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Let’s start from the beginning.
Nom : Hawkins
Prénom(s) : Kyleigh. Roxane.
Surnom(s) : Vous plaisantez ?
Age : 80 ans, dont 60 ans de vie surnaturelle.
Date de naissance : Un 14 Mars.
Lieux de naissance : Londres.
Nationalité(s) : Britannique.
Occupation : Celles qui incombent à mon clan.
Groupe : Les traqueurs.
What do you live for?
Cette partie se fera sous forme de RP, comme si vous répondiez à un sujet au cours du jeu, en introduisant votre personnage et en le faisant évoluer. Il vous faudra faire un minimum de 20 lignes par partie, et, évidemment, il vous faut soigner votre orthographe, syntaxe, et la cohérence de votre post, puisque on va s’en servir pour juger votre niveau. Vous devez également inclure votre caractère, votre physique ainsi que votre histoire dans votre récit.
Kyleigh n'avait que vingt ans, et déjà cette lassitude sans nom. Regard blasé, moue boudeuse, la dégaine typique d'une fille désenchantée. Elle avait déjà tout, vu, tout fait, tout tenté et plus rien ne l'impressionnait. Elle était intelligente, brillante, même. Pourtant, Kyleigh ne s'était jamais servi de cette intelligence d'une bonne façon. Elle venait d'une famille plutôt pauvre, de braves types, gentils et dégoulinants de de bons sentiments. Mais elle les méprisait. Kyleigh n'était pas méchante, non. Pas gentille non plus. Elle fut toujours une énigme pour ses proches : regard insondable, sourire indéchiffrable et une expression toujours grave qui assombrissait ses yeux clairs. Kyleigh parlait peu, et observait beaucoup. Rien ne l'atteignait. Son détachement était tel que parfois, on se demandait si elle était réellement vivante, ou bien capable de ressentir un seul sentiment humain... Lorsque son petit frère fut tué dans d'étranges circonstances en revenant du centre, Ky' ne pleura pas comme le reste de sa famille. Elle n'avait que douze ans mais était déjà d'une maturité sans nom. Elle s'était contentée d'hausser ses épaules parsemées de grains de beauté et avait lâché un simple « C'est la vie.» Ca avait horrifié tout le monde. Son père lui avait offert une gifle monstrueuse mais ça ne l'avait nullement affecté. Kyleigh avait remis une mèche de sa chevelure dorée en place et l'avait fixé de ses yeux clairs sans ciller. Son père n'avait rien rétorqué. Elle était comme ça. Elle imposait naturellement le respect, la crainte, une certaine fascination aussi peut être. Personne n'était capable de sonder son étrange caractère. Kyleigh ne respectait rien, ne suivait personne. Elle traçait sa propre route, et personne ne savait où elle la menait et quel était son dessein véritable. Une étrange jeune fille. Lorsqu'elle quitta le foyer à l'âge de quinze ans, personne ne fut réellement surpris. Ses parents n'avaient pas les moyens de lui offrir des études plus longues et Kyleigh ne voulait pas vivre la vie terne de sa mère. Trouver un mari. Faire des enfants. Revêtir un tablier qu'elle ne quittera plus jamais. Il en était hors de question. Elle refusait cette norme étouffante. La seconde guerre mondiale faisait rage et Londres était si souvent bombardée que Kyleigh regretta son choix, lorsque les premiers jours, elle n'avait personne pour veiller sur elle lorsque l'alarme se déclenchait, lui perçant les tympans. Kyleigh était une battante, elle savait qu'elle s'en sortirait. Si elle ne le pouvait pas, personne n'en était capable. Sa détermination sans bornes lui assura la survie. Kyleigh passait ses soirées dans des pubs. Elle restait au comptoir des heures durant, et ne parlait à personne. Elle devait être intimidante, puisque si elle sentait les regards des hommes sur elle, aucun n'osait l'approcher. Elle avait l'air si forte et vulnérable à la fois...
« Je vous observais quand vous étiez dans ce pub. Vous m'aviez l'air pensive...» « ... » « Vous ne parlez jamais ? » Cet homme mûr affichait un air serein et un sourire malicieux, malgré les temps durs. Il avait été touché par la détresse aveugle qu'affichait cette fille, et par son air conquérant. Elle avait l'air d'une fleur fragile et délicate mais en même temps véneneuse et carnivore. Elle l'attirait d'une certaine façon et il ne comptait pas la laisser filer aussi facilement. Malgré son accent Anglais parfait, cet homme était un espion au solde du Reich. Kyleigh ne s'en doutait bien évidemment pas, mais même si elle l'avait su, rien ne lui aurait fait changer d'avis. Cet homme respirait la puissance. Et l'argent. Si il voulait de la pauvre jeune fille en détresse, il allait être servi. Il était sa poule aux oeufs d'or.
