Prelude To Damnation
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 DECLAN } emery's bloody wicked appartment

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MessageSujet: DECLAN } emery's bloody wicked appartment   DECLAN } emery's bloody wicked appartment EmptyJeu 18 Déc - 0:49

    DECLAN } emery's bloody wicked appartment 011 - DECLAN } emery's bloody wicked appartment 2hzr0wy-1
    && when you don't live forever to paint your friggin ugly walls...
    what do you live for? (=P)


    La jeune fille contemplait son appartement d'un air découragé. Vraiment, celui-ci craignait encore plus que celui qu'elle partageait avec sa mère, dans le ghetto de Londres... Sa mère qui était morte, morte d'une stupide overdose. Emery emmerdait toutes les drogues de la planète. À quoi la jeune fille s'attardait-elle, déjà? Ah oui, son appartement craignos... Elle avait acheté -ou plutôt dévalisé le magasin- des boites de peinture, et comme Emery n'avait pas tellement réussi à se décider, elle avait flambé ses maigres économies en achetant une farandole de pots de peinture. Elle s'en mordrait les doigts plus tard, bien sûr, mais pour l'instant, elle se réjouissait d'avoir autant de peinture (: C'était bien elle, ça, flamber de l'argent pendant sa phase maniaque super positive-je-m'en-vais-me-faire-d'autre-argent-de-toute-façon. Indéfinie et hideuse. C'était la couleur des murs tachés par l'humidité. Ils étaient jaunâtre et bien des taches hésitaient entre le brun merde et le vert caca d'oie. Ce qui avait causé ces taches, Emery ne voulait pas le savoir, mais elle savait que si elle passait une journée de plus entourée de ces murs hideux, elle allait devenir encore plus patraque qu'elle ne l'était déjà. N'empêche que c'était royalement affreux et qu'elle aurait voulu arracher la peinture avec ses ongles... whoooh, on se clame, on a acheté de la peinture exprès, on pique pas une crise parce que les vilains murs sont pas beaux! De quelle couleur seraient ses murs? Vert bouteille? Bleu royal? Em' filait plutôt bourgogne, tiens. Le rouge, c'était une belle couleur, après tout, non? C'était la couleur du sang, de la vie. Nooon! Elle allait les peindre en blanc, gonfler des ballons avec de la peinture et les faire exploser avec des dards, tiens! Comme ça elle aurait un beau mur blanc tout taché de tout plein de couleurs loufoques, parfaitement! Elle s'emportait. Oh, et pourquoi pas un mur à pois? Non, un mur zébré! Non, avec des taches de léopard! Non plus, ça faisait trop... pas dans le style d'Emery. La jeune fille s'assit sur son canapé humide, en profitant pour se calmer un peu et calmer le cours tulmutueux de ses pensées. La jeune fille contempl la pièce. Elle se trouvait dans le salon/salle à manger, et il n'y avait décidément pas de meubles. Un vieux canapé humide qui ne sentait pas bon, une table branlante et un tabouret décrépi. Le tout rehaussé de la somptueuse couleur jaune-brun-merde-caca-d'oie des murs donnait vraiment un effet... spectaculaire. Emery ouvrit une boite de peinture jaune, un joli jaune très fluo, se boucha le nez à cause de l'odeur. Elle devrait se boucher le nez avec une pince à linge, même si ça ferait mal à tout coup... Elle alla fouiller dans les sacs du magasin et y trouva un pinceau qu'elle empoya avec la ferme intention de s'en servir. Emery ouvrit sa porte d'entrée et y traça soigneusement:


    ;;le taudis d'Emery;;


    Voiilàà. C'était joli, non, comme nom d'appartement? La jeune fille eut sa première pensée plus ou moins cohérente de la journée: et si elle appelait Declan Bratford? Nah, mauvaise idée. De un, elle ne le connaissait que depuis une malheureuse petite semaine, et ne se voyait vraiment pas l'inviter à une joyeuse série de repeinturage (xD) du taudis dans lequel elle vivait. Ce serait déplacé, même aux yeux d'Emery. Et puis elle doutait qu'il aurait réellement envie de passer du temps avec elle, elle qui était si... elle ne savait pas trop le mot définissant la raison pour laquelle on ne semblait pas tellement l'aimer. Parce qu'elle était excentrique, quelque peu antisociable, timide, qu'elle ne jurait que par les vieux groupes rock, parce qu'elle semblait toujours avoir une longueur d'avance sur les autres, qu'elle était presque constamment dans une contemplation perpétuelle, qu'elle fixait les autres dans les yeux sans ciller et sans détourner le regard? Peut-être bien. Mais Emery ne voyait pas tellement ce qu'il y avait de si mal à ça. Ah, et de deux, elle ne connaissait même pas son numéro de téléphone, alors c'était fichu d'avance. Pleine d'optimisme, la jeune fille repoussa les rares meubles miteux et recouvrit le plancher (déjèa si sale de toute manière, on se demandait pourquoi elle se forçait à le préserver...-_-) d'une toile en plastique qu'un voisin avait bien voulu lui prêter. Vraiment, elle aurait souhaité que Declan soit là. Malgré le fait qu'elle soit sûre qu'il ne se plaise pas tellement en sa compagnie, la jeune fille trouvait le jeune homme incroyable. C'était le mot. Elle avait développé une grande admiration pour lui, et le cachait très efficacement, bien sûr. N'empêche qu'elle lui dirait bien, un jour. Peut-être que si elle y pensait assez fort, il viendrait? Depuis son plus jeune âge, elle croyait fermement que si on essayait assez, qu'on le voulait assez, tout était possible. Alors peut-être que si elle y pensait assez fort, son subconscient lui ordonnerait de venir la voir. Quoique son subconscient ne pourrait jamais être aussi chiant que le sien, qui lui parlait directement en raison de sa condition de bipolaire. Elle se mit à penser très, très fort son nom, hurlant mentalement Declan, Declan! (échange de pensées entre Emery et son super subconscient affectueusement rebaptisé Josh =P)

    }*_____Tu pourrais pas arrêter de hurler 5 petites minutes, espèce de dérangée?!!__Je te dis qu'il va venir si je le veux assez! Tu m'emmerdes, Josh__Non, TUU m'emmerdes, qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour tomber sur toi...__La ferme, Josh, je lui pose souvent la même question. Ehh, t'as entendu? Qui c'est qui avait raison, mmm?

