Prelude To Damnation
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 jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'

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Karista H. Masbeth
Alister Bratford
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MessageSujet: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyJeu 11 Déc - 1:40


    Let’s start from the beginning.


    Nom :
    «Je suis née Romero, fille d'un marchand anglais, Marshall Romero, qui fut connu pour ses ruses et ses fourberies à l'encontre de ses partenaires d'affaire. Du moins, c'est ce que j'ai retenu des journaux qui me liait à ma famille, jadis, lorsqu'elle respirait encore. Désormais, et depuis 153 ans, je porte le nom de mon époux, Alister, fièrement, d'où le Bratford que j'utilise partout et en tout temps...»
    Prénom(s) :
    «Jayden, un prénom anglais qui signifie Dieu l'a entendu, plutôt ironique dans mon cas. Cruellement ironique, si Dieu m'avait entendu il y a un siècle et des poussières, jamais je ne serais devenu immortelle et... bon. Là n'est pas la question. Le second, Lohélia, provient du latin. Ma mère était friande de langues, et celle-ci, croyante comme elle était, la charmait littéralement. Il veut dire Clef, et donc je suis la clé que Dieu a entendu. Étrange, je n'ai jamais eu l'impression de pouvoir ouvrir quoi que ce soit, sinon trop souvent mon coeur...»
    Surnom(s) :
    Age :
    «Je suis officiellement âgée de 27 ans jusqu'à la fin des temps, mais il y a 180 ans que je pointai le bout de mon nez, mon émergence dans ce monde que je caresse toujours, après tout ce temps, des yeux...»
    Date de naissance :
    «1828. Je me fais vieille, évidemment, mais je reste figée dans le marbre de mes vingt-sept ans. Je suis née avec le printemps, le 21 mars»
    Lieux de naissance :
    «Tipperary, Irlande, je crois...»
    Nationalité(s) :
    «Ma mère était irlandaise, mon père était anglais. Je suis né quelque part entre Dublin et Londres, mais j'en ai perdu le souvenir. Mes quelques années derrière moi y sont sans doute pour quelque chose. Cependant, j'ai obtenu la citoyenneté américaine à l'instar de mon mari. J'ai donc la double nationnalité, en principe, mais qui croirait qu'une femme puisse être née il y a plus de cent longues années et dont le coeur bat toujours. Enfin, manière de parler...»
    Occupation :
    «J'ai toujours vaqué à des occupations qui allait de soi à l'époque où j'étais femme de chair, de sang, et où mon coeur battait dans ma poitrine. Je m'occupe de la maison où j'éli domicile avec Alister et les enfants, la rendant brillante et accueillante. Nous n'avons pourtant pas souvent de visites, mais cela n'empêche rien à rien, bien entendu. Désormais, avec Enéa, ça risque d'arriver. Declan nous l'amènera, non ?»
    Groupe :
    «Je n'ai jamais tué d'hommes ou de femmes, j'ai toujours été naturellement porté vers le "végétarisme". Pas parce que je suis forte ou que j'ai de la volonté surnaturelle, mais simplement parce que je ne supporterais pas de tuer le fils ou la fille de qui que ce soit...»



    What’s about you ?



    Avatar :
    Jennifer Morrison
    Pseudo :
    Gaby
    Fille ou garçon :
    jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' 549
    Age :
    18 ans
    Votre niveau de RP :
    Je m'adapte à tout, disons, j'sais pas exactement
    Votre présence sur le forum :
    6/7, sauf exception
    Où avez vous connu le forum :
    Par partenariat, mais je me rappelle plus lequel jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' 656539
    Que pensez-vous du forum:
    En toute franchise, bien que je sois déjà un peu lasse des Rpattz/Kristen, j'ai dépassé ce stade, car j'adore la manière dont vous vous êtes servi de Twilight pour le rendre différent sur des égards. L'introduction d'une nouvelle royauté me plait, ainsi que certains RP sur l'imprégnation. Vraiment, je n'ai que des bons commentaires, en plus d'une activité fréquente ainsi qu'un bon niveau. Bravo!
    Commentaire(s) :
    J'ai Christian Bale, aka Batman jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' 216384, comme mari jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' 474324


Dernière édition par Jayden L. Bratford le Jeu 11 Déc - 6:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyJeu 11 Déc - 1:40

What do you live for?


