai d’hausser les épaules en guise de réponse pour le reste de sa phrase.

La vérité, était que je détestais être dépendante des autres, et passer ainsi pour quelqu’un de fragile. Déjà que j’étais douée pour m’humilier, je m’estimais assez grande pour prendre soin de moi même. Mais surtout, je ne voulais pas que quelqu’un comme lui se sente obligé de faire quoi que ce soit pour moi. C’était encore un sentiment ridicule, j’en étais parfaitement consciente, mais comme tout le reste, j’étais incapable de l’arrêter. Mais bien sûr, il était hors de question que je l’admette, c’était bien trop embarrassant, et je me faisais assez remarquer comme ça sans avoir besoin d’en rajouter une couche.

Je ne relevai pas non plus lorsqu’il m’annonça que ce n’était qu’une question de fierté, et retins de justesse un soupir. A quoi m’étais-je attendue ? A ce que ma réaction ait une quelconque importance ? Plus les minutes passaient, et plus je me montrais stupide, et je n’allais pas tarder à remporter un quelconque concours dans cette catégorie. Fronçant les sourcils, je me mis à le fixer d’un air stupide. Moi, une première de classe ? Est-ce que je ressemblais de près et ou loin à une intello, avec ses lunettes toujours sur le nez, les cheveux pas coiffés et sales, et des bouquins plein les mains ? Ou alors ils n’étaient pas pareil à Forks, mais je repoussai aussitôt cette éventualité, comme mon premier jour me revenait en mémoire. C’était justement un de ces intellos qui m’avait accueillie, et qui ne me lâchait plus. Je me demandai brièvement comment j’allais pouvoir continuer à le repousser sans le blesser d’ailleurs, cet intérêt qu’il semblait avoir pour moi était absurde. Mais cependant, Declan n’était pas si loin de la vérité. J’étais trop peureuse pour sécher, et risquait une heure de colle. Mais une autre peur – tout aussi grotesque – dominait la première.


« Je déteste avant tout me faire remarquer » avouai-je en baissant la tête, sachant que je n’allais pas tarder à rougir. « Et arriver 15 minutes après le début du cours, n’est pas le meilleur moyen pour passer inaperçue. »

Si je ne voulais pas prêter attention à la voiture qui venait d’arriver, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il en était de même pour Declan, dont je sentais la colère littéralement émaner de son corps. Surprise, je le vis faire un pas vers moi, et, levant les yeux vers son visage, je fus frappée par le masque de colère qu’il portait. Ses traits étaient devenus durs, ses sourcils froncés ne faisaient qu’accentuer son regard, et un éclair mauvais traversait ses pupilles devenus maintenant plus foncées. N’importe qui l’aurait trouvé des plus menaçant, et serait même parti loin de lui. Mais pourtant, je ne bougeai pas de ma place, me sentant en parfaite sécurité, aussi étrange que cela pouvait paraître. Jetant un coup d’œil rapide vers les nouveaux arrivant, je n’en reconnu aucun, bien que je pouvais dire par leur physique qu’ils venaient de la Push, la réserve indienne située à côté de Forks. Une foule de questions me traversaient l’esprit, et j’allais d’ailleurs tenter d’obtenir des réponses, quand il m’attrapa la main. D’abord, son contact me choqua. Sa peau, froide et dure comme de la pierre, me paraissait pourtant douce et agréable comme du satin. Bien que j’étais parfaitement consciente d’avoir la mauvaise réaction, pressentant que j’aurais du être rebutée par ce rapprochement, je ne pu que m’émerveiller devant ce toucher, montrant force et délicatesse en même temps. Mais ensuite, un autre détail me frappa. Ce contact n’était pas amical, ni même affectif. Il était… protecteur ? Défensif ? Cela me laissa pantoise, comme je ne savais pas vraiment quoi en penser, ni expliquer ce soudain revirement. Il fut le premier de nous deux à briser le silence, et, d’une voix douce et hypnotique, il me proposa de le suivre. Son éclat de colère avait même disparu de ses yeux, qui s’étaient fait doux et suppliant à la fois. L’espace d’une seconde, mon esprit fut à nouveau vide, et je le regardai stupéfaite, ne comprenant pas comment il s’y prenait. Il aurait pu obtenir tout ce qu’il voulait de moi, et sans réfléchir, j’acceptai.