    Elle était sûre d'avoir entendu quelqu'un cogner à la porte, et espérait que cette personne n'avait pas cogné sur la peinture fraîche jaune fluo. La chanson de Pink Floyd qu'elle avait fait jouer continuait de se faire entendre: Goodbye Blue Sky (L)

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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: DECLAN } emery's bloody wicked appartment   DECLAN } emery's bloody wicked appartment EmptyMar 23 Déc - 0:18

    Il y a certains donc qui peuvent ètre légéremment handicapant. Ce que j'énonce peut paraitre bizarre comme notion. Pour des humains en tout cas. Et mème pour les miens a dire vrai. Les premiers ignorent totalement que certains ètres, sur cette planète, ont des capacités hors du commun, ils ignorent jusqu'au fait que des ètres non humains puissent exister. Pour eux, nous ne sommes que des mythes, les créaures peuplant leurs cauchemards. Et pourtant, chaque jour, nous foulons le mème sol qu'eux, nous marchons dans les rues a leur coté. Et ils en ignorent tout. Alors comment pourrait ils ne serait ce que concevoir que des gens dotés de pouvoirs puissent éxister par dessus le marché ?

    En ce qui concerne les seconds, nous ne sommes qu'une infime partie d'immortels a ètre dotés de pouvoirs. Tous différents. Prenez ma soeur par exemple, Vesper, son pouvoir n'a rien a voir avec le mien. Le mien est lié a l'esprit, le sien à l'avenir. Rien de comparable. Et, il y a bon nombre d'exemples comme ceux ci de part le monde. Et pourtant, nous ne sommes pas tous pourvus de pouvoirs. Ce qui nous vaut l'envie et la jalousie des autres. Ils aimeraient eux aussi avoir des dons qui leur permettraient d'ètre meilleurs dans leur discipline, la chasse. De se sentir supérieurs à leurs semblables.

    Mais moi, moi je ne voulais pas de ce pouvoir. J'y étais prédisposé mais, j'aurais préféré ètre d'avantage normal. Pouvoir me sentir ne serait ce qu'un tout petit peu plus humain. Ne pas avoir ce don qui me permet de lire dans les esprits, d'espionner les gens a leur insue. Cela peut parfois ètre utile, cela peut mème se révéler ètre un passe temps remarquable quand on doit passer toute une décennie seul. Mais, il suffit de regarder les points négatifs du pouvoir. J'entre dans les esprits, j'espionne les gens, je vole leur intimité, leurs secrets, leurs doutes... Et, par dessus le marché, cela ne me fait que me sentir plus monstre, plus différent que jamais.

    Ce matin la, j'avais du conduire Alister Rolling Eyes au poste de police, ceux ci avaient retrouvés quelques cadavres en mauvaise états et, il avait été chargé des autopsies. Cela valait mieux pour nous tous dans ces cas la. Car oui, il ne s'agissait pas de n'importe quel massacre, il ne s'agissait pas d'hommes et de femmes tués par un serial killer lachés dans la nature, ni d'un nounours affamés qui descendaient faire ses courses en ville... Non, il s'agissait de bien pire que ca. L'un des miens, ou plusieurs des miens si j'en croyais les pensées perturbées de mon père, avaient décidés de faire un festin dans Forks. Et, mon père se devait de cacher notre existence, de masquer notre présence. Le fait qu'il soit médecin nous aidait beaucoup pour cela. Il faisait les autopsie des victimes de vampires et nous couvrait auprès des flics. Quant à nous, notre clan, nous nous chargions de détruire ces sanguinaires intrus avant qu'ils ne deviennent une véritable menace, pour nous, et pour la ville elle mème. Les habitants de cette petite bourgade étant devenus nos concitoyens, nous nous devions de les protéger.

    Bref, j'avais donc conduis mon père au poste de police quand, en passant devant un immeuble insalubre, j'entendis une voix hurler mon prénom. Hum. A n'en pas douter, il y avait quelque chose de pas normal la dedans. Mais, peu importait, je réussis a comprendre de l'esprit de qui mon prénom émanait, je garais alors la voiture devant l'immeuble tout en secouant la tète, dépité. Depuis que je l'avais rencontrée, la jeune femme en question m'avait donné pas mal de fil a retordre. Par rapport a mon pouvoir. Tout était si confus, si embrouillé dans sa tète que, moi mème je m'y perdais. La première fois que j'avais eu a faire a elle, je l'avais dévisagé d'une facon qui avait du lui faire un peu peur. Enfin, d'une facon qui aurait du faire peur a n'importe qui de censé. Mais a elle, non. Elle était simplement venu vers moi, comme si de rien n'était, tout sourire, et avait commencé a engager la conversation. Quant a moi, trop omnibulé par cet esprit a déméler, je ne m'en allais pas, je tentais simplement de suivre la conversation qu'elle faisait toute seule. Elle parlait, j'acquiesais. Tout en essayant de comprendre ce qui me semblait incompréhensible. Cette fille était une énigme. Trop d'informations. Trop de confusions.

