Prelude To Damnation
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 You're all I need - Part II

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Enea Warrens
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MessageSujet: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyDim 7 Déc - 23:48



Il y a des jours où l’on souhaitait être resté au lit, à dormir dans la sécurité qu’apportait notre subconscient. Je dois avouer que dans la position délicate dans laquelle je me trouvais, cette pensée m’effleura, mais cependant, pas assez longtemps pour que je puisse regretter que cela n’était pas arriver. Contre toute attente, Declan se retourna vers moi, une leur inquiète au fond de ses prunelles, qui reprirent en même temps leur couleur ocre, qui me fascinait tant. J’aurai du être effrayée par lui, en réaction logique au spectacle qu’il venait de m’offrir. Mais pourtant, j’avais beau fouiller au plus profond de moi, il n’évoquait en moi rien qui ne s’apparente de près ou de loin à de la peur. Ce n’était pas logique, mais c’était le dernier de mes soucis. Il courait un danger en voulant me protéger, car l’animal semblait prêt à l’attaquer. Un instant, j’envisageai la possibilité de me jeter entre les deux combattants, même si ce geste relevait plus de l’instinct que d’une action réfléchie. Mais avant même que je puisse faire quoi que ce soit, la créature se jeta sur lui, l’envoyant rouler sur le sol. Quelque part, un hurlement se fit entendre, raisonnant dans les arbres, et me glaçant le sang. Sauf qu’il venait de moi, et je mis une fraction de seconde à m’en rendre compte, comme ce cri s’étranglait dans ma gorge. Declan avait déjà projeté la bête contre un arbre, que je n’avais pas eu le temps de bouger. Puis, dans un mouvement si rapide, que mes yeux ne purent l’enregistrer, je le sentis m’attraper par le bras, avant de me jeter sur son dos. Tant bien que mal, je m’agrippai à lui, devinant que c’était le but de la manœuvre, avant qu’il s’élance dans les profondeurs de la forêt.

Je ne savais pas ce qui était le plus effrayant, au stade où j’en étais. Il allait si vite, que la scène devint encore plus irréelle, si c’était possible, et sa capacité à atteindre cette vitesse n’était certainement pas humaine. Les arbres nous entourant devenaient flous, et le vent de la course m’arrachait des larmes brûlantes de mes yeux. L’espace d’un instant, je fus partagée entre avoir mal au cœur, ayant pour la première fois le mal des transports, et me mettra à hurler pour qu’il arrête. Chose qu’il n’aurait pas fait, car je pouvais sentir la rage pure qui le consumait, et je devinais que cela ne faisait qu’augmenter sa vitesse. Derrière nous, j’entendais des hurlements de loup, et je devinais que la créature ne devait pas être bien loin. J’aurais voulu fermer les yeux, mais malheureusement, j’étais incapable de faire un seul mouvement, et j’en fus réduite à prier pour que l’on s’en sorte indemne. Declan opéra un brusque changement de direction, prenant ainsi un virage beaucoup trop serré pour mon cœur devenu fragile, et une seconde plus tard, on se retrouva en dehors de la forêt. D’un bon, il sauta par dessus la rivière, apparemment pas gêné par mon poids sur son dos, et je ne pus retenir un léger gémissement quand on se retrouva dans les airs. Mais contrairement à ce que j’avais redouté, son atterrissage fut parfait, si souple et doux que je ne le sentis même pas, comme il continuait sa course vers un objectif qui m’était inconnu.

Pendant quelques secondes, je crus finalement que mon esprit allait déclarait forfait, comme je sentais le noir m’envahir peu à peu. Je devinai que si tout ça ne s’arrêtait pas, si je ne me réveillais pas de mon cauchemar, ça allait devenir trop pour mon cerveau d’humaine… Car même si je ne comprenais pas ce qu’il se passait, je savais au fond de moi, que j’étais la seule humaine à cet instant. L’arrêt brutal du vent dans mes cheveux me fit sortir de mes pensées, et, regardant autour de moi, je m’aperçus avec stupéfaction que nous nous trouvions à l’intérieur d’une maison – et quelque part dans mon cerveau, je ne pus m’empêcher de noter la beauté des lieux. Pendant ce qu’il me semblait être de longues minutes, il n’y eu aucun bruit, et aucun mouvement. Je devinais que mon taxi d’infortune était aux aguets, et cherchait un danger éventuel, et quant à moi, bien j’étais bien trop choquée pour réussir à descendre de son dos. Pour être plus précise, j’avais l’impression que tout mon corps était figé, puisque aucun de mes muscles ne semblait vouloir répondre.

Toujours aussi statique, j’entendis Declan prendre un souffle profond, dans ce que je devinais être une tentative pour se calmer, puis, dans un geste délibérément lent – même pour une humaine comme moi – il attrapa mes poignets, qui auraient du l’étrangler. Sa poigne était forte contre la mienne, mais pourtant, il se montrait aussi doux que possible. Dans un mouvement tout aussi mesuré, afin de ne pas m’effrayer probablement, il me ramena devant lui, avant de détacher mes membres engourdis. J’eus l’impression d’être à nouveau une enfant quand il me posa doucement sur le canapé, mais les mots refusaient sortir de ma bouche pour me plaindre. Je restai donc sans bouger, et sans faire un bruit, comme une idiote à le regarder, tentant de reprendre le dessus sur mon esprit embué par ce qu’il venait de voir.


Dernière édition par Enea Warrens le Ven 12 Déc - 3:33, édité 2 fois
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyLun 8 Déc - 0:23

    Mon cerveau bouillonnait. Tout s'emmelait dans ma tète, je ne savais plus vraiment ce que je devais faire ou ne pas faire. Ou je devais aller ou, ne pas aller. C'était la première fois de ma vie, vie d'humain y compris, que je devais me soucier de quelqu'un d'autre que moi. Bien sur, j'avais une famille a protéger, a préserver mais, dans une optique toute autre. Eux, ils étaient aussi fort et habile que moi. Enea quant a elle, elle était bien plus fragile. Je me devais de veiller sur elle, bien plus que sur n'importe qui d'autres... Mais, par ma faute, elle avait été en danger. Moi qui ne voulait que la préserver, moi qui avait fuis pour la protéger, je me retrouver a la mettre face a un danger qu'elle n'aurait mème pas osé soupconner. Mais, que m'avait il pris de revenir ? Sans moi, elle aurait surement été en cours ce matin la. Elle ne serait pas la, dans ce bois, a affronter ce spectacle de ses yeux.

    Je devais remédier a cela, la conduire en sécurité. En temps normal, je n'aurais pas fuis. Jamais. Cette créature ne me fait pas peur. Sans compter qu'il avait beaucoup moins d'éxpérience que moi et, qu'un loup, seul ne ferait pas le poid face a ma force et ma dextérité. Mais la, je n'étais pas seul. Il n'était pas question de moi. Je devais me préoccuper d'Enea avant toute chose. Lorsque j'attrappais son bras et la placais sur mon dos, je n'avais pas encore la moindre idée de ce que je devais faire, ni d'ou j'allais aller. Je devais juste fuir l'animal qui s'était deja relevé. Plus je prenais de la vitesse, plus il se rapprochait de nous. Je ne parviendrais jamais a le semer. Le poid d'Enea, bien que léger, me ralentissait dans ma course et, sa présence me forcait a faire d'avantage attention a l'itéinéraire que j'empruntais, aux branches et a toutes ces choses qui auraient pu la blesser tout au long de ma course.