« Heu...oui. Oui, si tu veux » bégayai-je, acquiessant d’un hochement de tête.

Il fut plus prompt à réagir que moi, et, n’attendant pas une seconde de plus, il m’entraîna aussitôt vers l’épaisse forêt, qui bordait le lycée. Je me laissai tirer, bien trop concentrée sur mes pieds, afin d’éviter de trébucher, pour penser à autre chose. Mais sa soudaine urgence, que je sentais irradier de tout son être, avait le don de me rendre dubitative.
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyDim 7 Déc - 20:48

    Etrangement, Enea paru génée que je sache qui était son frère mais, elle ne s'étala pas sur le sujet et, moi non plus. Pourtant, j'aurais tant aimé comprendre cet air qui s'était dessiné sur son visage. Qu'est ce que cela importait de toute facon. En sa présence, je me entais bien plus humain que d'accoutumé alors, je devais profiter de cette chance qui m'était offerte d'ètre un peu plus normal que d'habitude. Pourtant, j'aurais tant voulu pouvoir la comprendre, tout savoir d'elle, lui poser mille et une questions...

    Je n'eus a poser aucune question que deja, elle me révélait plus d'informations sur elle, me donnant plus d'indices pour me permettre de la comprendre. Et, ce fameux indice me fit sourire malgrè moi. Elle n'aimait pas se faire remarquer. Contrairement a la plupart des lycéens qui juchaient le sol de n'importe quel établissement scolaire au monde. Elle était différente des autres. Tellement différente qu'elle n'en était que plus fascinante. N'importe quel ètre humain révait secrétement d'avoir son heure de gloire, d'ètre reconnu et appréciait par les siens, qu'on parle de lui... Pas elle. Elle était... Comme nous. Elle cherchait juste a se fondre dans la masse. Elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle. Et cette idée, cet infime point commun me fit sourire.

    J'allais rétorquer a sa remarque quand la voiture se gara a quelques places de la, nous arrachant a ce petit moment de solitude que j'aurais préféré voir s'éterniser. Je saisissais la main d'Enea dans la mienne, comme si je voulais seulement la protéger, la préserver. Mais, c'était bien plus que ca. Je ne voulais pas la quitter, je ne voulais pas la laisser seule avec eux. Ils représentaient surement, pour elle, moins de danger que je n'en représentais moi mème mais, je n'avais pas envie d'ètre séparé d'elle, plus maintenant. Et, je ne voulais pas non plus lui offrir de nouvelles raisons de se poser toutes sortes de questions a mon sujet si je m'éclipsais d'un coup, sans raison apparente. Quoi qu'elle ne semblait pas ètre stupide et devinerait aisément mon empressement a m'éloigner d'ici...

    Elle ne broncha pas quand ma peau glacée toucha la sienne. Mais, encrant son regard dans le mien, je crus la voir perdre pied, ne plus comprendre ce qu'il se passait, se poser mille et une questions ou, au contraire, ne plus parvenir a réfléchir, ce qui ne me rassura pas d'avantage. Après tout, c'était l'effet que j'étais censé produire. Rendre mes proies incapable a la réfléction afin de les entrainer au loin pour leur oter la vie. Et, alors que je l'entrainais vers le bois alentours, c'est cette idée qui m'effleura l'esprit. Au mème instant, des bribes de pensées des jeunes de la Push parvinrent a mon esprit. Ils pensaient ce que je ne craignais qu'ils ne pensent. Que j'emmenais Enea afin de la tuer. Mon regard ne put que s'assombrir d'avantage alors que j'accélérais le pas en trainant la jeune femme derrière moi. Elle finit par trébucher. J'avais sans doute trop accélérer le pas, ne prenant pas une assez juste mesure de la rapidité d'un humain moyen. Je me retournais donc d'un geste vif, la rattrappant avant qu'elle ne touche le sol. Elle releva les yeux vers moi, nos regards se croisèrent et, l'espace d'une seconde, je pus lire l'incompréhension dans ses yeux. Je ne pouvais rien dire, rien lui avouer, c'était contraire à nos règles. Mais, présentement, la situation m'échappait. Je ne pouvais décemment pas la laisser la, ils la rattrapperaient et la mettraient en garde contre moi. Elle se méfierait et me fuierait peut ètre. Quelques secondes durant, j'envisageais l'idée que c'était peut ètre la meilleure solution mais, je ne pus me résoudre a la lacher. Mes yeux refusaient de quitter son regard. Je la relevais lentement alors que deja, une voix se faisait entendre non loin.