    Montant les marches de son immeuble, quatre a quatre, ne me guidant que par les cris. Ou plutot les pensées de la jeune femme, je finis par taper à la porte, évitant soigneusement la peinture fraiche qui me brulait le nez et qui, venait d'ètre apposée sur le mur. Bouark, rarement je n'avais eu autant envie de cesser de faire semblant de respirer. Cette odeur était tout simplement nauséeuse. La porte du petit appartemment s'ouvrit enfin sur une Emery tout sourire qui me sauta dans les bras. Je restais immobile, telle une statut, avant d'esquisser un léger sourire et de refermer très légéremment mes bras autour d'elle, tandis que mon regard se promenait a l'intérieur du taudis qu'elle habitait.


    - " Hum. J'aurais peut ètre du amener quelque chose. Ce n'est pas très poli de ma part d'ètre venu les mains vides. Surtout que j'aurais quelques petites bricoles qui encombrent le grenier de ma demeure et qui pourrait meubler d'avantage ce... Charmant logis! " A la fin de mon récit, je grimacais légéremment, hésitant a mettre les pieds a l'intérieur tant j'avais peur que les murs ne s'effondrent sur nous.


HJ : Dsl j'ai raconté nawak xD
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MessageSujet: Re: DECLAN } emery's bloody wicked appartment   DECLAN } emery's bloody wicked appartment EmptyMar 23 Déc - 19:37


    Elle vit le jeune homme, tout sourire qu'elle était. Une drôle de sensation, un large sourire étiré sur ses lèvres... C'était étrange et peu familier, comme quand on reste assis très longtemps et que l'on remarche pour la première fois depuis une longue, longue période de temps. Elle nota l'étrangeté de la sensation de son sourire, et se dit que ce sourire devait être incroyablement crispé, étrange, surtout. Mais Emery était habituée à cette sensation, celle d'être le vilain petit canard, la personne étrange et inhabituelle qui ressortait dans une foule. Celle qui dévisageait les gens et qui entendait son subconscient ainsi ue les anges qui lui parlaient... Comment ne pas être étrange et ne jamais être à sa place? N'empêche que pour la première fois depuis longtemps, elle s'était presque sentie normale auprès de ce jeune homme blanc comme neige. Elle l'avait vu, il la fixait avec un regard d'une intensité qui aurait fait peur à n'importe qui de sain d'esprit, mais pas à elle. Elle ne savait pas ce qui le dérangeait chez elle, mais son regard semblait bien différent de celui des autres quand ils la voyaient. Quand d'autres gens la regardaient, c'était le regard qu'on décerne à quelqu'un ou quelque chose qui ne devrait pas être là, qui n'a pas sa place.


    Mais Declan, lui, semblait plutôt vouloir... comprendre? Cela l'avait intriguée. Car elle avait remarqué que lui aussi, les gens le regardaient en coin, car il était très différent des gens autour, elle l'avait compris. Pas en raison de son apparence exceptionnellement séduisante. En lui parlant, Emery, qui avait le don particulier de faire des connections à partir de rien avait réalisé qu'elle avait en face d'elle une vieille âme. Elle ne comprenait pas et ne chercherait pas à comprendre, puisque ce n'était nullement de ses affaires, mais elle se doutait que par un procédé étrange, elle était face à une âme bien ancienne pour un aussi jeune corps... Et elle avait parlé avec lui, parce qu'il lui inspirait confiance (étrange, non? xP), et lui continuait son dévisagement en répondant évasivement à ses questions. Emery l'avait réalisé: il essayait de comprendre. Elle ne savait pas ce qu'il essayait de comprendre au juste, mais la situation l'amusait grandement. Elle commençait déjà à l'apprécier, ce qui était plutôt rare chez la jeune fille à la personnalité complexe. Les gens ne l'aimaient pas, alors elle était devenue antisociable et avait appris à ne pas aimer les autres non plus...

    Parfois, on réalise que nos idées qui nous paraissaient si brillantes ne le sont pas tellement, tout compte fait. Emery venait de réaliser qu'elle avait fait une énorme gaffe. On a dit qu'il fallait toujours faire attention quand on souhaite quelque chose, car il arrive souvent que les souhaits se réalisent. Faire attention à ce que l'on souhaite. Toujours, et être sûrs que le voeu est justifié et non pas un caprice, ou il pourrait se retourner contre la personne qui l'a souhaité. Emery prenait lentement conscience que son idée, qu'elle trouvait si brillante -et cohérente, pour une fois..- n'était absolument pas intelligente. Quand les gens la voyaient dans la rue, par exemple, ils voyaient une jeune fille belle, blanche, mince, pas très bien habillée, mais habillée simplement et proprement. Rien ne suggérait qu'elle vivait dans ce taudis à l'odeur d'humidité. Cela ne lui plaisait pas du tout, mais ce n'était pas comme si elle avait vraiment le choix. Sa mère était morte d'une overdose il y avait à peine une semaine, et son visage se superposa aux pensées d'Emery: Evanya telle qu'elle était avant de devenir dépendante: une jeune femme si belle, pauvre, certes, mais qui aurait tout fait pour sa fille chérie. Le coeur d'Emery se serra quand elle pensa à sa mère. Mais elle secoua légèrement la tête, déplaçant ses boucles brunes autour de sa tête, ses boucles qui sentaient l'odeur de son shampoing aux agrumes.