    Bientot, une évidence s'offrit a moi. Il y avait un endroit ou, un loup solitaire, ne prendrait jamais le risque d'aller, un endroit ou il serait trop risqué pour lui de s'aventurer. Un endroit ou tant d'odeur de vampires se mélait qu'il abandonnerait la chasse malgrè ses craintes pour l'humaine que je portais sur mon dos. A peine cette idée m'eut elle effleurée l'esprit que je prenais un brusque virage en direction de la rivière. Je la franchissais avec aisance tout en ayant une main sur celle d'Enea, comme pour m'assure qu'elle ne lacherait pas la prise. Mais, en aucun cas je ne ralentissais ma course. Pas mème quand l'odeur de l'animal poursuivant sembla se fondre dans le décors, ne devenant pour mon odorat qu'un trop proche souvenir. Bientot, la villa se dessina parmis les arbres, m'offrant un semblant de réconfort, la crainte que mon plan ne fonctionne pas, restant bien trop présente en moi pour que je puisse m'offrir le risque de freiner ma course.

    La porte de la maison, silencieuse et vide, s'ouvrit à la volée, se refermant tout aussi vite après mon passage. Je m'arrétais alors brusquement. Fermant les yeux, je restais aux aguets quelques dizaines de secondes. L'odeur du lycan avait disparue, remplacée par les odeurs rassurantes des miens.

    Quant à Enea, m'enserrant toujours fermement la gorge de ses bras et, la taille de ses jambes, elle ne sembla pas vouloir bouger, comme tétanisée. Je grimacais, plus géné et honteux de ce que je venais de lui faire subir, qu'autre chose puis, délicatement, je posais mes mains froides sur les siennes pour les dénouer et la faire glisser de mon dos jusqu'au canapé ou, je l'installais doucement. Elle ne réagissait toujours pas, ce qui eut pour seul objet de m'inquiéter d'avantage. Elle me dévisageais, incrédule, son regard posant mille et unes questions auxquelles je ne voulais, d'ores et deja, pas répondre. Je pris une profonde inspiration comme si ce que je craignais que ce que j'allais devoir affronter ne soit pire que ce que j'avais deja affronter puis, je détournais le regard, fuyant le siens et d'une voix hésitante et, a peine audible, je murmurais a son attention.


    " - Je suis désolé! " Mon regard était toujours fuyant lorsque je m'asseyais près d'elle, croisant mes mains entre mes genoux, les regardant bientot avant d'ajouter sans vraiment en avoir envie. " Tu veux que j'appelle ton frère pour lui dire de passer te prendre ? " Finalement, mon regard, en coin, se posa de nouveau sur elle, n'exprimant plus que de la culpabilité...
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyLun 8 Déc - 1:49

Toujours aussi l’air hagard, je ne pouvais détacher mon regard de lui, comme s’il était la dernière chose qui me maintenait dans le monde réel… enfin dans le monde dans lequel je venais de plonger. Silencieusement, je l’observai s’asseoir à mes côtés, et s’excuser. Sur le moment, je ne compris pas pourquoi il était désolé, après tout, ce n’était pas lui qui était devenu une créature effrayante, et je ne pus retenir un frisson comme la vision de la bête s’imposait dans mon esprit. Sans comprendre, je l’entendis vaguement me proposer d’appeler Lucas, et je mis une fois de plus plusieurs minutes à réaliser ce qu’il venait de me dire. Si j’avais eu la force, je me serais offusquée, ne voulant pas que mon frère se retrouve au milieu d’une histoire comme ça, mais également parce que je me savais incapable de me recomposer avant qu’il n’arrive. Et rien qu’à deviner ma tête, je ne pouvais que prévoir la réaction violente qu’aurait Luke à l’égard de Declan, sautant à la mauvaise conclusion. Je réussis cependant à secouer la tête dans un signe négatif, étant toujours aussi incapable de parler.

Tournant la tête, je repris mon observation attentivement, cherchant des réponses dans ses traits fermés. Je devrais pourtant être en train de fuir le plus loin possible, hurlant de terreur, mais j’étais incapable de concevoir la chose. Soit j’aimais jouer avec la mort, soit son emprise sur moi était bien plus forte que je ne l’avais évaluée. Ce qui me frappa le plus cependant, fut le soudain sentiment de sécurité qui m’envahit doucement, dégelant petit à petit mon corps et mon esprit. Je devinais par sa posture que le danger était passé, et sa présence à mes côtés ne fit qu’achever le travail. Il posa un regard plein de culpabilité sur moi, ne faisant que provoquer un sentiment de tristesse en moi. Aussitôt, des larmes montèrent à mes yeux, comme le choc m’envahissait, mais je refusais de pleurer. Je refusais de montrer mes faiblesses, surtout devant lui. Je tentai donc d’ignorer la vague d’émotions qui me submergeait, et rassembla le peu de voix qu’il me restait.


« Que s’est-il passé ? » murmurais-je, de manière à peine audible, si bien que je me demandai s’il m’avait entendu. « Comment as-tu…. Pourquoi… »

Je soupirai, plus frustrée qu’autre chose de ne pas pouvoir réussir à organiser les millions de questions qui me traversaient à cet instant. En réalité, j’étais partagée, me rendant incapable de décider sur l’attitude à adopter. Une partie de moi avait juste envie de se laisser aller, et de craquer dans ses bras réconfortants, et quand à l’autre, il était hors de question qu’elle n’obtienne pas un minimum de réponse. Et par minimum, cela signifiait un nombre important, c’était évident.

Fermant brièvement les yeux, je dus me concentrer quelques secondes, sentant à nouveau l’obscurité m’envahir. Bien sur, j’étais en état de choc, il ne pouvait pas en être autrement. Même si j’avais l’habitude d’ignorer les faits les plus déplaisants, ce genre de situation n’entrait pas dans la catégorie, et mon esprit menaçait à tout instant de prendre une pause. Serrant les mâchoires, je me forçai cependant à rouvrir mes paupières, ne voulant pas le perdre de vue, comme s’il pouvait disparaître à tout moment. C’était une crainte absurde, puisque j’avais déduis depuis longtemps qu’il m’avait amené en sécurité chez lui. D’ailleurs, cela me faisait me demander pourquoi le loup ne nous avait pas suivi jusque ici. Le reste de la famille Bratford était comme Declan, ce qui expliquait sa répugnance à nous suivre ? Etaient-ils aussi dangereux qu’il avait semblé être à l’égard de la bête ? Secouant la tête, je tentai de me concentrer, ayant conscience que je devais certainement avoir l’air d’une folle, à débattre ainsi silencieusement, et pleurant à moitié.


« Je suis désolée » marmonnai-je, devenant furieuse contre moi devant mon incapacité à reprendre le contrôle.

Je lui jetai un nouveau coup d’œil, souhaitant réduire la distance inconfortable qui nous séparait, mais j’étais bien trop peureuse pour m’y résoudre, étant incapable de prévoir sa réaction. Etait-il inconcevable d’avoir besoin de réconfort, que lui seul semblait capable de pouvoir m’apporter sur le moment ? En était-il seulement conscient ? Je m’égarai à nouveau dans mes pensées, essayant d’oublier la vague de nausée qui m’envahissait, comme je me mis à frissonner. Comme l’image du loup attaquant me revint en tête, je sursautai soudainement.


« Tu n’es pas blessé ? » demandai-je promptement, l’inquiétude me désarçonnant.

Bien que je m’en serais aperçue si c’était le cas, je ne pouvais pas m’empêcher de m’en assurer. Et d’un autre côté, cela me semblait si impossible que quelqu’un ne soit pas blessé face à une agression de cette nature, que j’avais peur d’être passée à côté d’un détail important.
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyLun 8 Déc - 2:45

    Mon regard en coin toujours posée sur Enea, j'attendais qu'elle réagisse. Une moindre réaction de sa part serait la bienvenue, quelle qu'elle soit. La voir ainsi prostrée ne me rassurait pas du tout et, j'étais a deux doigts de me relever pour aller téléphoner a Alister afin qu'il rentre et l'osculte. Enfin, qu'il trouve une solution au problème qui s'offrait présentement a nous. A tous les problèmes qui s'offraient a nous. Car, il n'y en avait pas qu'un.