Cette partie se fera sous forme de RP, comme si vous répondiez à un sujet au cours du jeu, en introduisant votre personnage et en le faisant évoluer. Il vous faudra faire un minimum de 20 lignes par partie, et, évidemment, il vous faut soigner votre orthographe, syntaxe, et la cohérence de votre post, puisque on va s’en servir pour juger votre niveau. Vous devez également inclure votre caractère, votre physique ainsi que votre histoire dans votre récit.Cette fiche est à remplir dans le cas où votre personnage est un vampire, ou un loup ayant déjà subit sa première transformation.

Dans cette partie, vous raconterez le jour où votre personnage est devenu un être surnaturel pour la première fois. N’hésitez pas à rentrer dans les détails, que ce soit ce qu’il a ressenti, mais également ses sentiments.

    Part I :

    Je croyais avoir tout vécu. Je croyais avoir tout subi, tout endurer. Que tous les martyrs du monde m'en soit témoin, je croyais fermement que chaque tourment, chaque blessure, chaque ecchymoses et chaque persécution avait au moins servi à m'endurcir. À faire de moi une femme moins chétive, moins fragile, moins disparate. J'encaissais depuis toujours sans broncher. Que ce soit les injures de ma mère qui me jugeait coupable d'avoir déformer son corps, que ce soit mon père qui m'offrait comme gage quand les pièces de bronze et d'argent en venait à manquer ou que ce soit par mon mari ignoble, avare, ivrogne et violent avec qui je partageais mon lit soir après soir, il me semblait juste que j'eus droit, ne serait-ce qu'une fois, infime et minuscule, à une parcelle d'espoir. Qu'un jour, tous ces souffrances, tous ces sanglots et ces larmes refoulés au plus creux de mon être, au plus profond de mon âme qui se déchirait à chaque fois, meurtrissure invisible, mais permanente, me servirait un jour à m'endurcir et à croire au principe de l'espoir. Je n'osais plus espérer, de peur d'être déçue. Je n'osais plus espérer, de peur de m'attirer de nouvelles embrouilles. Je croyais aussi que chaque ecchymose, chaque fêlure, chaque contusion valait la peine d'être enduré si cela me permettait de serrer les dents sans broncher, encaisser et endurer. Tout ce que je croyais était si futile, si idéaliste, je me trompais. Je me trompais à un tel point que je n'eus osé imaginer pareille douleur lancinante pouvant affecter un corps brisé. Un corps déjà plus mort que vif.

    Je ne lui avais rien offert qui lui valu de subir cet affront. En fait, j'avais été sur le point d'en finir, il y a peut de temps. J'avais eu le droit à une infime, merveilleuse lueur au bout du tunnel. J'y avais eu droit, juste le temps de le réaliser, juste le temps de caresser du bout des doigts cet espoir, pour me le voir retirer aussi sèchement. On ne voit que le noir quand tout est sombre et obscure autour de soi, mais dès qu'il y a éclairci, la piètre existence tapi dans l'ombre ne satisfait plus aucun sens. J'avais donc décidé de forger ma propre espoir, et ce, en forçant la main du Destin. N'avait-il pas déjà été suffisamment avare à mon égard, suffisamment injuste envers moi, pauvre mortelle? N'y avait-il pas des auteurs pour décrire ma pitoyable existence comme celle d'une tragédie ironique à en pleurer. J'avais alors vingt-sept ans, et je n'espérais plus rien de la vie. Je n'osais plus, l'espoir faisait peut-être vivre, mais elle faisait trop mal. Incapable de me replacer dans la routine infernale qui faisait vieillir prématurément mon enveloppe charnelle, privée de cette entité qui représentait ma seule attache à ce monde cruel, voilà que plus rien ne m'arrêtait. Plus rien ne me retenait, et c'est le sourire aux lèvres que j'avais rejoint cet endroit.