    " - BRATFORD! "

    Je ne quittais pas Enea des yeux alors que ma main, hésitante, remontait vers son visage pour carresser subrépticement sa peau. Mon regard s'était voilé de douceur et de tristesse alors que je cherchais une issue possible et favorable a chacun de nous. Elle ne pouvait pas assister a ca, elle ne devait pas savoir. Il en allait de notre sécurité a tous. De la sienne et de celle des miens, de ma famille. Je fermais les yeux quelques secondes, la faisant passer derrière moi afin de la protéger du mieux que je le pourrais.
    Deux silhouettes apparurent alors à l'orèe du bois. Je me raidissais, tout en tantant de rester calme. Je ne devais pas effrayer Enea.


    " - Je croyais que nous avions un traité Bratford ? "
    " - Il n'a pas été rompu que je sache! " Un léger rire sarcastique s'échappa des lèvres de mon interlocuteur. Tandis que ses pensées rebondissaient dans mon esprit en un echos assourdissant.
    " - Bien sur, tu la raccompagnais simplement chez elle, c'est ca ? " Levant les yeux au ciel d'un air réfléchit, je finis par acquieser d'un simple signe de tète. Et soudain, sans que je ne comprenne vraiment ce qu'il venait de se passer, le jeune homme face a nous bondit pour, en l'espace d'une fraction de seconde, retomber sur le sol, à a peine deux mètres de nous, transformé en une éspèce de créature tout droit sortie des pires films d'horreur...
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyDim 7 Déc - 22:03

Si la main de Declan ne tenait pas fermement la mienne, j’aurai pu penser qu’il cherchait à me semer. Il allait beaucoup trop vite pour moi, et j’en étais à me demander comment quelqu’un pouvait marcher aussi rapidement, et surtout sans trébucher. Ce qui n’était pas mon cas, évidemment, car malgré toute ma concentration, il ne fallut pas longtemps avant que je m’emmêle les pieds dans une racine, et que je manque de tomber. Laissant échapper un petit cri, je plissai le nez, en attente de la douleur, qui viendrait probablement avec la chute. Mais au lieu de cela, je sentis deux bras solides m’attraper par la taille en un temps record, tellement vite en réalité, que je vis à peine le mouvement. Ouvrant les yeux ronds dans l’incrédulité, j’oubliai presque de respirer devant la soudaine proximité de Declan, mon cerveau étant incapable de former une seule pensée cohérente. Au loin, quelqu’un héla son nom, mais j’étais bien trop préoccuper par ce brusque rapprochement pour m’en soucier, surtout quand sa main effleura ma joue. Son contact était électrisant, et laissa une trace invisible sur son passage. Je fus incapable de dire un seul mot, ni même de faire un seul geste, bien trop concentrée sur son regard, qui était à nouveau envahit par une tristesse aussi surprenante que déstabilisante. Je m’attendais presque à ce qu’il s’excuse, bien que je ne voyais pas vraiment la raison. Toujours aussi silencieusement, il me remit sur pied, et il fut le premier à briser le lien. Je profitai du fait qu’il ferme les yeux, pour reprendre mes esprits, tachant d’analyser ce qu’il se passait.