    Les loups garou étaient censés ne plus exister dans cette région, ne plus ètre qu'une ancienne légende, les humains n'étaient en aucun cas censés ètre au courrant de notre existence, ni mème ne devaient assister, de près ou de loin a ce a quoi Enea venait d'assister. Il en aller de notre survie a tous. Le fait qu'elle ait vu ce combat dans le bois, qu'elle ait été témoin de ma vitesse et, de ma force, était une cause a la peine de mort pour elle. Et pour moi.

    Je tachais, difficilement, de chasser cette idée de mon esprit, me demandant comment je pourrais justifier ce qu'elle venait de voir, quelle excuse tangible je pourrais bien lui donner mais, il n'y avait rien a faire, aucune excuse ne pourrait justifier tout ce a quoi elle avait assisté. A moins que je ne jure sous serment qu'elle avait eu une hallucination, au risque qu'on ne la fasse interner et qu'elle ne veuille plus jamais entendre parler de moi. De seconde en seconde, mon regard se faisait de plus en plus grave, de plus en plus perdu et songeur.

    Mais bientot, elle sembla réagir, comme je l'avais éspéré, secouant simplement, et lentement, la tète afin de me faire comprendre qu'elle ne préférait pas que son frère ne passe la chercher. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Qui voudrait rester seul avec un monstre comme moi... Encore une fois, elle avait une réaction que je ne parvenais pas a comprendre mais, je devais sans doute commencer à en prendre l'habitude. J'allais répliquer, lui demander si elle en était sure, que cela valait peut ètre mieux pour elle si elle rentrait se reposer, si elle s'éloignait de moi. Mais, elle ne m'en laissa pas le temps. Ses yeux, s'emplissant de larmes, me coupèrent dans mon élan et, ma phrase mouru dans les limbes de mon esprit, me réduisant au silence. Je ne sus pas ce que je devais dire ou faire pour que ses larmes naissantes disparaissent avant de ne glisser sur ses joues mais, encore une fois, elle ne me laissa, de toute facon, pas le temps de réagir. D'une voix faible et, presqu'inaudible, elle me demanda ce qu'il venait de se passer. Instinctivement, je détournais le regard puis, elle me posa une seconde question, mélée a une troisième, sans qu'aucune ne prenne de reelle sens pour moi. Toutefois, je prenais une vive inspiration, entre frustration et hésitation. Je ne pouvais rien dire mais, les choses n'étaient elles pas deja allaient trop loin ? Pouvais je encore nier quoi que ce soit ? Il ne se passerait plus très longtemps avant qu'Enea ne comprenne les choses, avant que quelqu'un de la Push ne se mette a la chercher ou, a me traquer. Et alors la, que se passerait il ? Je ne pouvais plus faire marche arrière, je ne pouvais rien nier, ni faire semblant de quoi que ce soit. Je me trouvais face a une impasse, dans l'incapacité de faire demi tour.

    D'une voix faible et, tout a la fois, tendue, elle m'annonca qu'elle était désolée. Surpris, je tournais vivement la tète vers elle pour croiser ses grands yeux tristes. Mes lèvres s'entr'ouvrirent mais, aucun son n'en sortit. J'étais incapable de former le moindre son, je ne comprenais mème pas pourquoi elle était désolée. Après tout, c'était moi le monstre dans l'histoire, celui qui avait mit sa vie en péril, celui qui devait se faire pardonner... Froncant les sourcils, je secouais lentement la tète d'incompréhension.


    " - Attend... Pourquoi es tu désolée ? " J'encrais mon regard dans le siens, éspérant que cela pourrait l'aider a calmer sa peine, sa douleur, ses inquiétudes, sa transe...

    C'est a ce moment la qu'elle sursauta comme prise d'une révélation. Elle ouvrit de grands yeux ronds, comme pour mieux m'observer et, me demanda si je n'étais pas blessé. Le sourire me revint alors immédiatement. Un large et franc sourire amusé. Puis, je me levais, me tenant bien droit, debout devant elle, lui démontrant que non, je n'avais rien, pas la moindre égratignure.


    " - Tu n'as pas a t'inquiéter, je vais parfaitement bien. " A peine ma phrase fut elle achevée que je détournais le regard vers la large baie vitrée qui offrait un magnifique panorama de la forèt de Forks. Un nouveau sourire se dessina alors au coin de mes lèvres. " Ce n'est pas un chien enragé qui va me faire du mal tu sais, je suis assez résistant comme garcon. Il m'a a peine touché de toute facon. " Je laissais échappais un petit rire sarcastique, tout en haussant les épaules, comme si ce que je venais d'annoncer aller de soit bien que je sache pertinement qu'elle ne croirait pas mon excuse de chien enragé. Et pourtant, je m'accrochais de toute mes forces a cet espoir qu'elle me croirait. Cela ne serait que bénéfique pour elle. Quoi qu'égoistement, je n'avais qu'une envie, partager chacun de mes secrets avec elle, tout partager avec elle, absolument tout...
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyLun 8 Déc - 23:10

Pendant plusieurs minutes, je restai sans bouger, ni parler, mon cerveau fonctionnant à toute allure pour interpréter ce qu’il venait de voir, ou plutôt, tournant dans le vide. Je n’avais aucune explication rationnelle, enfin si je ne prenais pas en compte tout ce que j’avais pu voir dans les livres et les films d’horreur. Car honnêtement, je ne pouvais pas fournir d’interprétation qui était logique, mais surtout réel. Comme toute enfant, j’avais été bercée dans les légendes et les mythes, mais le monstre caché dans le placard n’était pas censé exister. Enfin… c’est ce que je pensais, car on ne pouvait pas dire que j’étais en mesure de pouvoir affirmer quoi que ce soit, à l’heure actuelle. Lentement, je me repassai chaque instant, analysant chaque seconde, même si je ne pouvais m’empêcher de frissonner à chaque fois que la vision du loup me revenait.

Le fait de m’excuser eut pour conséquence d’obtenir sa pleine attention, comme il plongea son regard dans le mien. N’avait-il pas conscience de l’effet que cela me faisait, à chaque fois qu’il me fixait de la sorte ? Mais au moins, cela eut pour avantage de vider mon esprit, comme je devais bientôt me concentrer pour ne pas oublier de respirer. Je fus d’ailleurs surprise de lire autant de douceur dans ses pupilles, ce qui n’eut pour effet que de me déstabiliser davantage, même si je devinais que d’autres sentiments venaient s’y mélanger. J’étais si plongée dans sa contemplation, que j’en oubliai de répondre à sa question, et de toutes façons, je n’étais même pas sûre de savoir sur quoi elle portait. En vérité, le ton de sa voix velouté m’avait tellement captivée – tout comme le reste - que je n’avais pas fait attention aux mots qui allaient avec, ce qui eut le don de me rappeler le ridicule de mon comportement. Même dans une telle situation, je trouvais le moyen de faire abstraction de tout, sauf de lui.


« Arrêtes de faire ça » murmurai-je, de manière incohérente et gênée, comme je me sentis aussitôt rougir.

Clignant des yeux, je dus me forcer à détourner le regard, parfaitement consciente du fait qu’il ne devait même pas avoir compris ce que je voulais dire. Mais il était pourtant évident, que si je voulais obtenir mes réponses, j’allais devoir rester entièrement concentrée, et me perdre dans son regard n’était pas vraiment compatible avec ça. Ceci dit, après ce que je venais de voir, je ne serais même pas surprise s’il m’annonçait avoir un quelconque pouvoir hypnotique. Prenant une profonde inspiration de manière anxieuse, je l’observai se mettre debout, détaillant chaque partie son corps – parfait, suis-je obligée de préciser - n’étant rassurée que lorsque j’eu fini l’inspection. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’avait pas la moindre égratignure, ce qui m’emmena un millier d’autres questions. Comment était-ce possible ? Je n’avais pas inventé la violence de l’attaque, ni même la chute que Declan avait fait, alors que le loup l’avait projeté au sol. Alors comment avait-il fait pour en ressortir indemne ? Pas que je m’en plaigne, au contraire, je n’aurais certainement pas supporté s’il lui était arrivé quelque chose. Mais cela ne faisait qu’accroître mon incompréhension.