    L'orée de la forêt où, à mes propres intuitions, j'y avais appris le sens de la vie. Seule. J'ai toujours été seule, et je m'étais promis qu'un jour, je ne le serais plus jamais. La solitude permet certes de réfléchir sur soi, et j'avais trop souvent pu réfléchir. Trop souvent terminé de longues heures le visage barbouillé de larmes et transi de froid, trop effarée à l'idée de devoir retourner dans cette couchette avec cet homme que je détestais par-dessus tout. Il me faisait mal, à l'intérieur comme à l'extérieur. Il me brûlait à chaque fois qu'il posait les doigts sur moi, et chacun de ses mots étaient un coup de poignard semblable à ces contusions que lui faisait faire l'alcool à mon égard. Peut-être fut-il un enfant bon, avant qu'il ne touche à cet enfer liquide qui a causé ma perte. Pourtant, il est le pire et la meilleure chose qui m'eut arrivé. Pire la plupart du temps, mais il m'a permis d'engendrer. Il aurait du me le permettre, si seulement le sort avait été, pour une fois, clément à mon égard. J'avais bercé ce petit être en mon sein, je lui avais fredonné des chansons de mon pays natal, tout en m'émerveillant à chaque coup qui martelait mon ventre. Je la protégeais de tout, des coups de son «père», de ma maladresse, de la menace constante du Destin qui m'infligeait tous les tourments comme si j'étais un exemple pour l'humanité. Je l'eus protégé en vain, car ma lueur s'éteignit au moment même où elle poussa son premier cri, étranglée des mains de la Mort qui me retirait là la seule précieuse de mon existence. Mon tout-petit, ma compagne, ma fille, mon Ophélie.

    Je ne pouvais plus me permettre de me terrer dans mon horrifiante existence. Un seul jour de plus dans cette peau me dégoûtait. J'avais mal de vivre, trop cisaillée de l'intérieur, comme si un couteau y avait fait des dégâts considérables. Je me considérais comme une épave, et il ne me fut pas difficile de me retrouver sur le bord de la falaise, la brise me narguant de cette solitude qui semblait se creuser davantage. Il me murmurait à l'oreille tout ce que j'avais empêché de vivre à ma fille. Ses premières goulées d'oxygène, ses premiers balbutiements, ses premiers pas comme ses premiers mots. Il me soufflait que je sois désormais seule avec ma peine, avec ma douleur en guise de compagne. La seule qui me fut fidèle du début à la fin de ma vie. Il allait en ce sens que je désirais ardemment la Mort. Plus que quiconque, plus que quoi que ce soit. Ne serait-elle pas la seule à m'accueillir les bras ouverts en me laissant imaginer ce qu'est un chez soi, un endroit où tracas et inquiétude n'ont plus lieu d'être. Un endroit où on ne ferme pas les yeux de peur, mais où on les ouvre pour ne plus rien voir. Avais-je une perception idéaliste de la mort? Il va s'en dire que je la voyais comme une délivrance. Une fin en soi pour ce calvaire que j'endurais depuis trop longtemps. Depuis mon premier souffle, il me semblait. Mon corps brisé sur le roc semblait une bien belle manière d'effectuer ce nouveau commencement, et il me tardait que la Mort m'épouse enfin...

    Inconnu - «M'entendez-vous?»

