OLIVIA GILLIAN FAUST || Rhooooo lâche-moi les baskets! [Finish]

FLASH BACK
Elle est née un beau 4 Août 1991 à Kingston, un petit village près de la côte dans la région de Moray en Écosse. On pouvait entendre son père jubiler: « Je suis père! » Et bien, même si il était déjà père de 3 autres enfants, sa femme était toujours aussi heureuse de la réaction de son mari. C'était un couple exemplaire. Ils semblaient si heureux de leurs enfants, de leur couple et de leur vie en général. Sans hésiter, Sora nomma sa fille Olivia Gillian. Tout ça vient de l'histoire d'une femme de 22 ans qui a été tuée par des… créatures. Celle-ci se nommait justement Olivia. Ce prénom était alors tout indiqué pour la gamine qui ressemblait déjà tant à sa mère. Georges n'avait pas trop insisté alors il en fut ainsi. Il faisait si beau ce jour-là. Ses trois frères et sœurs étaient tous attroupés devant la nouvelle attraction: Olivia. Il y eu même le cadet qui bouda le bébé durant des semaines à cause qu'elle venait d'hériter d'une partie de sa chambre. Dès que l'enfant se calma, Gillian avait déjà 1 an et demi. Saviez-vous qu'elle était très éveillée pour son âge? Puisqu'elle savait marcher désormais, la jeune gamine tenta d'atteindre la boîte de chocolat en escaladant de comptoir de la cuisine avec une chaise. C'était la belle vie. Puis, celle-ci continua encore quelques années. Elle énervait ses frères et sa sœur en les taquinant plus que l'on ne l'aurait cru. Sa mère devait parfois la rappeler à l'ordre. Avec le temps, son père devint très absent. Il revenait crevé du travail, regardait la télé et allait se coucher pour repartir le lendemain avant que tout le monde se lève. Sora le regardait partir, un poids au cœur. Il n'était plus l'homme quelle avait connue. À chaque fois qu'il arrivait le soir et qu'elle tentait de lui en parler, il s'énervait et lui demandait de voir les efforts qu'il faisait. La fatigue de celui-ci le rendait irritable. Georges avait des poches sous les yeux et il fumait comme une cheminée. Un matin, son épouse en eu assez. Dès que son mari s'apprêtait à sortir travailler, elle lui susurra à l'oreille: « J'en ai assez, je… je demande le divorce. » Évidemment, il ne la prit pas au sérieux. L'homme partit sans trop se faire de soucis. Malheureusement, elle disait vrai. La garde des enfants prit une tournure étrange quand l'avocat de Georges sortit du placard. Durant tout le procès, il flattait son client en disant qu'il était aisé financièrement, qu'il n'était pas violent, qu'il venait de bonne famille. Puis, il commença à parler de sa femme comme une femme au foyer n'ayant pas assez pour faire vivre ses enfants, droguée et qu'étrangement, elle ne voulait pas révéler ses origines. Cette situation fut fatale pour la condition de la mère. Celle-ci reçu de l'argent, quelques meubles et perdit la garde de trois de ses enfants. Le juge ajouta qu'il ne lui aurait pas laissé la garde de sa fille cadette si elle n'avait pas été aussi jeune. En prenant bien soin d'embrasser ses enfants avant de partir, Sora prit le premier avion possible et s'envola pour une petite réserve autochtone où elle a vu le jour. Étonnamment, Olivia s'habitua vite au mode de vie de la réserve. Ils furent bien acceptés, Sora trouva un travail de serveuse dans un petit café qui est le même où Olivia travaille en ce moment. La famille de sa mère était connue pour être bien serviable et responsable. Olivia ne collait pas exactement avec ce genre de personne. Celle-ci est plus excentrique, moqueuse, énergique et incroyablement… heureuse. Enfin, c'est ce qu'on pense à voir son sourire intense. De plus, elle était la seule rousse de la réserve. Cette couleur enflammée vient de son père qui avait exactement la même. Pourtant, elle ne poussa pas autant que lui. Sa croissance s'arrêta rapidement dès qu'elle eu 1m65. Elle préférait la compagnie des garçons à cause des poupée des filles.
« Beuuurrrk !»
« Oliviiia, t'es miiiichante »
FIN DU FLASH BACK

« Que de bon souvenir », se disait-elle
« Lia, tu parles de quoi? »
« Heu, non rien, laissez tomber »

