Prelude To Damnation
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 SMELLS LIKE TEEN SPIRIT } free [un membre de la famille Bratford!]

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Alister Bratford
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Alister Bratford


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MessageSujet: SMELLS LIKE TEEN SPIRIT } free [un membre de la famille Bratford!]   SMELLS LIKE TEEN SPIRIT } free [un membre de la famille Bratford!] EmptyLun 16 Fév - 5:07

    La nuit semblait toujours plus longue quand on ne sommeillait pas, tandis que les pâles rayons de la lune se reflétaient au dehors... Soupirant avec la lassitude d'un vieil homme, même si techniquement, il en était un, Alister faisait face à l'immense fenêtre de son bureau, un morceau de papier à la main, tandis que ses sourcils foncés faisaient de l'ombre à ses yeux dorés alors rendus noirs par la soif: il y avait un moment qu'il n'avait pas été chasser, il devrait y songer, ce n'était pas sécuritaire pour les autres gens autour, malgré son contrôle de soi quasi-exceptionnel.. Il ne comprenait jamais son désarroi, même si bien souvent, la cause de celui-ci lui paraissait évidente. Avait-il le droit de se plaindre? Il avait une famille aimante, ses enfants, qu'ils aient été transformés par lui ou pas n'avait aucune importance, des amis, les Callahan, mais surtout, sa femme, Jayden Bratford. Avec elle, il se sentait prêt à affronter les siècles à venir avec tout le courage qui existait, simplement pour pouvoir contempler son superbe visage plus longuement, car elle était son grand amour. Néanmoins, Alister avait reçu une enveloppe l'ayant laissé tout bonnement pantois. Une lettre ne lui causait normalement pas autant de souci: le vampire se contentait d'y répondre de sa fine écriture penchée, voilà tout. Seulement, il avait su de qui venait cette lettre simplement en la voyant: rouge sang, avec une trace de rouge à lèvres dessus. En ouvrant prudemment l'enveloppe, connaissant le genre de tours que la vampire pouvait jouer simplement pour son bon plaisir, il avait sorti le fin papier, et reconnu, sans pouvoir empêcher un instant d'attendrissement de s'étendre en lui, l'écriture parfaitement moulée et si distinctive. Des lignes et des lignes, qui semblaient offrir un miroir dans la tête de leur auteure. Sunday.

    Elle avait toujours eu cette écriture si particulière, particulière comme tout ce qui la caractérisait... Sa lettre commençait simplement, sans bonjour, simplement en énonçant le nom de son destinataire, comme s'ils s'étaient quittés la veille et non pas presque 350 ans plus tôt. Le père de la famille Bratford avait toujours su, en s'en allant et en se privant ainsi de sa riche compagnie, qu'il recevrait de ses nouvelles éventuellement, qu'elle réapparaîtrait brusquement dans sa vie, sans prévenir, même si à présent, il avait une famille, des amis, une véritable maison, un emploi... Sunday étant Sunday, ça n'avait jamais été un problème, à ses yeux. « Alister. La pluie coule en torrents sur les toîts de Londres, aujourd'hui. Elle forme de longs et sinueux torrents prêts à tout défoncer sur leur passage, impétueux et se fichant bien de savoir si quiconque avait mis du linge à sécher sur les toîts, justement. Heureusement pour moi et surtout ma haine des pluies torrentielles, je ne me trouve pas à Londres. Savais-tu qu'il y a des vols Angleterre-États-Unis, Alister Bratford? » Puis, plus bas, rajouté à la va-vite et rapidement: « Je ne t'ai jamais oublié, tu sais? Les tournesols chantent encore pour toi, Alister. » Que penser de cette missive? Elle était pourtant très claire, malgré la métaphore à propos de la pluie torrentielle, signifiant clairement que peu importe la situation d'Alister, elle allait revenir le voir. Devait-il s'inquiéter de cela? S'inquiéter de Declan, surtout, qui dans l'esprit empli de folie de Sunday, verrait l'ancien Alister. Soupirant, le vampire se demanda que faire. Il était évident que celle qui l'avait vampirisé avait retrouvé sa trace et ce, aisément. Une petite feuille s'échappa en tombant par terre, qu'il ramassa en fronçant les sourcils. Quelle surprise lui réservait donc la femme vampire, surgie de ses souvenirs comme un ancien rêve de poussière...