Qui étaient ces personnes qui nous avaient suivis, et qui se tenaient maintenant non loin de nous ? En voulaient-ils à Declan, cherchaient-ils à obtenir quelque chose de nous, ou étaient-ils tout simplement des amis ? Je repoussai aussitôt la dernière hypothèse, quand il se mit entre eux et moi, les bras légèrement écartés, me protégeant manifestement d’un danger invisible, mais imminent. Bien que je n’en saisissais pas la pleine mesure, j’étais assez lucide pour le remarquer, ce qui n’eut que pour conséquence de me perdre davantage. Dans un geste futile pour soulager la soudaine raideur que je sentais émaner de son corps, je posai une main dans son dos, l’effleurant à peine, mais gardai le silence. Parfaitement consciente que son calme n’était que apparence tandis qu’il répondit d’un ton mesurée, je n’avais pas vraiment besoin de bien le connaître pour devenir que sous son air imperturbable, il bouillait littéralement. Me penchant légèrement sur le côté pour voir ceux qui nous faisaient face, j’ouvris la bouche pour demander ce qu’ils pouvaient bien raconter. Quel traité ? C’était une plaisanterie ? Mais je n’eu pas le temps de former des mots, et, gardant la bouche ouverte, le visage figé dans le choc, je vis la silhouette d’un des jeunes devenir soudainement floue, laissant place à un gigantesque animal… Comme mon cerveau enregistra la vision d’horreur, je tentai aussitôt de mettre des mots dessus. Un loup ? Beaucoup trop gros. Un ours ? Beaucoup trop agile. Si j’avais cligné des yeux, j’aurai pu pensé qu’un animal – dont la race m’échappait – venait de surgir des bois pour nous attaquer, mais ce n’était pas le cas. Quelque part dans mon cerveau, je m’attendais presque à voir une caméra cachée sortir de derrière un arbre, pour m’annoncer que c’était une blague… une immense plaisanterie ridicule. Mais ce n’était pas le cas, pas plu que j’étais dans un film d’horreur. Le danger s’imposa alors à moi, la panique envahissant mes traits, et raidissant mes membres. J’étais incapable de parler, encore moins de bouger, et quant à former une pensée cohérente, je pouvais oublier.

Parvenant à détacher mes yeux de la créature l’espace d’un instant, je cherchai du regard Declan, espérant qu’il serait plus lucide que moi pour nous sortir de là. Mais je fus choquée par son expression. Penché en avant, il semblait prêt à bondir, et un grognement animal monta soudainement de sa poitrine. Le son était effrayant, et provoqua des tremblements chez moi de la tête aux pieds. Ses mâchoires étaient crispées au possible, et je pouvais presque entendre le grincement de ses dents.


« Qu’est ce que… » je fus incapable de finir ma phrase, qui n’avait été d’ailleurs qu’un vague murmure saccadé.

Si la bête semblait franchement hostile à Declan, je ne pus m’empêcher de remarquer le regard inquiet qu’elle me jetait régulièrement. Un regard inquiet ? Ce n'était pas possible... Secouant la tête, je tentais de réfléchir, cherchant à savoir depuis quand un animal pouvait être aussi expressif. Mais mon cerveau ne m’était d’aucune utilité, bien trop paralysé par l’effroi, et qui n’arrivait déjà pas à comprendre ce qu’il se passait exactement. L’animal fit quelques pas dans notre direction, et, dans un réflexe inutile, je reculai, tombant aussitôt à la renverse et atterrissant sur les fesses. Des grognements sourds roulèrent à nouveau dans la gorge de Declan, qui résonnèrent en moi comme un avertissement. Eberluée, mon regard passait de l’un à l’autre, comme je fus à nouveau immobile, et absolument inutile. Je souhaitais presque m’évanouir, ou me réveiller de ce cauchemar irréel.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're All I Need - Part I[ Enea ]   You're All I Need - Part I[ Enea ] EmptyDim 7 Déc - 22:50