    Étrange, comme elle détonait dans cet appartement: propre, à l'odeur de fruits, emportée par la joie par la seule présence du jeune homme, alors que son appartement était sombre, humide, peu meublé... bref, n'importe qui se serait attendu à voir là-bas quelqu'un de sale, répugnant, même. Mais bon. Elle était tout sourire, même si toutes ses pensées se résumaient à idiote, IDIOTE, I-D-I-O-T-E.. Pourquoi diable avoir souhaité qu'il vienne? Et maintenant, il voyait son taudis, il voyait l'endroit dans lequel elle vivait... idiote, IDIOTE, I-D-I-O-T-E. Vraiment, elle avait de ces idées, parfois... Elle se maudit intérieurement, continuant de se traiter d'idiote et réfléchissant à toute vitesse à la meilleure façon de s.arranger pour qu'il sorte. Car visiblement, il n'était pas à l'aise. Merde, merde, merde... La jeune fille possédait la capacité de penser à plusieurs choses en même temps sans être confuse, et elle pensait à ce qu'elle pouvait dire, à comment se sortir de là, à comment le sortir de là, lui, à continuer de se traiter d'imbécile.. bref, le chaos.


    Bon. Un calin? (Quelle personne saine d'esprit ferait cela? XD) C'était la seule idée plus ou moins cohérente qui lui vint à l'esprit. Elle lui sauta carrément dessus, légère comme la maigre jeune fille qu'elle était, et sentit ses bras se refermer légèrement autour d'elle, comme si elle était une bulle de savon qu'il avait peur de crever. Cette comparaison la fit sourire intérieurement. Mais elle était réellement d'apparence fragile: quand les gens la voyaient, ils se demandaient souvent comment elle ne cassait pas sous le souffle du vent... Elle sentit sa peau froide comme la glace, et ne s'en étonna pas tellement. Bof, elle aimait le froid. Elle-même avait des doigts démesurés et continuellement glacés, alors elle n'allait pas pointer du doigt quelqu'un d'intégralement froid, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire... S'il y avait bien une qualité qu'Emery possédait, c'était le fait qu'elle ne jugeait jamais les autres. Lorsque le jeune homme, la tenant toujours dans ses bras, regretta de ne pas avoir emmené quelques bricoles qui trainaient chez lui pour meubler, la jeune fille s'écarta, un air contrit dans le regard, et recula de deux ou trois pas. Elle qui avait continuellement l'air un peu rêveuse, souvent patraque, était soudain très sérieuse. Elle leva les bras, comme pour y englober son appartement.

    EMERY - C'est tout ce que je pouvais me permettre. Pour le moment. Je suis vraiment, vraiment désolée de l'odeur, j'essaie de respirer avec la bouche...

    La jeune fille ouvrit grand la porte du balcon, qui laissa entrer l'air glacial du dehors. Elle l'aurait bien laissée ouverte même pendant son sommeil, mais comme elle ne souhaitait pas particulièrement mourir de froid... L'air s'engouffra dans l'appartement, relevant les cheveux d'Emery.

    [une réaction face à l'odeur pourrait être drôle xD]

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MessageSujet: Re: DECLAN } emery's bloody wicked appartment   DECLAN } emery's bloody wicked appartment EmptyDim 4 Jan - 1:42

    Emery avait quelques points en commun avec moi. En tout cas, elle avait plus en commun avec moi que beaucoup d’humains. A vrai dire, elle avait beau être humaine, elle était bien différente des autres humains. Alors que moi, je n’avais rien d’humains et, tout comme elle, je m’efforçais d’apparaitre humain. Son instinct aurait du lui intimer de fuir loin de moi, il n’en était rien. Elle me regardait comme on regarde un ami, elle passait plus de temps avec moi qu’avec n’importe quel humain. Et pourtant, j’étais tout sauf un humain. J’étais un monstre. Les humains m’admiraient, me regardaient, me dévisageaient, laissaient courir des rumeurs sur moi et sur les miens mais, jamais ils ne s’aventuraient a tenter de devenir amis avec nous. Une partie d’eux ressentiraient le danger mais, cela ne les empêchaient pas de parler, cela ne les empêchaient pas de nous dévisager. Tout comme ils le faisaient avec Emery, ils la dévisageaient comme on dévisage une bête de foire. Et, je dois bien avouer que je faisais comme eux. Elle m’intriguait comme Enea m’avait attiré au tout début, la toute première fois que je m’étais rendu compte de sa présence, avant même que je ne sente son odeur. Ce qui m’avait intrigué chez elle, c’était ses pensées. Ou plutôt, son absence de pensées. Pour Emery, c’était pareil, ce qui m’intriguait chez elle, c’était son flux de pensées. Elles étaient désordonnées, nombreuses et fusaient dans tous les sens. En ce moment même, elle semblait heureuse de ma présence, une partie de ses pensées ne faisaient qu’exprimaient le bonheur, tout comme le laissait refléter son sourire. Mais, une autre partie de ses pensées semblaient n’exprimer que la colère. Pas après moi. Seulement après elle. Elle s’en voulait que je découvre l’endroit ou elle vivait. L’espace d’un instant, je me figeais. Pourquoi avait elle appelé mon prénom. Elle savait que j’avais entendues ses pensées, elle savait que c’était grâce a cela que j’étais ici. Elle m’avait appelé en pensées en sachant pertinemment que je l’entendrais. Si j’avais pu, j’aurais pali mais, j’étais déjà bien plus blanc que la neige. Mais, un certain malaise s’était installé en moi, une sorte de panique à l’idée qu’elle ait pu découvrir l’un de mes secrets mais, il n’en était rien. Elle semblait croire que seule la force de ses pensées avait eu pour objet de me faire venir a elle. Hum… Intéressant. Je la dévisageais plus que je ne devais, plus que la politesse ne m’y autorisait mais, j’avais l’impression qu’en la regardant je pourrais plus facilement déchiffrer ses pensées alors qu’en réalité, il n’en était rien, que je la regarde ou non, tout cela me semblait tout autant désordonné.
    Je croisais alors son regard et me décidais à regarder l’intérieur de son appartement. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal à l’aise de par mes regards insistants sur elle. Elle était déjà bien assez consciente du fait que la plupart des autres êtres humains la dévisageaient et la considéraient comme trop différente d’eux. La contemplation de cet appartement ne fit que me rappeler a quel point j’étais chanceux. Enfin, autant que faire se peut étant donné ma situation d’immortelle ou, plus exactement de monstre sanguinaire voué à l’errance éternelle. Je ne manquais de rien, financièrement parlant. Loin de la même. Nous autres, vampires pouvions accumuler autant de richesses que nous le souhaitions. Nous avions des comptes secrets un peu partout a travers le monde, des richesses de différents âges et de différentes régions du globe. L’errance conduisait a l’accumulation. Ces trésors que nous détenions des années antérieures, nous les gardions. Alister et le reste de ma famille ne manquait de rien. Nous disposions d’une demeure splendide décorée avec des meubles d’époque, des meubles hors de prix. Nous portions rarement deux fois les mêmes vêtements. Le malaise m’envahissait. Je culpabilisais. Je n’avais nullement besoin de tout cet argent, de toutes ces richesses. Elle, si. Elle en avait besoin plus que quiconque, elle ne disposait de rien, de si peu a vrai dire. Et, de si loin que j’avais pus déchiffrer ses pensées, je n’avais pus que comprendre qu’elle était seule au monde, que personne ne l’attendait nulle part. Pas de père. Plus de mère. Elle n’avait que cet endroit. Cet endroit délabré. Et moi, moi je disposais de tout cet argent qui, en cet instant ne faisait qu’accroitre la différence entre elle et moi, ne faisait que me rappeler que j’étais un monstre inhumain. Cet argent lui serait tellement plus profitable a elle qu’à moi.