    Une petite feuille de la taille de sa main, entièrement couerte de traits de crayon de plomb. Dessiné avec la plus grande finesse qui soit, un superbe sphinx, tel devait l'être le gigantesque Sphinx des Égyptiens à l'époque de sa construction. Et à la place du visage du lion, se trouvait celui d'Alister tel qu'il avait quitté Sunday: sérieux, distant et avec une légère ombre de déchirement, même s'il savait très bien qu'ils allaient un jour se revoir. Le dessin était d'une fascinante intensité, il aurait pu le fixer ainsi pendant des heures, à analyser chaque parcelle de papier. Il n'aurait jamais pu en retirer le regard s'il n'avait aperçu une petite note à la fin du dessin: « Pourquoi les Philistins ne te comprennent-ils pas, Alister, y as-tu jamais pensé? C'est parce que tu es la réponse à l'nénigme de Samson: tu es le miel dans le lion. » Ces quelques mots amenèrent un sourire en coin au vampire. Incroyable, comment elle était folle, et pourtant tellement plus lucide que tous ceux qui l'entouraient, tellement meilleure à ce petit jeu de manipulation... Mais il haissait se sentir comme une marionette dans les mains d'un autre que lui-même, ce pourquoi les conclusions amenées par le dessin ne provoquèrent pas en lui l'effet de réflexion admirative probablement escomptée par Sunday, mais plutôt une frustration diffuse. Alister se rappelait très bien de la voix de Sunday, de ses yeux, de sa peau blanche, de ses cheveux qui dégageait la plus douce des effluves du monde... Son premier amour. Elle avait été son coup de foudre de jeunesse, lui qui n'avait auparavant jamais porté la moindre attention aux femmes. Il serrait fort les papiers entre ses doigts, se demandant comment prendre cela... quelle frustration. Il ne voulait pas qu'elle vienne, et en mourrait d'envie à la fois. Puis, il sentit une présence derrière, et sans même se retourner, dit simplement, un peu plus sèchement qu'il ne l'aurait souhaité, en raison du trouble dans lequel il se trouvait:

    « On ne cogne plus, avant d'entrer? »
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Jayden Bratford
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MessageSujet: Re: SMELLS LIKE TEEN SPIRIT } free [un membre de la famille Bratford!]   SMELLS LIKE TEEN SPIRIT } free [un membre de la famille Bratford!] EmptyMar 17 Mar - 11:50

[Hj = Désolée c'est pas top >.< ]

    Aucun son ne se produisait alors que mes pas foulaient le sol de la forêt. Aujourd’hui était jour de chasse pour moi, et j’étais partie pour une fois toute seule m’abreuver. Mes enfants ne pouvaient pas se permettre de ne pas aller au lycée, ayant quelques examens blancs. Vesper était chargée de surveiller les étudiants et Nath’ et Alister étaient de garde à leur travail. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps, la faim tiraillant trop ma gorge. J’étais donc partie seule me nourrir, m’éloignant pas mal de la ville de Forsk, histoire de ne pas avoir de problème avec les loups, et surtout de ne pas les croiser. Je ne ferais pas le poids contre eux si nos chemins se croisaient, n’étant accompagnée de personne et eux se baladant toujours en meute. Je ne m’en faisais pas plus que cela, n’ayant pas peur de partir sans les membres de mon clan. Après tout, si jamais un danger se mettait à me menacer, ma fille visionnaire le verrait tout de suite. Et puis, je savais tout de même me débrouiller toute seule. J’ai 180 années derrière moi, il ne faut pas l’oublier ! J’avais couru environ quatre heures avant de m’arrêter pour chercher un animal à tuer. J’étais partie assez loin de la bourgade, au cœur d’une faune et d’une flore encore très dense. J’avais envie de puma ses derniers temps et savais fort bien que je trouverais les meilleurs ici. Me nichant en haut d’un arbre, j’attendais patiemment que le félin approche, sentant son odeur dès plus alléchante. Dans ses moments là, tous mes instincts primaires reprennent le dessus, et la chasse n’est que la seule chose qui compte. Il ne fallut guère longtemps à ma proie pour aller s’abreuver au point d’eau présent dans la clairière ou je l’attendais. Sans un bruit, je sautais de mon perchoir pour atterrir derrière lui. L’animal ne se doutais de rien, ne sentant ni mon odeur – le vent soufflant vers moi -, ni n’entendant le moindre bruit. Mes membres se mirent à frémir, et mes dents sortirent au fur et à mesure que mes pas me rapprochaient de lui.

