Enea Warrens || Stupid Lamb

Let’s start from the beginning.

Nom : Warrens... Ce nom est de tout ce qu’il y a de plus banal et absolument pas assortit à mon prénom, mais tout de même, j’évite de m’en plaindre. Après tout, il y a des noms absurdes, qui frisent le ridicule, alors je m’estime heureuse.
Prénom(s) : Mon prénom, Enea, a été choisi par ma mère. N’allez pas croire qu’il révèle une origine quelconque, ou une signification cachée. Ma mère a simplement eu un coup de cœur alors qu’elle était encore enceinte, et n’a pas hésité une seule seconde. Et je dois avouer que je ne me plains pas trop de son choix.
Surnom(s) : On ne peut pas dire que j’ai vraiment des surnoms, à part peut être quelques un affectifs, donnés par un membre de ma famille. Déjà, mon prénom est bien assez court comme ça, alors j’aurais du mal à imaginer comment le réduire encore plus. Et ensuite, bien on ne peut pas dire que je sois assez proche des gens pour qu’ils aient l’occasion de m’en trouver un. Et de toutes façons, je les en aurais probablement dissuadé.
Age : Je suis âgée d’à peine 18 ans. L’âge de la majorité, ou tout au moins une partie de la majorité, et pourtant, mon indépendance n’est pas encore au rendez-vous.
Date de naissance : Je suis née le 8 Septembre, très tôt le matin, et après une longue journée et nuit de travail pour ma mère. On ne peut pas vraiment dire que je lui ai facilité la tâche, puisqu’il y a eu des complications, mais que voulez vous, je n’aime pas quand tout est trop facile.
Lieux de naissance : je suis née à Forks, et à chaque fois que j’évoque cette ville, j’aimerai qu’elle n’existe pas, ou qu’elle ait été rayée de la carte. Qui a eu l’idée de construire une ville comme celle-ci d’ailleurs ?
Nationalité(s) : [ije suis tout ce qu’il y a de plus américaine. Mon père est né dans le pays, ma mère aussi, et il n’y a même pas un ancêtre quelconque dans notre famille pour ajouter une touche étrangère dans mon sang.[/i]
Occupation : Aussi pathétique que cela puisse être, je suis étudiante en terminale, l’année décisive. D’ailleurs, contraire à beaucoup qui paniquent à l’idée du diplôme qui approche, je suis plutôt contente que tout cela soit terminé.
Groupe : Comme si cela n’était pas évident. Je ne suis rien d’autre qu’un être mortel, tout ce qu’il y a de plus banale dans son genre. Absolument sans défense, dotée d’un équilibre douteux, et d’une malchance pathétique, si bien que je cumule les accidents, me rendant encore plus… humaine. They Can Dazzle Us

What do you live for?

Découvrez Sarah McLachlan!

Surely it was a good way to die, in the place of someone else, someone I loved. Noble, even.
That ought to count for something.I knew that if I'd never gone to Forks, I wouldn't be facing death now.
But, terrified as Iwas, I couldn't bring myself to regret the decision. When life offers you a dream so far
beyond any of your expectations, it's not reasonable to grieve when it comes to an end.

Part I :

Je n’avais jamais aimé Forks, c’est sans doute pour ça que je n’avais jamais regretté la décision de ma mère, qui m’avait conduite loin de cette ville alors que j’étais âgée d’à peine deux ans. D’ailleurs, si cela ne m’avait pas séparé de mon père et de mon frère, je n’aurais jamais plus eu à penser à Forks. Soyons honnête, qu’est ce que cette ville peut avoir d’attirant ? Elle est si petite, que tout le monde se connaît, et ce, depuis des années. Si petite, qu’il est impossible de passer inaperçue, et encore moins d’avoir un seul secret. Si petite, qu’il n’y a pas grand chose à faire, pour ne pas dire rien du tout, et on avait vite fait de tourner en rond. Puis c’est sans compter le temps, qui semble ne connaître rien d’autre que le brouillard, la pluie et la neige. Pour moi qui étais plutôt branchée soleil et sable fin, c’était une véritable torture. Mais il est souvent dit que l’on s’habitue à tout… enfin, c’est ce que j’essayais de me répéter, alors que je patientais dans la salle d’embarquement.

On m’avait toujours dit que j’étais plus vieille que mon âge. Enfin, pas physiquement, parce que pour cette partie, j’étais tout ce qu’il y a de plus banale. Du haut de mon mètre soixante cinq, on ne peut pas vraiment dire que j’attire l’attention sur moi – ce qui m’allait très bien, cependant. Et quant à mon visage, il ne reflétait ni plus ni moins, que celui d’une étudiante ordinaire. J’avais des cheveux bruns mi-longs, que je ne prenais jamais soin d’attacher, mes yeux étaient marrons, et ma peau était d’un blanc impeccable. Ce qui en surprenait plus d’un d’ailleurs, puisque toute fille vivant à Los Angeles se devait être bronzée, à la plastique parfaite, et au moins PomPom Girl dans son lycée. Ce genre de stéréotype m’avait toujours laissé de marbre, et c’est sans doute pour ça que j’avais traversé les années en me fondant dans la masse, sans rien faire pour mes distinguer des autres. Mais quand il s’agissait du comportement, là je ne faisais certainement pas mes 18 ans. Il fallait comprendre le contexte aussi. Ma mère était ce genre de parent, qui se place plus comme la meilleure amie de sa fille, principalement en raison de son jeune âge quand elle m’a eu. Ainsi, on ne peut pas dire qu’elle faisait office de figure parentale, et pourtant, il fallait bien qu’une de nous deux assume ce rôle. C’est comme ça que je suis devenue rapidement plus mûre que les enfants de mon âge, et que j’ai pris soin de ma mère. Mais cela ne nous a pas empêché d’être proche l’une de l’autre, au contraire même.