    « - Alors, on fera comme ca, je me chargerais de t’apporter quelques meubles de mon grenier et tu… »

    Emery venait d’ouvrir la fenêtre donnant sur la rue et, une bourrasque de vent s’était engouffré a travers celle-ci. Le but de l’opération était de me faire oublier la désagréable odeur de peinture. Et, en effet, ce fut l’effet que cela eut. Les vents de la jeune femme se mirent a flotter dans l’air tandis que le vent dansait dans l’appartement, conduisant son odeur jusqu'à moi. Laissant l’odeur de son sang me bruler la gorge, me rappeler que je n’avais pas chassé depuis plus d’une semaine, me tordant l’estomac. Son sang n’était pas aussi attirant que celui d’Enea, loin de la. Mais, la réaction que je redoutais tant ne tarda pas a se faire sentir. Mes lèvres se retroussèrent vivement, laissant apparaitre mes dents aiguisées. Je sentis le venin s’agiter en moi, tout mon être réclamait que je m’abreuve a sa gorge, que je me nourrisse de son sang, que je fasse taire cette faim qui me torturait. Mes yeux avaient surement virés au noir et, je tentais de les fermer pour chasser toutes idées négatives de mon esprit. Qu’est ce que je racontais déjà ? Je n’en savais plus rien, j’avais perdu le cours de ma phrase, le vent continuant de danser autour de moi. L’odeur de peinture, celles de moisi, de renfermé et d’humidité n’existaient plus. Enfin si mon nez, bien plus puissant que celui de n’importe quel être vivant pouvait toujours les déceler, je pouvais déceler l’odeur de n’importe quelle particule de poussières a cet instant mais, a dire vrai, je m’en contre fichais. Ces odeurs n’avaient rien de savoureux, loin de la. Contrairement à celle d’Emery. Seule une seconde avait du s’écouler depuis qu’elle avait finie sa phrase et pourtant, déjà j’avais pris ma décision. Déjà j’étais sur elle…
    Mes mains se posèrent sur la fenêtre alors que la jeune femme l’avait a peine lâchée et, en l’ignorant a moitié, je la refermais. Me forçant a paraitre décontracté, malgré ma faim et la couleur que devait arborer mes yeux, je lui adressais un léger sourire.


    « Si cela ne te gène pas, je préfère que la fenêtre reste fermée, les courants d’air c’est très dangereux pour la santé. Surtout que je sors d’un gros rhume, je n’aimerais pas que tu en attrapes un également. »

    Je souriais toujours, tentant de paraitre le plus naturel possible. Le mensonge était pour nous une seconde nature, nous devions sans cesse mentir afin de protéger notre secret. Les humains ne devaient en aucun cas savoir qui nous étions. Le mensonge était notre protection et comme chacun d’entre nous, j’étais passée maitre dans cet art. Ce qui me dérangeait le plus, c’était qu’elle s’aperçoive de ma gène, du changement de couleur de mes yeux mais, je tachais de ne pas y penser, afin de ne pas paraitre d’avantage mal a l’aise. L’espace d’un instant, je ne pus m’empêcher de réaliser la force de mon mensonge. Comme si un vampire pouvait tomber malade. Quoi que, le souvenir de la maladie qui m’avait coutée ma vie d’humain me semblait encore bien frais dans mon esprit. La seule maladie que j’avais réellement eue en 135 ans. Et pourtant, j’aurais tellement voulu être en mesure de réellement avoir un rhume. Cela ne pourrait que signifier que j’étais vivant, humain. Mais, malheureusement, je ne l’étais plus… A cet instant, mes yeux avaient retrouvées leur couleur topaze, arborant plus de tristesse que de faim.
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MessageSujet: Re: DECLAN } emery's bloody wicked appartment   DECLAN } emery's bloody wicked appartment EmptySam 10 Jan - 3:40

    Parfois, les réactions des gens surprennent. Emery n'avait pas eu l'occasion de fréquenter beaucoup de gens au cours de sa vie, mis à part sa mère, bien sûr. Et sa mère n'était pas particulièrement représentative de son espèce. Toxicomane quelque peu patraque à ses heures, ses réactions étaient toujours bien loin d'être normales. Emery et Evanya formaient donc une étrange paire, mère et fille aussi étranges l'une que l'autre. Aussi considérait-elle ses réactions comme parfaitement normales. Mais elle avait appris à se méfier de ce qu'elle considérait comme normal, surtout face à des gens normaux, justement. Emery le regardait, comme elle dévisageait souvent les gens qu'elle croisait. Il était pâle, pâle comme la neige, à l'instar de la jeune fille. Mais tandis que cette dernière avait un air maladif, d'une peau si pâle qu'on en voit les plus petites veines palpiter régulièrement sous ce masque fin et presque inutile, le jeune homme auquel elle faisait face donnait une toute autre impression. Une impression de force, de puissance. Et comme pour tout le monde, il avait une sorte d'aura, une aura qu'Emery discernait, comme celles des autres.