Choquée, je le regardai se mettre à rire soudainement, ce qui eut pour conséquences que d’éveiller aussitôt mes soupçons. Ainsi, il savait parfaitement ce qu’il s’était passé. Bien que je me donnais l’impression d’être stupide aussitôt que cette pensée me traversa l’esprit. Evidemment qu’il savait exactement ce qu’il venait d’arriver, vu les facultés qu’il avait lui même montré. Prenant une profonde inspiration, je tentai d’arrêter les tremblements de mes mains, et espérai également que ma voix serait opérationnelle.


« Un chien enragé ? » répétai-je d’un ton incrédule, bien que faible. « Il va falloir trouver mieux que ça. »

Secouant la tête d’un air mécontent, j’espérais qu’il ne me croyait pas assez stupide pour croire en ce qu’il semblait à deux doigts de me servir comme excuse. Un chien enragé ? Le chihuahua de la grand mère de Forks devait au moins avoir été mordu par un alien, pour devenir une telle créature. Sans compter la présence de ce qui m’avait semblé être des lycéens. J’avais encore du mal à formuler l’idée qu’un humain ait pu se transformer en un loup, même dans ma tête.

« C’était quoi ce truc ? Il s’est passé quoi dans la forêt ? Et comment tu as fait ? » repris-je, d'une voix un peu plus assurée.

Maintenant que mon cerveau semblait avoir retrouvé toutes ses facultés, ou tout au moins, une partie suffisante, il se semblait plus vouloir s’arrêter de formuler des interrogations, et mon côté têtu reprenait le dessus. Je disposais d’une curiosité sans borne, et lorsque quelque chose m’intriguait, il était hors de question que j’abandonne le sujet. Je savais que je risquais grandement de me faire jeter à la porte par Declan, et l’espace d’un instant, je me sentis devenir livide à l’idée de me retrouver à nouveau en face de la créature. Mais cela ne m’arrêta qu’une fraction de seconde. Voulant avoir un minimum d’aplomb face à lui, je me forçai à me mettre debout, afin de lui faire face. Malheureusement, mon équilibre était d’autant plus précaire avec l’adrénaline qui retombait, et je devais me concentrer pour ne pas trop vaciller, mes jambes en coton n’étant pas des plus fiables.
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyMar 9 Déc - 0:05

    Décidemment, les réactions d'Enea n'avait de cesse de me décontenancer. Il fallait toujours qu'elle sorte une réplique que j'avais du mal a analyser. Que j'arrète de faire quoi au juste ? Incrédule, je la dévisageais, un sourcil arqué, tout en cherchant a déchiffrer les expressions de son visage. Mais, il n'y avait rien a faire, elle semblait bien trop confuse pour que son visage puisse afficher autre chose que de la confusion et de la terreur. Je décidais alors d'ignorer sa remarque, la gardant dans un coin de mon esprit pour lui en reparler plus tard, quand elle serait un peu plus lucide puis, je laissa a mon regard la faculté de m'adoucir tout en me penchant légéremment vers elle afin d'attrapper le plaid qui recouvrait le canapé blanc pour la couvrir du tissus qui servait normallement de décoration. Elle tremblait, ce que je savais ètre du au choc mais, j'avais peur qu'une sorte de contre coup ne la secoue d'avantage de frissons ou, de je ne sais pas quoi d'autres.

    A la voir ainsi trembler, le visage déconfit, les yeux humides, je n'avais qu'une envie, la prendre dans mes bras, la serrer contre moi et, la bercer afin de la calmer, de la rassurer. Mais, je savais cela impossible. Voire inaproprié. Je ne pourrais pas la réchauffer, ma peau étant aussi froide que la neige et, j'avais bien trop peur de ce qu'elle pouvait penser de moi en cet instant précis. Ma faculté de télépathie me manquant, en ce moment, bien plus que jamais.

    Mes mains se libarant du plaid que j'avais enroulé autour de ses épaules, je m'étais relevé pour lui démontrer qu'elle n'avait aucune raison de s'inquiéter pour moi mais, cela avait visiblement eu pour effet de la faire se poser d'autant plus de questions. Et, mon excuse de chien enrage ne semblait pas la persuader énormément. Cela se lisait dans son regard alors qu'elle répétait mes paroles sans beaucoup de conviction. Puis bientot, elle me sortit tout une salve de questions. Immobile, je restais la, la dévisageant d'un regard grave et sérieux alors qu'elle se relevait pour me faire face. Je froncais alors légéremment les sourcils pour annoncer d'un ton neutre.


    " - Tu ne devrais pas te lever, tu n'es pas vraiment en état pour cela! "

    Toutefois, je ne la forcais pas a se rassoeir, ce que j'aurais pourtant pu faire, je me contentais de me rapprocher quelque peu d'elle pour poser mes mains sur ses épaules dans un geste protecteur et bienveillant, de peur qu'elle ne perde connaissance. Mon regard se posa alors sur ses lèvres et, je poussais un léger soupir.

    " - Je crois que je n'aurais jamais du revenir a Forks. Tu n'aurais jamais du voir tout ce que tu as vu ce matin. Je pense que je vais te reconduire chez toi pour que tu te reposes et oublies tout ca puis, je partirais... "

    Mon regard était redevenu triste, tout comme le son de ma voix tandis que mon esprit se perdait dans les souvenirs de cette semaine passée sans elle. Une semaine qui avait semblée durer une éternité. Mes paupières se fermèrent alors que j'étais tout a fait conscient de ne toujours avoir répondu a aucune de ses questions. Mais, comment le pourrais je ? Je ne voulais pas l'effrayer d'avantage. Comme je ne voulais pas repartir. Mais, ce que je craignais le plus, c'était le danger que je représentais pour elle, la preuve en avait été ce combat sous le couvert des bois. Ainsi que son état actuel. Comment pourrais je ne serait ce que songer a lui en imposer d'avantage ? A lui en révéler d'avantage ?

    Mon regard se plongea dans le sien alors que je me forcais a sourire. Une partie de moi voulait satisfaire ses questions. Lui donner des réponses. Mais, cela m'était tout simplement interdit. J'approchais alors mes lèvres de son front, l'effleurant a peine tout en fermant les yeux pour mieux respirer son odeur si envoutante et délicate. Puis, avec une infinie douceur, j'ajoutais.


    " - Tu dois juste oublier tout cela Enea. Et savoir que, je ne suis pas quelqu'un de bien! "
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyMar 9 Déc - 2:37

Surprise, je ne réagis pas lorsqu’il se rapprocha de moi, pour m’envelopper de la couverture qui était posée sur le canapé. Si je fus surprise du geste, je ne laissai rien paraître, le remerciant d’un hochement léger de la tête pour montrer mon appréciation. Bien que cela me semblait parfaitement inutile, était donné que mon corps ne semblait pas disposer à vouloir se réchauffer. Comme je m’y attendais, il ignora ma première réflexion, se contentant de se rapprocher alors que je tentais de rester debout. Quelque part au fond de moi, comme un vieux réflexe, une vague protestation commença à ressurgir, comme je m’apprêtais à m’offusquer de son geste. Pensait-il que j’étais si maladroite, que je ne savais pas tenir sur mes deux pieds sans bouger ? Bien que c’était le cas, il était hors de question que je l’admette, et je détestais que les gens agissent par pitié par rapport à mon cas qui semblait désespéré.