C’est sans doute ce qui a rendu mon choix plus difficile, dans le bon, et dans le mauvais sens. Ma mère allait me manquer, c’était une chose sûre. Mais une question me revenait souvent en tête : comment allait-elle faire toute seule pour se débrouiller ? Certes, elle avait son nouveau mari, mais ce n’était pas pareil. J’avais tenté de chasser mes pensées négatives, pour me concentrer que sur le principal : mon frère. Notre père était mort il y avait moins d’un mois, et cela a été un énorme choc pour nous tous. Il était trop jeune pour mourir, surtout d’un arrêt cardiaque. J’avais encore du mal à encaisser la nouvelle, et il m’arrivait même de la nier, faisait comme si ce n’était pas réel. C’était une réaction lâche, j’en étais parfaitement consciente, mais je n’y pouvais rien, c’était plus fort que moi. Surtout que d’ici quelques heures, j’allais devoir y faire face, et je me demandai brièvement si j’allais être capable de gérer la douleur. Bien sûr, je n’avais pas la réponse, mais je ne pouvais qu’espérer que si ce n’était pas le cas, je serais au moins assez forte pour ne rien montrer.

Toujours est-il que si j’étais là aujourd’hui, assise dans cette salle d’embarquement à attendre mon vol, c’était pour rejoindre mon frère, à Forks. Je ne pouvais pas le laisser seul, ou en tout cas, ma conscience ne me le permettrait pas, et faisant d’une pierre deux coups, je permettais ainsi à ma mère de vivre sa vie avec son nouveau mari. Et quant à moi, bien j’espérais simplement que cette fin d’année de terminale passerait vite, avant que ma santé mentale en soit affectée. Soupirant légèrement, j’observai les gens autour de moi, posant mon regard n’importe où, sauf en direction des vitres. Je savais que ma mère était derrière, pleurant certainement. Je pouvais sentir son regard sur moi, mais pourtant, je fis en sorte que mon visage ne trahisse rien. J’étais suffisamment émotive, pour ne pas permettre de me laisser envahir par ses émotions… sans compter que je pleurerai suffisamment cette nuit comme ça.

La voix de l’hôtesse retentit une fois de plus dans les hauts parleurs, mais cette fois-ci, elle annonça mon départ. Machinalement, je ramassai mon sac à dos, qui me servait d’énorme sac à main pour l’avion, avant de me mettre debout. Comme la plupart du temps, je trébuchai sur mes pieds, signe d’un équilibre inexistant chez moi, et ce fut la chaise à côté de moi qui m’épargna une honte au milieu de la salle bondée. Rougissant, je baissai la tête, et me dépêchai de rejoindre le guichet. Je pourrais être habituée à ce genre de situation, vu que je cumulais les bourdes de ce genre, mais ce n’était pas le cas, et à chaque fois, je ne pouvais m’empêcher de rougir, ce qui rendait le tout deux fois plus embarrassant. Soupirant une nouvelle fois, je tendis mon billet et, sans un regard derrière moi, je franchis les portes. D’un certain point de vue ironique, je pouvais presque entendre ma nouvelle vie m’appeler. Et pourtant, je n’étais pas sûre que ce soit une bonne chose…

Découvrez Claude Debussy!

When you loved the one who was killing you, it left you no options. How could
you run, how could you fight, when doing so would hurt that beloved one? If your
life was all you had to give your beloved, how could you not give it?
If it was someone you truly loved?

Part II :

Mon premier jour au lycée de Forks, je l’avais redouté comme rarement j’avais eu peur pour quelque chose. Même mon entrée en première année de lycée ne m’avait moins paniquée. Mais là, c’était de Forks dont il s’agissait. Moi qui aimais me perdre au milieu de la masse d’étudiant, je n’étais pas prête d’y arriver, vu le peu d’élèves qu’il y avait. Ils se connaissaient tous, avec tous grandis ensemble, mais le pire, était qu’ils m’attendaient tous. Comme je l’avais tant craint, toute la ville était au courant de mon retour, tel l’enfant prodigue. Mon père, qui avait passé toute sa vie à Forks, était une figure connue et respectée de tous, en tant que Chef de police. Ainsi chaque habitant se faisait un point d’honneur à prendre soin des enfants qu’il avait laissé seuls à sa mort, peut importait que les enfants soient assez grands pour s’occuper d’eux même. Mon frère, Lucas, n’était pas quelqu’un de très expressif sur ses sentiments – probablement un trait de famille – ainsi, je ne savais pas vraiment ce qu’il pensait de toute cette mascarade. Mais j’étais sûre de deux choses : il détestait autant que moi, sinon plus, être au centre de l’attention, et il avait beaucoup de courage de les affronter tous les jours, en gardant le sourire. Il allait d’ailleurs falloir que je prenne exemple sur lui, si je voulais tenir toute la fin de mon année scolaire. Dire que je me croyais capable de les affronter, j’avais sous estimé l’étendu de la chose… ou j’avais surestimé la fiabilité de mes nerfs, c’était au choix.