    Elle comprenait mieux que la majorité des gens ce qui se passait autour d'eux. Un sage n'avait-il pas dit un jour que lorsque le sage pointe la lune, l'idiot ne voit que le doigt? Dans le cas de la jeune londonienne, c'était le cas. Celui qui se tenait devant elle l'amusait en même temps qu'il l'intriguait nettement. Elle l'observait souvent, quand elle n'était pas avec lui. Comme toujours, elle voyait tandis que les autres ignoraient sa présence. Elle avait été impressionnée par ce lycéen qui semblait toujours tellement à l'aise avec les gens, qui les manipulait comme il voulait. Il était l'incarnation même de tout ce qui était assurance et contrôle. Il semblait savoir quoi dire, quoi faire, avec tout le monde. Comme s'il détenait la clef des âmes, comme s'il savait instinctivement que dire, que faire pour obtenir la réaction appropriée. Pourtant, quand il était avec elle, il n'affichait pas du tout la même attitude, comme s'il se relâchait et se contractait à la fois. Plusieurs fois avait-elle surpris son regard d'une intensité troublante pour qui que ce soit de sensé (donc pas elle =P), un regard qui semblait vouloir chercher à comprendre. Et en même temps, comme s'il fuyait. Mais pas de la même facon que les autres. Et lui, il la fascinait. Pas cette même fascination, voire admiration, qui enchaînait les gens autour. Il la fascinait parce qu'elle ne semblait pas lui répugner, qu'il avait l'air d'apprécier sa compagnie.
    Il la dévisageait avec une intensité incroyable, comme s'il tentait de voir dans sa tête. Mais Emery n'aurait souhaité cela à personne. Elle avait appris, au fil du temps, à apprécier ses pensées désordonnées et chaotiques qui lui permettaient de penser à plusieurs choses en même temps, et ce sans se déconcentrer de l'une d'entre elles. Très pratique, quand on faisait un examen, ce qui contribuait aux notes impeccables de l'intelligente jeune fille. Mais sinon, cela aggravait encore plus la différence entre elle et les autres humains. Souvent, elle se disait qu'elle ne serait jamais à sa place, qu'elle ferait mieux de devenir une ermite quelque part dans les montagnes Rocheuses du Canada. Là-bas, elle aurait la sainte paix. Et puis les arbres ne pouvaient pas faire de discrimination... Declan avait détourné le regard, comme s'il était très embarrassé. Il parcourait de ses yeux dorés la surface du "superbe" taudis d'Emery, et la colère enfla dans sa tête. Stupide. Stupide. Stupide. Elle aurait voulu trouver un moyen de le sortir de là, car de se trouver dans cet appartement miteux semblait l'importuner grandement. Mais de le chasser de chez elle alors qu'il venait à peine d'arriver aurait semblé être un affront à la courtoisie, et Emery était quelqu'un de très courtois, quand on lui en donnait la chance. Elle vit la pitié se peindre sur le visage de Declan, et se referma. Elle avait horreur que qui que ce soit la prenne en pitié. Elle n'était pas à plaindre. Ehh, elle avait un grille-pain, de l'eau courante et la plus fantastique des vues, à partir de son balcon minuscule! Ce n'était pas beaucoup, mais ce n'était pas rien. Elle décida de jouer franc-jeu, car elle était du genre à dire les choses assez honnêtement. Alors elle se lança, regardant le lycéen dans les yeux, vert émeraude contre jaune topaze...

    EMERY - Declan, je suis sincèrement désolée que tu voies où j'habite. C'est miteux, ça sent l'humidité et ça m'énerve. C'est mieux que rien, par contre... j'ai mon grille-pain, ma douche qui a de l'eau claire et j'ai la plus belle des vues. Je ne suis pas à plaindre. Cependant, je pourrais comprendre que tu ne veuilles pas rester, tu sembles indisposé...

    Elle avait ouvert la fenêtre afin de rafraîchir l'air, de faire quelque peu changement à l'odeur d'humidité qui règnait dans son appartement. Tandis qu'elle l'ouvrait, elle s'était retournée pour lui dire qu'elle appréciait qu'il soit venu la voir. Qu'elle ne comprenait pas tellement pourquoi, mais que sa seule présence la réjouissait plus que tout. Sa réaction avait été rapide, elle se demanda si elle avait bien vu. Mais son instinct lui confirma que oui. Si civilisé. Si décent, si bien élevé, courtois et poli qu'il soit... un parfait petit gentleman du XIXe siècle. Cependant, celui qu'elle avait devant elle n'avait plus rien de poli, de courtois... Plus rien du Declan qu'elle connaissait un tout petit peu. Et pourtant. Il avait retroussé les lèvres, laissant paraître son sourire aux dents trop éclatantes, trop blanches pour être vrai. Un sourire qui aurait terrorisé le plus sadique des psychopathes. Il sentait. Il aspirait l'air à grandes goulées.