Mais seulement voilà, c’était tout sauf ce genre de sentiments qui s’affichait à cet instant sur ses traits. Son visage devint plus doux, comme ses mains se posèrent sur mes épaules dans un geste purement protecteur. Entendons nous bien, si je n’étais pas une féministe acharnée, je n’étais pas non plus pour que les femmes soient traitées comme si elles étaient des poupées insignifiantes et brisables. Pourtant, le geste de Declan n’avait rien à voir avec ça, même si j’étais parfaitement consciente qu’il était prêt à me rattraper en cas de chute – qui allait d’ailleurs probablement arriver dans peu de temps. Il eut une lueur indéchiffrable au fond de ses pupilles, mais si brève, que je crus l’avoir imaginer. Haussant les épaules en guise de réponse à ce qui résonnait plus comme un avertissement, je ne me risquai pas à formuler des mots à voix haute, ne voulant pas me mettre à bégayer et ainsi lui donner plus d’arguments en sa faveur.

Dès ses premiers mots, je fus déçue, et je dus me pincer les lèvres pour éviter à ma colère de transparaître. J’étais d’ailleurs surprenant de voir à quels points mes émotions étaient incontrôlables, passant de l’une à l’autre en une fraction de seconde. Je n’allais pas obtenir des réponses facilement, je n’avais aucun doute là dessus. Mais pourtant, ses mots me firent l’effet d’une révélation, lorsqu’il m’indiqua qu’il n’aurait jamais du revenir à Forks.


« Tu as fuis Forks pour ça ? » murmurai-je, réfléchissant rapidement. « J’avais raison alors de penser que c’était à cause de moi que tu étais parti. C’est de ma faute si tu a du tout quitter ! »

Des flashs de la dernière fois que je l’avais vu avant son départ me revinrent, comme je secouais la tête, un air incrédule sur le visage. Prenant une profonde inspiration, je me forçai à rester calme, sachant qu’une crise de colère n’arrangerait rien. Au contraire même, vu son humeur, il serait capable de faire passer ça pour une crise de nerfs, et de m’envoyer à l’hôpital. Je n’avais pas oublié son regard tueur qu’il m’avait lancé pendant toute l’heure de cours, où on avait été obligé de partager un bureau. Pas plus que ses traits haineux, et sa rapidité à fuir dès que la sonnerie avait retentit. Au plus profond de moi, je savais que j’étais pour quelque chose à son départ précipité, mais n’ayant aucun élément en ma possession pour pouvoir l’expliquer, j’avais tenter de me raisonner, me répétant que c’était impossible que quelqu’un que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, ait une telle réaction à mon égard. Et pourtant, il venait de me le confirmer sans même le réaliser.

« Et qu’est ce que j’ai vu exactement, là bas dans la forêt ? » contre-attaquai-je aussitôt, plantant fermement mon regard dans le sien.

Il était hors de question que je laisse passer ça, sous prétexte qu’il était si proche de moi, que je pouvais sentir son souffle sur ma peau, ou encore que son contact sur mes épaules me donnait l’impression qu’un courant électrique passait entre nous. C’était franchement étrange, mais ce n’était pas le moment pour m’en préoccuper. D’instinct, je savais que si je n’insistais pas, il allait partir, et que je resterais dans l’ignorance et le noir le plus complet. Pour la première fois depuis que je le connaissais, je réussis à rassembler mes pensées malgré sa faculté hypnotique bizarre.


« Parce que tu croies sérieusement que je vais réussir à tout oublier, en claquant des doigts ? » dis-je en riant doucement de manière sarcastique, si bien que j’eu l’impression de parler comme une folle – ce que j’étais peut être, en y réfléchissant bien. « Et tu vas partir où, au juste ? Tu comptes encore une fois de plus fuir ? »

Rien que l’idée qu’il puisse s’éloigner m’était aussi douloureuse qu’incompréhensible. Pourquoi je ressentais autant d’émotions contradictoires à son égard ? Je n’eu pas le temps de me poser la question bien longtemps, que je l’observai fermer les yeux, son visage magnifique à nouveau en proie à une vague d’émotions, qui déferlaient sur ses traits. Puis, aussi doucement qu’il devait lui être possible, dans un geste volontairement mesuré et qui je suis sûre, était destiné à m’apaiser, il déposa un baiser sur mon front. Son contact fut si doux, que je ne pus m’empêcher d’avoir à nouveau les larmes aux yeux, et je me maudis d’être aussi émotive. Il n’était pas quelqu’un de bien… qu’est ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Il m’avait sauvé la vie, et il prétendait ne pas être quelqu’un de bien ? C’était d’un ridicule sans nom, et je secouai aussitôt la tête, montrant ma désapprobation.

« Je ne peux pas oublier ce que j’ai vu… » soupirai-je, parfaitement sincère. « Et, si tu ne veux pas me donner de réponses, alors je suppose qu’il ne me reste plus qu’à retrouver ces gars. Je suis sûre qu’ils seront ravis de m’aider, eux. »

J’avais pris un ton volontairement provocateur, pourtant, ma phrase n’avait été qu’un murmure. Je baissai la tête, refusant d’affronter son regard dans la culpabilité. C’était un coup bas, et je le savais parfaitement, mais encore une fois, il était hors de question que je ne comprenne pas… et plus exactement, il était hors de question que je le laisse s’éloigner de moi. J’avais suffisamment interprété de son comportement pour savoir qu’il ne me laisserait jamais me mettre en danger, il n’y avait qu’à voir avec quelle rage il avait voulu me protéger de la bête. Bien que l’idée de me retrouver à nouveau en face d’elle déclanche à nouveau une série de frisson en moi, je ne retirai pas mes paroles, continuant de fixer le sol, et fermant les yeux.
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyMar 9 Déc - 3:40

    Malheureusement pour moi, Enea était beaucoup plus réactive que je ne l'avais pensé. Elle n'avait plus vraiment l'air d'ètre sous le choc de la bagarre mais, au contraire tout a fait sereine. Si on pouvait appeler son état de sereinité. Disons plutot qu'elle parlait avec assurance, comme si, tout a coup, elle assemblait toutes les pièces d'un mème puzzle. Comme si, elle comprenait soudainement les choses qui s'étaient déroulées sous ses yeux. Malgrè moi, en voulant l'éloigner, je ne fis que la mettre sur la piste des réponses qu'elle cherchait avec tant d'acharnement.

    Je me sentis tressaillir quand je réalisais qu'elle avait compris que, la raison de mon départ, la semaine précédente, n'était autre qu'elle. Ma lèvre inférieure trembla légeremment alors que je tentais de me contenir pour ne pas la couper dans sa réfléxion malgrè la colère qui montait en moi. Ce n'était pas de la colère envers elle non, loin de la, plutot de la colère envers moi. Je ne devais pas la laisser entrevoir qui j'étais. Afin de la protéger et, je m'en voulais d'avoir été aussi peu méfiant le premier jour de notre rencontre, de ne pas avoir su mieux controler mes pulsions. Et cela, aujourd'hui encore... Je commettais tellement d'erreurs avec elle que cela me mettait hors de moi.

    Perdant toute sa douceur, mon visage se fit plus dur alors que mes yeux ne la quittaient pas, mon regard soutenant le siens. Comme dans l'espoir que cela calmerait sa frénésie de questions. Seulement, elle ne s'arrétait plus et bientot, se furent mes mains qui quittèrent ses épaules pour permettre a mes bras de venir se croiser contre mon torse. L'une de mes mains vint bientot se poser sur le bas de mon visage, ce qui me donna un air plus réfléchit un anxieux. Ce que j'étais. Quant à Enea, elle semblait s'enerver peu a peu, perdre d'avantage patience de secondes en secondes alors que moi, je gardais mon calme du mieux que je pouvais, encaissant chacune de ses paroles qui, elle ne s'en rendaient surement pas compte, étaient assez douloureuses a entendre. Toutes ses questions s'entrechoquaient dans ma tète et, je ne voulais répondre a aucune d'entre elles.