    Tout se passait soudainement tellement vite. L'humain s'était transformé en loup avant mème que je n'ai eu le temps de capter sa pensée. L'instant d'après, je m'accroupissais, en position d'attaque. Ou de défense, selon les points de vue. Tandis que de ma gorge s'échappait un puissant rugissement de ceux que, seuls les animaux sauvages, poussent avant de passer a l'attaque, histoire de prévenir leur adversaire de se méfier. Je n'avais plus qu'une envie, bondir à la gorge de l'animal. Après tout, il était de la race de mes ennemis. Comme j'étais de la race des prédateurs des humains, il était l'un de mes prédateurs. Je devinais ses pensées, je lisais en lui comme dans un livre ouvert. Tout ce qu'il voulait, c'était protéger Enea. Seulement, moi aussi. Mais, pour rien au monde, il n'accepterait de m'écouter, de croire ce que j'avais a lui dire. Et, je n'avais pas vraiment envie de chercher a parlementer avec lui. Il voulait ma mort plus que n'importe quoi au monde, il voulait me détruire, me réduire en pièce. Et pour lui, peu importait la présence d'une humaine, peu importait que je ne lui ais rien fais, que je n'ai nullement l'intention de la mordre. Il avait deja tranché, deja fait son choix. Il ne comprenait mème pas comment nous autre, suceurs de sang, comme il semblait nous appeler, nous pouvions lutter contre nos plus bas instinct. A ses yeux, je n'étais rien d'autre qu'un animal assoiffé de sang. Mais, a bien y voir, présentement, lequel de nous était un animal ?

    La voix d'Enea, tel un murmure, me rappela à la dure réalité, je m'affichais devant elle tel que je n'en avais pas le droit. Cela aurait des conséquences que je n'osais mème pas imaginer en l'instant présent. Je n'avais, de toute facon, pas le temps d'y réfléchir, mon esprit devant rester aux aguets. L'animal fit un pas vers nous, je me redaissais d'avantage, prèt a bondir au moindre geste brusque de sa part. Cela ne tarderait surement pas.

    Quant à Enea, je l'entendis derrière moi, bouger pour tomber. Un nouveau rale s'échappa de ma poitrine. Ne savait elle donc pas tenir sur ses pieds ? Mais, l'inquiétude pris le pas sur la lassitude et, je baissais ma garde pour tourner la tète vers elle et, m'assurer qu'elle allait bien. Ou du moins, qu'elle n'était pas blessée. Car, nulle personne un temps soit peu censée n'irait pas bien en de telles circonstances. En voyant ses pires cauchemards se matérialiser devant ses yeux. Et, pour cela, je ne me trompais pas, elle me dévisageais avec de grands yeux écarquillés d'effroi, j'en eus le coeur déchiré de lui infliger tel spectacle. Elle ne me verrait désormais plus que comme un monstre, un animal de foire et, me fuirait. Bien que cela ne fusse pas vraiment une mauvaise chose au final. Mais, je ne voulais pas qu'elle me voit ainsi, une part de moi voulait qu'elle me voit comme un simple humain, quelqu'un qui aurait pu ètre son ami. Mais, je savais qu'à présent, cela ne serait plus possible. La tristesse m'avait envahit, ainsi que la culpabilité. Celle de lui infliger telle spectacle, mélée a celle de m'exposer ainsi, exposant par la mème, ma famille toute entière. Déballant notre secret a ses yeux de simple mortelle. Je nous exposer a tant de dangers...

    Ces quelques pensées s'étaient répandues en moi en l'espace d'une fraction de seconde seulement, juste le temps que mon regard croise celui de la jeune femme terrorisée. Mais cela avait suffit. Cela avait suffit a laisser une faille dans ma position de défense. Offrant ainsi à mon ennemie une ouverture pour me sauter a la gorge. Ce qu'il fit. Je n'eus mème pas le temps de me retourner vers lui à l'entente de sa pensée que deja il avait bondit. Bombant le torse, le fixant arrivant droit sur moi, je levais les bras pour le saisir au moment ou il en faisait de mème avec moi. Je tombais a la renverse, non loin d'Enea, enserrant l'animal qui m'était tombé dessus. Puis, dans un geste de rage violente, je l'envoyer valser contre un arbre avant de rebondir sur mes pieds tout en attrappant Enea par le bras dans un mème geste. La jeune femme se trouva debout en un rien de temps et, sans mème prendre la précaution de lui demander comment elle allait, je la forcais a s'agripper a mon dos avant de me mettre a courrir a pleine vitesse a travers les arbres. Ceux ci se mirent a défiler autour de nous, quelques branches nous effleurant a peine...


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