    N'avais-je jamais entendu un ton si bon, si bienveillant, ainsi que des mots si délicats à mon égard. Une première, à vingt-sept ans, ce qui est pitoyable. Je ne sentais plus aucun de mes membres, rien ne répondait. Je ne voyais qu'une masse informe, ainsi qu'une silhouette doté d'un halo que je soupçonnai être un ange. Je me rappelais m'être fracassée sur les rochers avec le sourire aux lèvres. Ce dernier tendait à vouloir refaire surface, maintenant. J'imaginais à quel point ma chair était sanguinolente, une plaie béante. M'étais-je enfin séparer de cette enveloppe charnelle qui eut trop souvent été meurtrie et violée? Pourquoi pensais-je encore ressentir une douleur qui s'étendait là où mes nerfs n'étaient pas sectionnés. Je sentais le voile venir, clore mes paupières qui n'avaient que trop vu, éteindre mon cerveau qui avait trop pensé, trop réfléchi. J'avais envie de remercier cet ange de sa sollicitude, de sa douceur, afin de faciliter mon passage vers l'au-delà. J'y retrouverais ma chérie, mon bébé, mon adorée. Au prix d'une douleur infime vis-à-vis de la salvation prochaine, j'étirai légèrement mes lèvres comme un adieu. Un mal pour un bien, j'allais m'éteindre, enfin...

    Cela aurait du se passer ainsi. Si seulement je n'avais pas senti cette douleur fulgurante s'infiltrer dans mes veines comme un virus qui s'infiltre dans chaque vaisseau sanguin afin de contaminer le plus de chair possible. Mon corps était en ébullition, mes yeux se révulsèrent et je murmurai un gémissement plaintif avant de me mordre si violemment les lèvres que mes dents s'y enfoncèrent comme dans une pomme trop mûre. J'étais foudroyée par la souffrance qui semblait agiter chaque membre disloqué où je devais faire mourir dans le flot de sang qui affluait dans ma bouche avec lequel je m'étouffais. Mon corps n'était plus que lambeau de chair foudroyée, je sentais la douleur, l'effroyable douleur qui persécutait chacun de mes organes en les faisant exploser, ou du moins, c'est l'impression que j'avais. Chaque douleur sollicitait des membres meurtris, et chaque souffrance semblait invivable. L'ensemble était indescriptible, et il me parut alors que mon existence était une partie de plaisir à côté. Un coup de mon mari semblait l'équivalent du plus doux des baisers, la haine de ma mère une simple paume posée sur la mienne. Pourtant, j'en sentais une, glaciale, la seule chose qui me tenait alerte, ce froid, baume à cette douleur. J'ignore combien de temps je m'agitai comme possédée, dans ce lit d'un blanc qui le fut jadis, maintenant badigeonné de mon sang. Je me sentais étourdie, faible, je sentais pourtant une présence. Comment ? Je me pose encore la question. Focalisant sur cet être plutôt que sur mon martyr, je parvins à le traverser, du moins, non sans ressentir de fulgurents éclairs qui meurtrissaient ma chair comme si on la marquait au fer chauffé à blanc. On me piquait, on me fendait, on me tuait à si petit feu que le Diable lui-même devait se prendre à savourer le spectacle.

    Cette main. Je ne la lâchai pas. Je n'en avais pas la force, je n'en avais pas d'envie. Lorsque perlèrent à mes yeux les dernières larmes qui me furent donné de laisser exprimer, roulant sur mes joues pour mourir sur mes lèvres, je les offris à mon enfant. À celle que je ne rejoignais pas maintenant, parce que le Destin, de nouveau cruel à mon égard, ne m'avait pas offert ce que j'avais souhaité. Il n'avait pas céder la main devant cette prise de force de ma part. Jayden Romero n'avait aucune chance de dominer la providence qui s'était mis en tête de la maudire à jamais. Je me serais affalée de chagrin à y attendre la mort si, au bout d'un temps infini, une éternité peut-être, cela n'aurait pas voulu dire croiser son regard pour la première fois. L'ange prenait enfin forme, puisque je venais de faire valser le voile en ouvrant mes paupières après avoir ciller deux fois. Je sentis mes membres engourdis, mais pris d'une vigueur sans précédent. Je me sentais légère, et mon coeur cessait sa chamade comme s'il avait tué le poison qui vivait en mon sein. Ou bien était-ce lui qui, me veillant, avait été mon ange gardien pour ces souffrances incommensurables et invivables. La mort est douce, mais la vie est dure. Je l'avais appris à mes dépends, mais le jeu en valait la chandelle. Ces yeux là qui me regardaient avec douceur et inquiétude, je ne l'ai quitté plus jamais. Non de reconnaissance, bien que je lui fus totalement dévouée, mais il me semblait évident que l'homme était mon pilier, mon complément, mon tout.