    Pourtant, elle ne semblait pas vouloir me laisser le choix, me posant un ultimatum. Soit je lui donnais les réponses qu'elle attendait, soit elle se débrouillerait pour retrouver le lycan de ce matn mème et, lui poserait directement les question. Le bas de mon visage se déforma alors soudainement en un rictus mauvais, presque en une grimace alors que je lui jetais un regard noir. Mais bon sang, qu'est ce qui n'allait pas chez elle ? Elle avait vu ce crétin de cabot muter devant elle et, elle voulait aller à sa rencontre ? Mais... Je grimacais d'avantage tout en poussant un rugissement de rage, ne me controlant plus vraiment.


    " - Mais bon sang Enea, t'es sure de vouloir retrouver ce sale cabot ? T'es suicidaire ou quoi ? "

    Je ne savais mème plus pourquoi j'étais en colère. Si j'avais juste peur pour elle. Si j'étais seulement en colère contre moi. Ou après ce sale loup qui nous causait tant de problèmes. Pour sur, si elle allait a sa rencontre, si elle allait à la Push et qu'elle posait les bonnes questions, aux bonnes personnes, elle obtiendrait des réponses a chacune de ses questions. Et peut ètre mème plus. Qui sait si ces bestioles a poils ne se géneraient pas pour nous démolir un peu plus, la rendant plus méfiante a notre éguard qu'elle ne devrait l'ètre. Quoi qu'après tout, cela ne lui ferait pas de mal d'avoir peur de nous, de moi, cela lui mermettrait peut ètre de ne plus s'exposer aux dangers que je représentais pour elle. Danger qu'elle ne semblait mème pas s'imaginer. Comme si sa plus grande crainte était ce loup qui, pourtant, n'avait eu pour seul objectif que celui de la protéger. La situation était tout de mème ironique. J'étais le monstre, pourtant revétu d'un visage d'ange. Ils étaient les protecteurs, pourtant revétu d'un corps qui n'inspirait rien d'autre que la terreur.

    Ces quelques pensées achevèrent de remettre de l'ordre dans mon esprit alors que je me dirigeais lentement vers la baie vitrée, dans l'unique but d'éviter le regard d'Enea pour de bon. Mon front s'ppuya lentement contre la vitre tandis que je fixais l'horizon verdatre. Quand le son de ma voix se fit de nouveau entendre dans l'immense pièce, elle était calme a nouveau.


    " - Je ne suis pas partit par ta faute Enea. Seulement a cause de ce que je suis... De... " Incapable de finir ma phrase, je grimacais comme si je souffrais. Les mots restaient coincés dans ma gorge comme je ne pouvais rien lui avouer de plus. Me retournant pour lui faire face, je repris la parole. " Je ne suis pas partie par plaisir mais, parceque je le devais et, je devrais certainement le faire a nouveau. Mais, uniquement pour ton bien car, que je le veuille ou non, je tiens a toi bien plus que je ne le devrais et, cela ne pourra que te causer des problèmes! " Appuyant ma tète contre la vitre, je dévisageais la jeune femme comme si je la regardais pour la dernière fois, comme si la réaction qu'elle allait avoir à mes paroles risquaient de déterminer le reste de ma vie.

    Mais, a bien y réfléchir, c'était tout a fait le cas. Selon ce qu'elle dirait, elle ferait un choix, nous condamnant tous les deux, soit a vivre loin l'un de l'autre, soit a nous exposer a de lourdes conséquences, tant pour elle, que pour moi. Sans vraiment m'en rendre compte, je la suppliais du regard, je la suppliais silencieusement de prendre la bonne décision, tant pour elle, que pour moi, bien que moi mème, je ne sache pas vraiment quelle était que cette fameuse solution qui serait la meilleure.
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyMar 9 Déc - 21:05

Comme je m’y étais préparée, Declan ignora une bonne partie de mes questions, pour ne pas dire toutes. Cependant, cela me préoccupait moins que son brusque changement d’humeur, comme un éclair de colère traversa son visage. J’aurais pu penser qu’à force, je commencerais à m’habituer à tous ces revirements, mais ce n’était du tout le cas. Si bien que lorsqu’il me lâcha, pour mettre une distance entre nous, je réprimai de justesse un soupir de mécontentement. Sa présence m’était réconfortante, même si j’avais parfaitement conscience que cela aurait du être l’inverse. Après ce que j’avais vu, cette partie de lui qu’il cachait sous une façade soigneusement étudiée, je devrais être figée par l’effroi. J’entendais même encore ses grognements animal, qui avait émané de son torse, et qui étaient tout sauf humain. Je n’avais pas manqué la force avec laquelle il avait repoussé l’animal, et j’étais sûre que s’il le voulait, il serait capable de m’encastrer dans un mur si vite, que je ne m’en rendrais même pas compte. Mais pourtant, au lieu de cela, il se montrait incroyablement doux dans chacun de ses gestes, chacun de ses regards, et chacune de ses paroles. C’était sans doute ça qui achevait de me conforter dans l’idée que je ne risquais rien en sa présence.

Mon petit chantage parut fonctionner, dans le sens où il eut enfin une réaction. Grimaçant, je ne le quittais pas des yeux, à moitié terrorisée par son accès de rage. Pourtant, je ne bougeai pas d’un millimètre, et me concentrai pour respirer calmement, afin de ne rien laisser transparaître. Je n’étais pas sûre que cela fonctionne complètement, mais au moins, je réussis à maintenir son regard. Il perdit son masque de calme apparent, se mettant soudainement à hurler sa fureur, d’une telle violence, que j’eu l’impression que les murs s’étaient mis à trembler. Pourtant, je ne flanchai pas pour autant.


« Je ne suis pas suicidaire » murmurai-je, d’une voix légèrement tremblante sous l’émotion. « Je veux juste comprendre ce qu’il se passe. Qu’est ce que tu t’acharne à me cacher ? »

Fronçant les sourcils dans un signe de frustration, je l’observai se diriger vers l’immense baie vitrée, et l’espace d’un instant, je fus distraite par le paysage qui s’offrait à moi. Bien que je ne savais absolument pas où était située la villa, il était évident qu’elle était à l’extérieur de Forks, au beau milieu de la forêt. Et j’étais sûre que cette isolation était voulue par les Bratfords, ce que je pouvais parfaitement comprendre, au vu de tous les commérages qu’il y avait à leur sujet en ville. Secouant légèrement la tête, je me concentrai sur le problème présent. Je ne comprenais pas pourquoi il se donnait autant de mal, qu’est ce qu’il pouvait craindre ? Comme s’il répondait à mes questions silencieuses, Declan se remit à parler d’un ton calme et étranglé par l’émotion. L’espace d’un instant, je crus bêtement qu’il allait enfin me dévoiler ce qu’il me cachait avec soin, mais il s’interrompit brusquement, avant de me faire face à nouveau.

Il me fallut quelques secondes pour digérer ses paroles suivantes, qui résonnèrent comme une confession. Ainsi, on y était. Il était effectivement parti à cause de moi, ou plutôt, pour moi, si j’en croyais ses mots. Cela n’avait pas vraiment de sens, mais encore une fois, les pièces du puzzle continuèrent de s’assembler, et je réalisais que son côté protecteur était bien plus développé que je ne l’aurais cru. Son aveu me fit l’effet d’une bombe, et mon souffle devint soudainement irrégulier. Il tenait à moi ? Je devais forcément avoir halluciner ses propos, car il était impossible qu’il ressente quoi que ce soit qui s’apparente de près ou de loin à de l’attachement. Sinon, pourquoi il aurait fuis la première fois, et s’apprêter à le faire une nouvelle fois ?