« Pas aux inconnus. » « Et qu'est-ce qu'une fille comme vous fait si tard, toute seule dans la nuit ?» « A vous de me le dire... » Kyleigh ourla ses lèvres naturellement rosées pour les étirer en un sourire mystérieux et séduisant. Elle semblait n'avoir besoin de personne et c'est ce qui séduisit en premier cet homme. La conversation dura encore une bonne heure avant qu'il ne parvienne à la ramener chez lui. L'homme effleura son bras laiteux d'une main tandis que l'autre vint se poser sur la hanche de la jeune fille, l'attirant contre lui. Il rêvait de goûter à sa peau. Kyleigh se dégagea tout en douceur et se lova sur le sofa du salon, s'éloignant de sa démarche féline et aérienne. Elle semblait ne pas toucher le sol. Tandis que ses yeux clairs se fermaient, elle ajouta simplement, d'une voix chuchotante.
<< Vous allez devoir apprendre à m'apprivoiser... >> Et elle s'endormit, laissant l'homme incrédule. Il ne connaissait même pas son nom... Il resta là à observer ses courbes féminines, la grâce de son corps fin, la couleur claire de sa peau douce, sa longue crinière dorée qui tombait joliment sur ses épaules. Ces épaules parsemées de grains de beauté qu'il crevait d'envie d'embrasser. Il finit par s'endormir auprès d'elle. Des mois passèrent, et Kyleigh étouffait. Elle avait besoin de liberté, de faire ce qu'elle voulait, lorsqu'elle le désirait. Elle n'avait aucune attaches. William - tel était son prénom - n'était jamais là. Il la laissait vaquer dans son imposante demeure Victorienne mais lui interdisait de sortir. Kyleigh ne l'écoutait pas, mais cet homme lui faisait de plus en plus peur. Elle ne lui avait toujours pas cédé. Elle sentait qu'il lui mentait, c'était l'évidence même. Le soir du débarquement sur des plages françaises, Kyleigh était sortie dans la ville en liesse. Elle qui n'était que détachement et désinvolture ne s'était jamais sentie aussi heureuse. Toute la ville vibrait et elle vibrait avec elle. Lorsqu'elle rentra, William était déjà à la maison. Il sentait l'alcool à plein nez.
« Tu m'as désobéi.» « Je n'aime pas être enfermée dans une cage, aussi dorée soit-elle.» « Petite insolente, tu serais encore dans la rue, sans moi ! » « J'y retourne de ce pas. Au revoir, Will.» Les yeux clairs de Kyleigh lançaient des éclairs. Elle détestait qu'on lui donne des ordres. Alors elle fit demi tour et commença à descendre les escaliers. Elle étouffait. Elle avait seize ans maintenant, elle s'en sortirait. Elle avait souvent volé de l'argent dans le porte feuilles de William, sans savoir pourquoi il en avait tant. Elle y pensait souvent. Trop souvent.
« Je m'appelle Hans.» , lâcha l'homme d'une voix emplie d'une rage sourde. Il avait trop bu. La guerre filait un mauvais coton et les services secrets commençaient à avoir des soupçons à son égard. Tout se barrait. Il avait trop bu et en avait assez de tout. Assez de cette putain de guerre, assez de ce temps merdique Anglais, marre de cette gamine effrontée qu'il n'avait toujours pas réussi à baiser. Il avait l'alcool mauvais et ne s'en était jamais rendu compte auparavant. Il rêvait de sexe et de sang. Il avait envie de lui cogner la tête contre le mur jusqu'à l'entendre le supplier d'arrêter. Elle était sauvage et irresponsable. Il rêvait de la voir soumise et terrorisée. Hans attrapa violemment la jeune fille par les cheveux et stoppa net sa course. Son ancienne protégée était si si fine et gracile qu'il avait l'impression de pouvoir la briser en un instant. Cette sensation de pouvoir était grisante. Il la plaqua avec violence contre le mur et dévoila ses cuisses à la peau diaphane tandis qu'il l'empêchait de se mouvoir. Il y était presque... Kyleigh n'avait pas peur. Non. Elle ressentait juste un ultime dégoût tant et si bien qu'elle avait l'impression de pouvoir vomir ses tripes sur les chaussures cirées de Will ou quel que soit son putain de nom. Elle ne lui ferait pas ce plaisir d'avoir l'air terrifiée, ou à sa merci. Elle rêvait de le voir chuter dans les escaliers. Kyleigh imagineait déjà le bruit mat que produirait sa tête en arrivant sur le sol en marbre, après une chute de vingt quatre marches. Kyleigh ne pensait plus qu'à ça. Il devait tomber dans les escaliers. Il allait chuter, et