    Jayden - «Je veux vous entendre toujours»


Dernière édition par Jayden L. Bratford le Ven 12 Déc - 8:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyJeu 11 Déc - 1:40

    Part II :

    Alister - «Nous recevons les Callahan, ma douce»

    Je lui adressai un franc sourire. En plus de 150 ans et des miettes, Alister Bratford m'impressionnait toujours par sa candeur et sa constante. Il était pour moi l'un des honneurs les plus infortuits que de pouvoir passer l'éternité à ses côtés. Je l'aimais. La mort avait été plus généreuse que la vie, ou du moins, j'avais eu une renaissance douce où j'avais désormais tout ce qui m'avait toujours manqué. Un être qui comptait à mes yeux plus que quoi que ce soit et à travers laquelle l'amour qui fuselait ses traits m'émerveillait encore, après ces années. Les jours, les années, il allait du pareil au même, et j'avais l'étrange impression que l'éternité serait presque courte, aux côtés d'Alister. Il me complétait, et était le meilleur père qu'il me fut donné de voir. C'était le premier digne de ce nom que je côtoyai, mais il allait de soi que sa manière d'inculquer son savoir était différent, car il cherchait constamment à faire prendre conscience les autres en les guidant plutôt qu'en leur offrant la réfléxion toute faite. C'est donc un regard bienveillant, admiratif et tendre que je posai sur lui en esquissant un sourire en baissant la tête, m'affairant à mes tâches.

    Jayden - «Il va s'en dire que cela se fera dans les règles de l'art, mon amour»

    Un dernier regard à son intention, et j'entendis ses pas prendre la direction de son bureau. Il y prennait des heures à classer des papiers, travailler sur des dossiers, bref, faire un boulot d'homme. Je n'étais qu'une femme ayant vécu à une époque où je ne me mêlais que de ce qui me regardait, et où toute la besogne se trouvait à la maison. Je ne m'en plaignais point, en fait, c'était un plaisir inéluctable que de prendre soin de cet endroit à nous. On y séjournait avec nos enfants, du moins, c'était pour la bonne et due forme, mais je me prenais au jeu. Chacun d'entre eux s'avérait être pour moi les Ophélie que je n'eus jamais. Le temps que je passais avec eux forçant des liens qui, de mon côté, s'officialisa bien entendu trop tôt. Jamais Alister ne me fit remarquer que mon instinct maternel était fort trop prononcé, connaissant tout de mon histoire. Ne pouvant plus que m'affirmer à travers ce titre de mère adoptive, j'éprouvais évidemment une tendresse profonde pour le premier des Bratford, Declan. Bien entendu, reconnaissant la solitude qui fut mienne dans mon humanité, il me fut insupportable de voir mon fils esseulé durant ce siècle et quelques d'existence. Je restai sans voix quand il démontra clairement à la petite Amy Callahan -une précieuse perle que je chérissais comme ma propre fille- qu'elle n'était pas la fille pour elle.