Déglutissant nerveusement, il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits, consciente que son regard devenu pressant. Secouant doucement la tête, je fronçai légèrement les sourcils, tentant de me comprendre le message qu’il tentait de me faire passer. Mais je n’étais pas réputée pour me montrer raisonnable, il n’y avait qu’à voir à quelle vitesse j’attirais les ennuis. Sauf qu’ici, ce n’était rien de tout cela. Une nouvelle fois, l’idée qu’il puisse s’éloigner était douloureuse, et j’étais franchement fatiguée de tenter de comprendre mes réactions, ou même de les calmer. Je ne savais pas pourquoi, je ne savais pas comment, mais je ne voulais pas qu’il parte. Il n’y avait rien de plus à ajouter. Timidement, je traversais la pièce, pour me planter devant lui. Je gardai d’abord le silence, détaillant attentivement son visage, comme j’essayai de déchiffrer chacune des émotions que j’y voyais.


« Ne pars pas… » chuchotai-je, ma voix devenue tremblante en raison de l’importance des mots que je m’apprêtais à prononcer. « Je ne veux pas que tu t’enfuie… ou plutôt, je ne le supporterai pas. »

D’un geste lent, je levai ma main tremblante, avant de frôler doucement sa joue. Sous mes doigts, sa peau me semblait fascinante, toujours aussi douce que dure et froide. J’avançai à nouveau d’un pas, réduisant ainsi à nouveau la distance entre nous, mais je n’osai pas aller plus loin, ayant peur de déclencher une nouveau colère de sa part. J’avais l’impression d’être ridicule tant que j’hésitais, mais cela n’était pas important. Tout ce que je voulais, c’était qu’il reste, et que mes paroles le convainquent.

« Tu ne me causera aucun problème, je suis particulièrement douée pour m’en charger moi même » soufflai-je. « Je ne comprends pas pourquoi, mais j’ai besoin que tu restes avec moi. »

Laissant ma main sur contre son visage, j’encrai mon regard dans le sien, espérant qu’il réalise à quel point j’étais sérieuse.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyMer 10 Déc - 1:08

    Les choses devenaient tellement compliquées, plus les secondes s'écoulaient, plus j'avais l'impression de me retrouver enserré par un étau. C'était comme si Enea s'amusait a trouver toutes les facons qui soient, de me mettre aux pieds du mur. Et, j'avais beau repousser ou, ignorer chacune de ses questions, elle revenait a chaque fois à la charge, de plus en plus pressante et, je pouvais désormais ressentir au son de sa voix, qu'elle ne laisserait pas tomber. Quoi qu'il arrive, elle ferait tout son possible pour savoir la vérité, ne laissant aucune chance lui échapper, quand bien mème elle devrait affronter des lycans. Cette idée la, me rendait fou. Je savait pourtant que les loups garous étaient pour elle des ètres protecteurs, contrairement à moi. Mais, ils restaient mes ennemis naturels, ceux la mème qui feraient, a tout jamais, tout leur possible pour me détruire... Alors, mème si je savais qu'aucun d'entre eux n'oserait, consciemment, lui faire du mal, je ne pouvais m'empécher d'avoir une montée de colère en l'imaginant aux cotés de l'un d'entre eux... Surtout que, tout comme moi, ces bestioles répugnantes, avaient tendance a ètre des plus lunatiques. Et lorsqu'ils étaient dans un accès de colère, mieux valait, pour les simples humains, ne pas ètre dans les parages... Je tentais de me calmer en repoussant l'image qui flottait dans mon esprit. Toutes ces histoires dans lesquelles on racontait que des lycans avaient tués des personnes qu'ils aimaient pour un mot de trop, pour une simple poussée de colère, qui les avait fait muter, leurs griffes détruisant le visage de la personne toute proche d'eux. Leur corps qu'il ne controlait plus lors de la mutation, simplement controlé par la colère, détruisant tout ce qui se trouvait a proximité. Objet ou personne. Peu importait, surtout dans les premiers temps de mutation... Non. Il n'y avait rien a faire, je refusais qu'Enea aille se frotter a l'une de ses créatures. Surtout pas si elle le faisait par ma faute, pour obtenir les réponses que je refusais de lui donner. Je serrais alors les poings afin de montrer le moins possible la rage qui m'habitait...

    Mais, cette rage ne put ètre calmée que par le son de sa voix, tremblante et hésitante. L'idée que j'ai pus lui faire peur me fit tressaillir et culpabiliser. La colère s'évapora alors soudainement mais, j'ignorais délibéramment sa justification, la connaissant deja. Je m'évertuais alors a rester impassible et silencieux afin de ne pas la déstabiliser d'avantage ou plutot, afin de rassembler d'avantage mes esprits. Evitant son regard du mieux que je pouvais, afin de me calmer et de, ne surtout pas céder aux questions que son regard me posaient avec insistance, je m'étais contraint a fuir jusqu'a la baie vitrée mais, je devais bien m'avouer l'évidence, j'étais aux pieds du mur. Je n'avais plus le choix et, aucune excuse plausible ne s'offrait a moi. Il n'y avait aucun moyen de justifier ce qu'elle avait vu le matin mème, aucun moyen de justifier ma vitesse, ni ma force. Et quand bien mème j'essaierais de trouver des justifications, elle me démontrais sans cesse qu'elle était plus maline qu'il n'y paraissait. Je me retournais donc a nouveau vers elle, encrant mon regard dans le siens, lui avouant combien je tenais a elle. Visiblement, ce fut la seule partie de mon discours qu'elle retint, ne semblant pas comprendre que je ne voulais que son bien et que, c'était uniquement pour cette raison que je voulais prendre mes distances avec elle. Elle refusait simplement tout en bloc, bornée comme jamais.

    Lentement, elle s'approcha de moi, je devinais ses intentions mais, je ne bougeais pas pour autant, je restais la, immobile, la suivant simplement du regard. D'un regard triste et sincère. Elle resta un moment immobile, plantée devant moi, je soutenais son regard et, le silence ne me sembla pas aussi pesant que d'habitude. Je tachais, tant bien que mal, de décoder ses pensées mais, visiblement, rien n'y faisait, elle restait une énigme infinie pour moi. La seule chose que je pouvais comprendre étant qu'elle se posait mille et une questions et pourtant, une étincelle de certitude passa dans son regard. C'est alors que, dans un murmure, elle me demanda de ne pas partir. Je grimacais légéremment, voulant tellement pouvoir rester auprès d'elle, la serrer dans mes bras, la protéger... Si seulement elle pouvait imaginer combien je tenais à elle. Bien plus que je ne le lui avouerais jamais.

    Le son de sa voix était si doux et a la fois plein de supplications. Mais, elle ne s'arréta pas la. Elle m'annonca qu'elle ne supporterait pas que je parte. Comme si moi je pourrais supporter de ne pas ètre avec elle. C'était tout bonnement inconcevable. L'idée de la quitter a nouveau s'envola alors loin de moi. A croire que l'on se trouvait dans une voie totalement sans issue, entre le danger et la douleur du manque. Ma lèvre inférieure trembla légéremment alors que je détournais le regard, incapable de soutenir les supplications et le désarroi s'étant installés dans ses yeux. Si je partais, je lui ferais tout autant de mal que si je restais. Alors quel choix pouvais je faire ? Car, il était bien évident que j'étais le seul a pouvoir prendre une décision objective puisqu'elle, elle était loin d'avoir toutes les cartes en main pour cela. Et, quand bien mème elle les aurait, je crois qu'elle serait bien capable de surrestimer ma capacité a résister a l'attrait de son sang, à mon désir primal, ce désir mème qui me déchirait ce coeur que je n'avais pas...