    Il me fut très aisée de venir à bout du félin. En un bond je lui avais sauté dessus, et planté mes crocs dans sa chaire. Le venin dans mes canines avait très vite agis, paralysant mon repas qui tomba à terre dans un bruit malte. Mes yeux étaient possédés par une lueur un peu malfaisante tandis que je vidais le pauvre animal de son sang. C’était si bon de sentir son liquide vital couler dans ma bouche, puis venir dans chacune des parties de mon corps. J’eu fini avec lui au bout d’à peine une dizaine de minute, lui ôtant toute vie, sans même avoir froissé ma robe. Malgré le festin que je venais de faire, j’avais encore soif, le puma ne m’ayant mis qu’en haleine. Cela faisait longtemps que je n’avais pas gouté à ce mets si plaisant, et de ce fait, j’en voulais encore. Ma chasse reprit donc, et mes pas m’enfoncèrent encore plus loin dans la forêt immense, en quête d’un nouveau repas. Il me fallut plus de temps cette fois pour de nouveau me nourrir. J’avais rapidement repérer ce que je désirais, seulement ils étaient au nombre de trois et non seul comme à leur habitude. M’attaquer à trois félins seuls, ce n’était pas dans mes cordes et je dus m’armer de patience jusqu’à ce que l’un d’entre eux finisse par s’éloigner seul pour devenir une proie à ma portée. Deux longues heures. J’avais dû les suivre pendant deux longues heures avant de pouvoir enfin de nouveau me nourrir. Je m’étais fais violence pour ne pas les attaquer tous les trois, ma faim me tiraillant la gorge. Mais ma patience avait fini par porter ses fruits, et j’avais pu m’abreuver une nouvelle fois sans courir un seul danger.

    Ma montre indiquait déjà 17h quand je repris le chemin de ma demeure. Moi qui avais voulu rentrer tôt, c’était un peu raté. Mais bon ce n’était pas trop grave dans le sens où je savais que mes enfants et mon mari ne seraient pas au lit. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas des êtres comme tous les autres, mais des vampires. Nous ne ressentons pas la fatigue et de ce fait, nous n’avions pas besoin de dormir comme les humains devaient le faire. Nos journées étaient plus longues que la normale, et se ressemblaient pour la plupart. Enfin, disons que pour mon point de vue, elles n’avaient jamais de fin. Elle avait commencé le jour ou Alister m’avait transformé, et ne finirait que quand je serais morte, ce qui n’est pas prêt d’arriver, je peux vous le garantir. Cela faisait près de deux siècles que j’avais vu le jour du ventre de ma mère. C’est à la fois si loin et si court. Depuis que mon mari m’avait ‘offert’ des enfants, ma vie n’avait plus été la même, passant beaucoup plus vite. S’occuper de deux filles et de trois garçons, je peux vous promettre que ce n’est pas un job des plus simple, surtout quand ses derniers sont, tout comme vous, des suceurs de sangs ! N’allez pas croire pour autant que je ne suis pas heureuse, bien au contraire. J’aimais et je chérissais mes enfants, mon mari qui sont tout simplement ce que j’ai de plus important au monde. Sans eux que serais-je ?

    Pendant tout le trajet du retour mes pensées furent tourner vers eux, à un point que je ne vis pas le temps passer, ni même le jour décliner peu à peu pour laisser sa place à la nuit. Une belle lune était à son apogée quand enfin j’arrivais à notre manoir. Dustin, comme à son habitude se trouvait devant la Tv, tandis qu’Alayna discutait tranquillement avec Vesper et Nathanaël. Declan était parti chez Enea une nouvelle fois. Je ne m’attardais pas en leur présence, me contentant de déposer sur chacune de leur joue un tendre baiser avant de monter les escaliers. Je voulais, ou plutôt j’avais besoin de me retrouver avec l’homme qui représentait tout pour moi. Être partie autant de temps si loin de lui m’avait un peu déchirée le cœur. Mon amour pour lui était infini, et sans limite. Aucune épouse ne pouvait aimer autant son mari que moi. C’était tout simplement impossible. Je ne mis pas beaucoup de temps pour rejoindre le bureau d’Alister. Son odeur m’avait porté jusqu’à lui, une odeur si familière, si agréable, rassurante et envoutante à la fois. J’avais l’impression d’être sur un petit nuage quand je poussais la porte pour le rejoindre. Pourtant, ses paroles un peu sèches me firent déchanter. Il semblait si perturbé ? Oui, c’était le mot qui convenait le mieux. Il ne m’avait pas entendu arriver, et m’avait parlé d’une façon qu’il m’avait jamais employé avec moi. Je fus tout de suite submerger d’inquiétude pour lui, et en quelques secondes j’étais en face de lui. Caressant doucement sa joue avec amour, je vins lui demander dans un murmure, le regardant tendrement :



    - Je suis désolée si je t’ai surprise… Tout va bien mon amour ? Tu me sembles si tracassé
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