    Jayden - «Il m'a fallu une vie complète et ma renaissance pour rencontrer Alister. Ne maudit pas mon fils pour ce qu'il te fait endurer, mon petit, mais souris plutôt à la chance que tu as d'avoir l'éternité devant toi pour rencontrer celui qui te méritera»

    Nos entretiens étaient... spéciaux. Je ne la fréquentais guère, Olivia et elle ayant disparu à la suite de son rejet de la part de Declan. Je l'appréciais beaucoup, et cette affection maternelle la touchait spécialement puisqu'elle ressemblait fortement à ce que j'aurais voulu voir la chair de ma chair si elle aurait grandie et vécu. Je crois qu'Alister a deviné, lui si instinctif, et je lui serai éternellement reconnaissante de me laisser aller à mes élans d'humanité. Vient ensuite la place de Vesper et de Nathanael, le premier couple formé par les enfants Bratford. Leur lien m'émeut, je dois l'admettre, par sa tendresse et son authenticité. Je me rappelle la nuit où elle l'eut amené, et dans laquelle Alister a pris un moment à raisonner sa soif, en vain, alors que Vesper le calma d'une main sur sa joue, d'une caresse au creux de sa paume. Je suis incroyablement fière de chacun de mes enfants, de jouir d'une existence pareille me semble irréel, encore aujourd'hui, un siècle plus tard. Les derniers membres de notre famille, Alayna et Dustin, forme un tout différent et passionné. Peut-être nos coeurs ne battent-ils plus aux yeux des hommes, mais en y portant attention, il va s'en dire que l'animation de nos sentiments ne peut être du qu'au simple hasard.

    Alister - «Elles arrivent
    Jayden - Je les entends, moi aussi»

    Les laissant pénétrer dans notre domaine, avertis par le rythme de leur pas qui ne ressemblait en rien à ceux de mes enfants, je posai une main douce sur l'épaule de mon mari - le seul que je considérai comme tel et dont il fut de soi que je prenne son nom - avant de tourner ma tête vers les arrivantes qui firent leur apparition devant la porte. Alister les invita naturellement à entrer, une simple visite de routine dans une existence tout sauf routinière. En parfaite hôtesse, je saluai Olivia en gratifiant Amy d'une accolade. À en juger par son air, elle venait de faire la rencontre de Declan, quelque part dans les bois. Il chassait, aujourd'hui. Sans doute aurais-je donc l'éminent plaisir de pouvoir lui administrer un peu de ces conseils dont je n'étais pas avare et des leçons que j'avais apprise à la dure au cours de ma simple vie d'humaine. Lui adressant un sourire réconfortant, je posai mes yeux sur Alister qui me comprit sans mot dire. N'y avait-il pas quelque chose en lui qui ne me charmat point ? Je me retrouvai seule avec la jeune femme -vampire, certes, mais jeune femme d'abord- et prit place sur le canapé. Il aurait été mentir de dire que je ne prenais pas un certain plaisir à ses entretiens, où je me sentais utile...


Dernière édition par Jayden L. Bratford le Ven 12 Déc - 9:10, édité 1 fois
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Alister Bratford
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyJeu 11 Déc - 2:27

AH MON DIEU!
J'AI UNE FEMME!
**s'étouffe**

Bon. Bienvenueee! (:
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyJeu 11 Déc - 3:03

Respire Ali, Respire, tout vas bien allez


Bienvenue :)
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyJeu 11 Déc - 8:42

    Bienvenue !
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyJeu 11 Déc - 13:41

Bienvenue Môman !
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyVen 12 Déc - 9:10

J'ai finiiiiiii ( :
En espérant que ça convienne!
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyVen 12 Déc - 12:11

Bienvenue, et merci pour ton inscription, ainsi que pour les compliments sur le forum! jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' 657892

Alors tout est parfait pour ta fiche, franchement, je n'ai rien à redire. Cela a été un réel plaisir de te lire, et tu interprête Jayden superbement bien! jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' 723940 Bref, il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu parmis nous!

VALIDEE
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyVen 12 Déc - 17:36

    Bienvenue miss
    Merci pour les compliments sur le forum ^^
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' EmptyLun 15 Déc - 2:23

Welcoooooome =)
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MessageSujet: Re: jayden bratford; porcelain doll of tragedy LOADIN'   jayden bratford; porcelain doll of tragedy       LOADIN' Empty

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