en crever. Hans se demanda pourquoi elle arrêtait de se débattre, tout d'un coup. Il en profita pour lui voler un baiser fievreux et laisser sa bouche aller à la rencontre de cette poitrine dont il avait souvent rêvé. Kyleigh le laissa faire, elle ne cessait de se répéter en boucle 'tombe, tombe, tombe' comme si cela pouvait réellement arriver. Il la dégoûtait. Mais elle sentait que plus il serait guidé par un désir violent et malsain, plus il baisserait sa garde. Elle enroula donc sa jambe pâle autour de la sienne, et pressa son corps contre le sien, l'obligeant à se décoller du mur et à perdre son appui principal. Hans n'en pouvait plus. Sa haine n'était pas retombée mais son désir s'était décuplé. Il avait toujours su qu'au fond, elle le voulait autant que lui. Elle avait simplement besoin d'être bousculée. Alors qu'il allait descendre d'une marche, Hans chuta. Sans qu'il ne se l'explique. Ce fut comme si il l'avait désiré. Comme si il avait loupé délibéremment cette marche... Il tomba au ralenti, et sa tête heurta violemment chaque marche, avant de finir sa course sur le sol froid et dur. Sa tête opérait un angle étrange avec le reste de son corps. La dernière chose qu'il distingua avant de se briser la nuque fut l'étrange sourire de Kyleigh... à la fois terrifiant, et empli de satisfaction. Kyleigh n'en revenait pas. Elle avait l'impression d'avoir fait ça. Toute seule. Par sa seule volonté. Sa tête lui faisait un mal de chien et elle sentait presque son cerveau entier bouillir. Lorsqu'elle se pencha sur William pour vérifier qu'il était bien mort, elle se rendit compte que son nez saignait abondemment. Eprouvée par cette expérience et par la migraine qui la terrassait, Kyleigh et ses saignements intempestifs prirent la fuite dans les rues Londoniennes... Il se passa à peine huit minutes avant qu'elle ne puisse plus avancer. Sa tête entière menaçait d'imploser et son nez ne voulait pas arrêter de saigner. Ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que, bientôt, elle aurait l'éternité pour apprendre à apprivoiser, et à maîtriser ce pouvoir naissant....
Quelques années plus tard.Kyleigh avait appris de ses erreurs. Elle avait également appris à se jouer des hommes. Lorsqu'elle le pouvait, elle gardait sa dignité - et ses sous vêtements. Le cas échéant, elle se donnait à eux en échange de ce dont elle avait véritablement besoin. Ils étaient si manipulables que ça en devenait risible. Après l'incident avec l'espion Allemand, Kyleigh avait disparu et sa blondeur avec elle. Elle s'était teint les cheveux d'un noir de jais qui faisait ressortir la couleur rouge de ses lèvres, le bleu limpide de ses yeux et sa peau claire. Son prénom avait lui aussi laissé place à une invention de son imagination : Elle était Roxane. Elle avait maintenant presque vingt ans et officiait tous les soirs dans un club Londonien très privé et prisé par la petite noblesse de la ville. La politique de la maison était claire : on avait le droit de regarder, de parler, mais on ne touchait pas. Cette condition allait à Roxane. Elle avait toujours été habituée à être un objet de désir, elle aimait être mystérieuse et innaccessible, puisqu'elle n'avait aucun effort à faire. Personne ne l'obligeait à se dévoiler et elle pouvait mentir à son aise. La clientèle était fortunée et influente et elle n'avait qu'à acquieser à une demande plus pressante pour se voir offrir une récompense conséquente. C'est dans ce club tamisé qu'elle le vit pour la première fois. Il avait cette beauté surnaturelle, cette aura étrange. Propre aux vampires, bien sûr. Mais Kyleigh ne pouvait le savoir. Tout comme elle ne savait pas que cette fascination s'éteindra au moment même où elle deviendrait comme lui... Elle se contenta pourtant de le regarder de loin, sans l'aborder. Elle savait qu'il finirait par venir de lui même. L'homme prit l'habitude de venir tous les soirs, et ce ne fut que le neuvième jour qu'il lui prit la main, l'attirant à sa table.
« Salut bel inconnu.» « Vous dites ça à tous vos clients ?» « Vous me semblez plutôt perspicace, dans votre genre. Vous êtes ? » « Ryan. Ryan Dickens. Et à qui ais-je l'honneur ? » « Roxane. » 
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