    Une chose qui était complètement disfonctionnelle avec Emery, c'était la peur. Elle semblait ne pas en avoir été dotée à la naissance. Et alors que n'importe qui d'autre se serait enfui en courant, elle n'avait qu'une envie: s'approcher davantage. Comprendre. Elle sourit intérieurement en se disant que leurs rôles étaient inversés. Maintenant, c'était lui, l'étrange avec la réaction bizarre, et elle qui ne comprenait pas, qui tentait de comprendre. Il la fascinait encore davantage, comme si une deuxième facette de son être lui était révélée. Sauvage, dangeureux. Instinctif. Puissant. Et perclus de douleur. C'est en le regardant bien profondément dans les yeux qu'elle nota au passage un détail insolite: il avait les yeux couleur de miel. et maintenant, ils sont noirs.... Cela ajoutait à son mystère. Car en fait, Emery venait de comprendre. Declan n'était pas, n'avait jamais été (ou alors, il y avait bien longtemps de cela qu'il l'avait été) un humain normal. Qu'était-il? Un martyr. Elle le voyait dans son regard, un regard si tourmenté que son être en entier se remplit d'une grande empathie pour lui. Il avait le regard de l'homme qui brûlait. Celui qui brûlait sans pouvoir faire quoi que ce soit, et qui voyait les gens qu'il aimait brûler également... En un instant, il était sur elle. Il avait baissé la fenêtre, la refermant rapidement et sèchement.

    EMERY - Tu sais, si tu ne m'avais pas montré ta fiche étudiante pour que je sache comment faire la mienne, le jour de mon arrivée au lycée de Forks, je n'aurais jamais cru que tu n'as que 17 ans...

    Comme c'était à prévoir, Josh arriva au galop. Satané inconscient qui lui pourrissait la vie...

    _____Emery, recule. Tu vas t'écarter de lui. Tout de suite. Ce n'est pas sécuritaire. Tu recules. Immédiatement, Emery, par pitié!___Josh, qu'est-ce qu'on avait dit... --'___Emery. Tu ne m'écoutes jamais. Mais là, il s'agit peut-être de ta vie. Alors écarte-toi, et vite!___Laisse-moi. Tu n'y comprends rien. Tu ne comprends pas la souffrance des gens.___Parce que toi oui? Il te regarde comme un loup contemplerait un morceau de viande, bon sang!___Comme un loup qui se retient de manger le morceau de viande et qui se sent dégoûtant d'avoir même songé à y goûter. Alors la ferme, Josh.

    Il n'était pas bien loin d'elle, deux pas à peine. Deux pas, moins d'un mètre, quelques dizaines de centimètres. Si près d'un danger incroyable, et pourtant Emery devinait que même si elle était à l'autre bout de la pièce, cela ne changerait rien. Deux pas. Et elle dut prendre la plus grande décision qui soit. S'écouter elle, humaine faillible et inconstante, ou son inconscient qui avait toujours raison? Oui. Son inconscient pouvait bien aller se faire foutre. Elle s'approcha doucement de lui, de ce jeune homme ayant à présent l'air d'un animal blessé, en prise au désespoir. C'était peut-être la dernière chose intelligente à faire: le toucher. Mais elle le fit. Elle s'approcha doucement, son pas de poids-plume ne faisant pas un son, comme toujours. Et doucement encore une fois, elle approcha son bras, l'étirant simplement pour que sa main, froide comme la glace mais probablement tiède contre la sienne, touche son épaule. C'était un petit geste maladroit, quelque peu idiot. Mais dans le monde d'Emery, même si Declan ne le savait pas, entrer en contact physique avec quelqu'un, c'était lui offrir sa confiance, une partie de soi. Un petit geste, dans un but de réconforter. Elle se fichait pas mal du secret qu'il devait avoir, puisqu'elle était sûre désormais qu'il en avait un. Qu'est-ce que ça changeait? Ils étaient amis. C'était tout ce qui comptait.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: DECLAN } emery's bloody wicked appartment   DECLAN } emery's bloody wicked appartment EmptyVen 16 Jan - 17:57

    Parfois, les pensées d'Emery semblaient désordonées et contradictoires et, parfois, elles étaient aussi limpides que de l'eau. Alors que j'éxaminais la pièce, je ne pouvais m'empécher de culpabiliser en pensant a toutes ces richesses que ma famille accumulait sans ne jamais toucher a rien, alors qu'Emry, qui semblait avoir besoin de bien plus que le strict minimum dont elle disposait, ne pouvait pas se le permettre. Elle, en revanche, elle semblait culpabiliser pour autre chose. Pour ma présence ici si je suivais bien le cours des pensées qui parvenaient jusqu'à moi. Quelques mots revenaient de temps a autre. Comme sa colère contre elle mème. Stupide. Voila ce qu'elle pensait d'elle mème. Ce que je ne comprenais pas. Jusqu'a ce que je saisisse la suite. Elle pensait que j'avais piié d'elle. Ce qui était loin d'ètre le cas. Je lui aurais bien fait part de ma désapprobatio quant a ses pensées si cela n'avait pas signifiait que je délivrais par la une partie de mon secret. Je préférais donc garder le silence, mème si cela m'arracha une grimace. Je n'aimais pas savoir qu'elle s'en voulait a cause de moi, a cause de quelque chose qui s'avérait faux.

    Elle finit par se décider a parler, m'exposant son point de vue sur la situation, me faisant comprendre qu'elle avait honte de son logement, de ses conditions de vie, qu'elle avait honte que je vois tout cela. Mais, soyons honnète, si je n'avais pas été ici en cet instant, j'aurais certainement vue cet endroit dans ses pensées, a un moment, ou a un autre. Et, j'avais moi mème vécu, durant mes premières années d'errance, dans des endroits bien plus miteux que celui ci. Mais, cela non plus, je ne pouvais pas me permettre de le lui révéler. Je me contentais de l'écouter parler tout en m'efforcant de garder, poser sur elle, un regard doux et compréhensif. Quand elle se tut, un doux sourire se dessina sur mes lèvres et, d'une voix rassurante, je pris la parole.