Olivia s'était parlée toute seule, étendue dans l'herbe à côté des autres garçons. Ils étaient bien en plein milieu de la forêt. C'était un lieu de regroupement qu'ils appréciaient particulièrement. La jeune femme osa même fermer les yeux, laissant la brise légère faire danser ses cheveux roux. Puis, elle eu un vent étrange. Il était si froid qu'il lui fouetta le visage. Intriguée, la rouquine se leva. Les autres étaient tout aussi méfiants. Elle ne pouvait s'expliquer ce qui se passait, mais elle n'aimait pas ça du tout. Un des garçons proposa de renter à la réserve. Tous hochèrent la tête. Il était mieux de rentrer. Ainsi, Olivia ouvra la marche et descendit de la racine sur laquelle elle s'était levée. Puis, un homme surgit de nulle part. Il avait la peau pâle et un regard noir. Ils restèrent figés, le fixant étrangement. Les autres garçons semblaient le connaître, elle non. En plus, un mal général s'installa en elle. Ça commença par des maux de tête puis des maux de ventre. « On s'en va », dit-elle. Olivia commença à avancer, puis elle tomba. Ça ne marchait pas, elle était étourdit et… irritée. C'est là que tout commença. Les amérindiens la regardaient attentivement. Elle laissa alors échapper un grognement sourd. À cet instant précis, elle aurait voulu partir, mourir, je ne sais trop. Du poil commençait à pousser ardemment sur son corps, ses dents s'allongeaient pour former des crocs puissants et ses yeux auparavant marron devenaient noirs, complètement noirs. Une agressivité anormale la parcourait sauvagement. En quelques secondes, elle se leva puis se retourna vers l'homme inconnu. Aussi surpris qu'on ne puisse l'être dans une vie, les métis comprirent ce qui c'était passé. Malheureusement, ils ne pouvaient rien faire. À regarder la violence de ses mouvements, il serait plus dangereux de l'arrêter. C'est ainsi que le loup-garou s'élança vers l'homme. Elle n'avait plus aucun contact avec la réalité et ses propres gestes. L'étranger était trop rapide, elle ne réussit qu'à le griffer à la jambe. Moins d'un km plus loin, elle perdit sa trace. Les amérindiens l'avaient suivit. Ils la retrouvèrent par terre. Visiblement, n'ayant plus de raison de courir, son instinct animal aurait laissé tomber. Le garçon le plus costaud la plaça sur son dos afin de la ramener à la réserve. Il ajouta doucement: « « Bienvenue au club, Lia »…

« J'en ai assez, je… je demande le divorce. » chuchota Sora. Sa voix tremblotait légèrement. Malgré tout ce qu'on peut croire, la jeune mère aimait toujours Georges, mais ce qui la tuait, c'était de ce dire qu'il ne l'aimait peut-être plus, qu'il ne la désirait plus… Qu'il voulait quelqu'un d'autre? Déjà y penser, ça la rendait si mal qu'elle devait lui dire adieu. Et ça, Olivia ne pouvait le deviner. Celle-ci n'avait que 5 ans. Pourtant, elle savait que ce n'était pas habituel. Sa mère passa la journée à faire des appels et même faire des boîtes. La petite tira sur la manche de sa maman et lui demanda pourquoi elle mettait ses vêtements dans une boîte. La femme retenue une larme et prit sa fille dans ses bras. Malgré la masse qui s'était formée dans sa gorge, elle lui susurra à l'oreille: « Tout va bien aller » Bien sûr, Sora n'en avait aucune idée, mais elle tenait à se montrer forte devant sa fille cadette. Elles étaient seules car les autres étaient à l'école en ce moment. Ça arrangeait bien l'amérindienne parce qu'elle ne souhaitait pas que ses enfants la voient pleurer. Olivia tenta de jouer tranquillement, essayant d'oublier ses mauvais pressentiments. Puis, vint la fin de la journée d'école de ses frères et sœurs. La femme au foyer préparait le souper sans montrer le moindre signe de peur. Par contre, la peur se montra très bien quand l'homme de la maison arriva. Celui-ci était assez irritable. Il était même rentré dans la maison avec sa cigarette fumante. Ce fut un coup de trop, la métis lâcha le souper, ferma le four et pria son mari de sortir dehors. Il commença à s'énerver. Sans en attendre plus, elle le poussa à l'extérieur de la maison et ferma la porte. Il faisait froid, mais elle semblait de pas le sentir tellement elle bouillonnait. Olivia accouru à la fenêtre de la cuisine. Elle ne se souvenait pas de quelque chose de pareil qui était arrivée dans son foyer. Même si elle ne pouvait entendre ce qu'ils disaient, la gamine devinait facilement qu'ils se chicanaient. Lia prit une cuillère de bois et commença à cogner dans la fenêtre. On pouvait presque l'entendre crier de l'intérieur: « Hé, ho! Lâssez-vous! » En langage bambin-ayant-perdu-une-dent, cela signifie: « Hé,ho! Lâchez-vous! » Et oui, une bataille avait éclatée à l'extérieur. La gamine ne savait plus trop quoi faire. Plusieurs émotions qu'elle n'avait jamais vraiment connues se mélangeaient dans son estomac. Déjà à cet âge là, elle se sentait « Toute chose ». Cette expression venait de son grand-père qui l'utilisait régulièrement. Ça doit être l'uns des premiers groupes de mots qu'elle a dit. Son papy en était fier. Toujours est-il que ses parents se chicanaient toujours dehors! Même ça commençait à dégénérer, sa maman pleurait et lançait la neige blanche du sol au visage de son père. Celui-ci ne tarda pas à répondre et lui lancer de la glace. Ce combat dura à peine 5 minutes avant que Sora se décida à rentrer. La pauvre petite sauta dans ses bras. Sa maman pleurait à chaudes larmes. C'était finit. Olivia le savait. Celle-ci pleura doucement avec sa mère chérie. Elle pouvait sentir sa peine. Sa moman était si malheureuse, « pourquoi? » se demandait-elle. Et bien, il y a des choses qu'à 5 ans, on ne peut comprendre.