Toujours est-il que j’avais à peine franchi l’enceinte du bâtiment, que j’avais déjà un élève, de type premier de la classe, qui me suivait partout. Je savais parfaitement que j’aurais du me montrer reconnaissante, car grâce à lui, je ne me perdis pas (une première), et je rencontrai tout un groupe, m’évitant ainsi la dure scène du déjeuner en solitaire. Bien que je n’étais pas sûre de savoir ce qui aurait été le mieux sur ce dernier point, mais j’évitais de trop y réfléchir. Chose plus facile à faire que prévu, puisque ma voisine de table, dont le prénom m’échappait complètement, s’était auto désignée responsable de ma culture générale, à savoir me mettre au courant de tous les ragots existants sur les élèves de ce lycée. Ce n’était pas mon type de discussion favoris, mais l’avantage avec ce genre de personne, était que le dialogue était assez limité, m’évitant ainsi de devoir parler et leur raconter les détails passionnants de ma vie pathétique, ce qu’ils attendaient tous bien évidemment. Sirotant ainsi ma cannette de coca, qui était mon seul repas faute d’un estomac très coopératif, je me contentais donc d’hocher la tête de temps en temps, ou de répondre par des monos syllabes.

Et c’est à ce moment que je l’ai vu pour la première fois, entrant dans le self comme aucun élève ne l’avait fait. Ou alors, il a réussit à attirer mon attention, alors que je m’acharnais à ignorer tout le monde. Son pas était assuré, sa démarche gracieuse, ce qui était surprenant pour un homme, mais surtout, son physique était…parfait. Il n’y avait pas d’autres mots pour le décrire, et malgré moi, je ne pouvais pas détacher mes yeux de son visage sans défaut, notant au passage son teint d’un blanc impressionnant, ses cernes noires sous les yeux, et ses yeux si foncés, où il devait être facile de se perdre dedans. Suivant mon regard, ma voisine de table répondit, pour la première fois, à mes interrogations muettes. Il s’appelait Declan Bratford, dernier d’une famille de 5 enfants, tous adoptés par le docteur Bratford. Ses autres frères et sœurs étaient en couple, et je décelais dans la voix de ma narratrice une pointe de désapprobation. Cela ne me surprit pas énormément, Forks était une ville bien trop petite pour les situations inhabituelles. Declan lui était seul, mais personne ici n’était apparemment assez bien pour lui. A cette dernière phrase, je fis mine de tousser pour étouffer mon rire, face au ton blasé qui avait été employé. Brièvement, je me demandai s’il avait repoussé ses avances, comme je reposais mon regard sur lui. Je fus surprise de voir un léger sourire flotter sur ses lèvres, comme si c’était une réaction à la phrase de ma voisine, mais pourtant, il était bien trop loin pour avoir entendu. Je n’eu cependant pas l’occasion de me poser d’autre question, qu’il posa son regard transperçant sur moi. Son expression était de la curiosité, mais pourtant, je voyais nettement la différence avec celle de tous les autres élèves du lycée. C’était comme s’il y avait autre chose derrière ça, mais encore une fois, je n’eu pas le temps d’approfondir cette pensée. Rougissant, je détournai les yeux, trouvant soudain ma cannette de soda fort intéressante.

Quelques minutes plus tard, la sonnerie mit fin à ma pause déjeuner la plus longue de mon existence, et avec un léger soupir, je posai distraitement mon regard sur la table où les Bratfords étaient assis un peu plus tôt. Ils avaient déjà disparu, et curieusement, je fus déçue de ne pas avoir pu l’apercevoir une dernière fois. Puis, me faisant l’effet d’être une adolescente en pleine puberté, je secouai la tête, avant de me relever, et de ramasser mes affaires. Il me restait encore toute une après midi à tenir, avant de pouvoir regagner la sécurité de ma maison, ce qui semblait être une éternité.

What’s about you ?

Avatar : Kristen Stewart
Pseudo : Lily
Fille ou garçon : fille, la dernière fois que j'ai vérifié.
Age : oula! c'est pas quelque chose qui se demande ça!
Votre niveau de RP : minable!
Votre présence sur le forum : tous les jours sauf exception.
Où avez vous connu le forum : hum je suis passé à côté, j'ai vu de la lumière, alors je suis entrée.
Que pensez-vous du forum: blablabla!
Commentaire(s) : hannnnn

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