    - " Tu n'as pas a avoir honte de l'endroit ou tu vis, pas plus que tu ne dois avoir honte que je le vois, il n'y a aucune raison a cela. Comme tu le dis, cet endroit te procures un toit et, un minimum de confort. " Mon regard parcouru une nouvelle fois l'endroit et, j'ajoutais. " De plus, je pense que cet appartement pourrait ètre des plus douillet. Je ne te propose que de te faire quelques cadeaux histoire de désemcombrer le grenier de la maison familial. Ne t'en offusques pas, ni ne pense que je te prenne en pitié, n'est il donc pas de coutume d'offrir des choses a une personne qui vient de s'installer dans son propre logement ? Sans oublier que tu me rendrais un fier service en acceptant ma proposition. Ma mère songe a jeter ces quelques meubles que je te propose. " J'agrémentais ma courte tirade d'un nouveau doux sourire en coin sans tenir compte de la fin de sa phrase. En effet, les diverses odeurs regroupées dans cet endroit m'avaient dérangés, elles étaient bien trop fortes et condensées mais, je les ignorer a présent.

    La fenètre s'était ensuite ouverte, l'odeur d'Emery volant jusqu'a moi, me prenant au dépourvu, réveillant ma soif et, mes instincts primaires avaient repris le dessus. Tout s'était passé très vite. Trop vite. Mon changement d'humeur, le déroulement de mes pensées et des siennes. La couleur de mes yeux, sa compréhension, les pièces du puzzle qui s'assemblaient dans sa tète alors que j'oubliais, l'espace d'une demi seconde, que je m'étais, en cet instant, mon identité en péril. C'était l'un des risques que nous avions a courir avec le choix de vie que nous avions fait. Nous n'étions jamais a l'abri d'une bourrasque de vent, de l'envie brulante au creux de nos estomacs. Cette envie de tuer, de s'abreuver d'un sang humain tellement plus nourrissant que le sang des animaux, quel qu'il soit.

    La faim n'eut pas le temps de prendre d'avantage possession de mon esprit, deja je percevais les pensées d'Emery me rappelant que la sécurité de mon identité, la secret de ma famille étaient ici en péril. L'instant qui suivait, la fenètre était fermée et, le vent avait cessé dans la pièce, laissant les cheveux d'Emery retomber sur ses épaules. C'est alors que la jeune femme lacha une réplique qui me prit au dépourvu. Je fus incapable d'y répondre, me contentant de laisser mon visage se décomposer en une grimace tandis que ma tète se penchait sur le coté.

    S'ensuivit alors tout un flot de pensées confuses dans l'esprit de la jeune lycéenne. Comme une dispute qu'elle aurait pu avoir avec quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre n'étant personne d'autre qu'elle mème. L'intrigue ne fit alors qu'accroitre. Je la regardais avec beaucoup de curisité, comme on regarde un animal que l'on est en train d'étudier. Ses pensées étaient si contradictoires et étranges que je ne pouvais me résigner a détourner mon regard d'elle, je ne pouvais pas porter mon attention sur autre chose qu'elle, de peur de perdre le fil de cette dispute irreelle et pourtant, tellement fondée. Une partie d'elle mème ordonnait a l'autre de me fuir, la partie censée apparemment. Cette partie d'elle qui avait compris que je représentais pour elle un danger, cette partie qui, chez la plupart des ètres humains prenaient le dessus au point qu'ils m'évitaient sans vraiment savoir pourquoi. Cette partie que certains appelaient l'inconscient. Mais, cette partie d'Emery que je connaissais, cette partie naive et douce, avait toujours quelque chose a répliquer et plaidait ma cause avec vitalité. J'avais l'impression d'assister à mon propre procès. Un procès silencieux et prononcé d'une seule voix. Plusieurs émotions, plusieurs intonations se soulevant en des instants tellement proches.

    Et, alors que l'inconscient de la jeune femme essayait de lui ouvrir les yeux, celle ci l'ignora complétement, comme prise de folie et, tendit la main vers moi, celle main qui se posa sur mon épaule et, que je sentis malgrè mon vétement. J'eus l'impression d'une décharge éléctrique et, fit un pas en arrière, m'éloignant simplement d'elle, comme si je cherchais a protéger l'un de nous. Pourtant, je la regardais avec toujours autant de curiosité et d'intensité. Mes sourcils se frncèrent légérement plus alors que mes yeux semblaient peiner pour se stabiliser dans une coleur ou, dans l'autre.


    - " Qu'est ce que tu as dis ? " Doutant de la clarté de ma question, je préférais réctifier. " Je ne vois pas pourquoi tu dis cela a propos de mon age! " Un sourire géné et forcé se dessina sur mes lèvres alors que je m'efforcais de paraitre décontracté tout en laissant ses pensées venir jusqu'a moi. L'amitié qu'elle me portait et, qui était d'un réciproque a n'en pas douter était, selon elle, bien plus fort que le risque que je représentais pour elle. Comme si Enea ne suffisait pas comme unique suicidaire de la ville. C'était peut ètre moi qui avait des problèmes après tout. Pourquoi m'efforcais je a vouloir cotoyer des humains ? J'étais un tel danger pour eux. Danger qu'ils ne semblaient, visiblement, pas mesure, a en voir par leur facon d'voir aveuglément confiance en moi. Si seulement elles pouvaient savoir le monstre que j'étais. Ni Enea, ni Emery ne tendraient leurs mains vers moi...
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