    Bientot, sa main se posa sur ma joue et, le contact de sa peau chaude sur la mienne, formant un parfait contraste, me fit fermer les yeux afin de mieux profiter de cette sensation délicate. Je la sentis alors s'approcher de moi d'un pas lent et hésitant. Si mon coeur avait pu battre en cet instant, il aurait battut la chamade. J'aurais voulu que cet instant se fige dans le temps mais, cela était impossible. Le pire était encore a venir.

    En entendant les dernières paroles qu'elle venait de prononcer, je me reculais, me dégageant, a regret, du contact de sa main, mon visage ayant retrouvé tout son sérieux et, une pointe de mécontentement. Je la dévisageais alors qu'un rire nerveux s'échappait de ma gorge, conséquence des propos de la jeune femme.


    " - Tu ne comprends donc rien! " J'avais prononcé ces mots avec dureté mais, sans une pointe de colère. Je pris soudain une grande inspiration puis, me mit a bouger plus vite qu'il n'aurait été possible, pour ses yeux, de me voir. Et, la seconde qui suivit, j'étais dans son dos, mes lèvres carressant ses longs cheveux bruns, mon souffle les faisant légeremment virevolter, mon nez humant son odeur.

    " - Je suis un reel danger pour toi, bien plus encore que ne l'était ce loup dans la forèt. Je suis pire que ce que tes pires cauchemards te laissent entrevoir de ce que peut bien ètre un monstre. " Fermant les yeux, j'humais une nouvelle fois son odeur tout en dégageant, d'un geste tendre, ses cheveux de sa nuque.

    " - Tu ne comprends pas pourquoi tu veux tellement que je reste, tu ne comprends pas pourquoi tu es si bien en ma présence, pourquoi tu n'as pas envie de partir... " Ma voix était douce et limpide, comme si je tentais d'ètre le plus clair possible pour ne pas avoir a me répéter, pour ètre sur qu'elle enregistrait dans sa tète chacune des mes paroles. Je laissais délibéremment un silence avant de reprendre ma phrase sur le mème ton.

    " - C'est pourtant si simple Enea. Tout chez moi est uniquement fait pour te plaire, pour te séduire, pour que tu ais envie d'ètre auprès de moi. Un monstre renvoyant la douce apparence d'un ange... " Posant mes lèvres sur la peau de son cou, je fermais les yeux avant de brusquement m'élancer en arrière afin de retomber, en une sorte de salto, debout sur le canapé... Je ne voulais pas lui faire peur, simplement la faire réagir, lui faire comprendre les choses sans avoir a les dire. La faire prendre conscience du danger que je représentais. Et pourtant, j'aurais tant voulu ne pas avoir a faire cela. J'aurais tant voulu pouvoir veiller sur elle sans avoir a l'effrayer, ètre pour elle un ami, un confident. Mais, il était trop tard a présent, cela ne serait pas possible. Elle prendrait bientot conscience de ce que je voulais qu'elle comprenne, de qui je suis et, elle partirait en courrant. En tout cas, pour son bien, je l'éspérais...
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyMer 10 Déc - 4:28

Je n’étais guidée que par mon instinct, refusant de réfléchir à la logique de mes propos ou de mes gestes. Je me sentais plus vulnérable comme jamais à cet instant, ayant l’impression de tout dévoiler, et d’être transparente.

« Ne pars pas » murmurai-je à nouveau, mes mots prenant une forme de supplique.

Irréel. C’est le seul mot qui me paraissait juste pour qualifier cette matinée, si bien que j’avais même peur de cligner des yeux, dans la crainte que tout disparaisse. J’avais l’impression d’être plongée dans un autre monde, où soudainement, tout me semblait possible, où il était plus facile de croire l’inimaginable. Bien qu’honnêtement, je me serais bien passée de la partie avec la bête terrifiante à nos trousses, même si cela me semblait dérisoire maintenant. Je ne saurais expliquer ce sentiment de sécurité qui m’habitait à cet instant précis, sachant seulement qu’il m’était apporté par Declan. Encore une fois, je n’étais pas rationnelle, mais cela était le dernier de mes soucis. Mon cerveau enregistrait chaque détail, les gravant dans ma mémoire, pour être sûre de ne rien oublier. Je ne voulais rien perdre de ce moment si intense, chargé en émotion et qui je savais, changerait à jamais notre relation, en bien ou en mal.

Ainsi, je me contentai d’apprendre par cœur la sensation de sa peau sous mes doigts, notant ses réactions, comme il ferma les yeux. Il y avait une distance respectable entre nous, et je devais faire des efforts considérables pour me retenir de la franchir, sachant inconsciemment que c’était une limite à ne pas dépasser. Je n’avais jamais été douée pour exprimer mes sentiments, c’est probablement pour ça que je préférai rien ajouter de plus, sachant qu’il n’allait pas tarder à mettre fin à ce geste, étrangement intime malgré tout. Je ne me trompai pas, et lorsqu’il s’éloigna, ma main retomba le long de mon corps, une expression de manque m’envahissant. Cependant, je ne montrai pas à quel point son geste m’avait blessé, tressaillant seulement devant son ton dur.


« Alors expliques moi » murmurai-je en guise de réponse.

Comprendre était tout ce que je demandais, qui avait-il de mal à cela ? Pourquoi avait-il si peur que j’apprenne ce qu’il se donnait tant de mal à me cacher ? Je n’eu cependant pas le temps de poser ces questions à voix haute, qu’il disparut de mon champ de vision pour réapparaître derrière moi, si vite, que j’avais l’impression qu’il devenait invisible entre chaque mouvement. Figée, je l’écoutai parler, comme il m’était impossible de lui répondre, ma voix refusant de coopérer. Ses brusques changements d’humeur avaient le don de me dérouter et de me perturber, et cette fois-ci, j’avais l’impression qu’il voulait me montrer qu’il était sérieux, lorsqu’il affirmait qu’il était dangereux pour moi. L’effet était des plus réussi, j’étais même incapable de bouger lorsqu’il dégagea les cheveux de ma nuque, tout en parlant. Sa voix était douce et velouté, et avait retrouvé ses accents de séduction, montrant ainsi sa volonté à me convaincre. Le contact de ses lèvres contre ma peau me fit frissonner, ayant la texture et la froideur du marbre.

Ses mots finirent finalement par m’atteindre, et le temps que je me retourne brusquement, mes cheveux virevoltant avec moi, il était déjà debout sur le canapé. Ecarquillant les yeux, je jugeai la distance qu’il avait parcourue si vite, avant de soupirer légèrement. Je n’étais pas totalement idiote, je savais parfaitement qu’il était capable de me tuer si vite, que je n’aurais même pas le temps de m’en rendre compte. Bien que j’avais du mal à assimiler le concept, ou à comprendre comment cela était possible, je savais que c’était possible. Je savais également qu’à cet instant précis, tout humain normalement constitué serait en train de s’enfuir loin de lui, en hurlant de peur. Mais j’en étais incapable, et cette réalisation s’imposa dans mon esprit, plus forte que jamais. C’était comme si depuis ma rencontre avec Declan, toute ma vie avait basculée, et était soudainement centrée autour de lui.

Je ne croyais pas au coup de foudre, pour moi, c’était un sentiment certes très fort, mais qui ne durait pas, et qui disparaissait aussi vite qu’il était apparut. C’est sans doute pour ça que j’expliquais mon soudain besoin d’être avec lui autrement, et d’une manière encore moins rationnelle, si c’était possible. De toute ma vie, je m’étais toujours montrée des plus banales, ne me mélangeant pas aux autres, ne me faisant pas remarquer, et traversant l’existence de la manière la plus anodine qui soit. Sans être une solitaire pure, je me passais parfaitement de la présence des autres, probablement parce que j’avais grandi plus vite que le reste de mes camarades, obligée d’être l’adulte de la maison avec ma mère. Et en l’espace d’une fraction, tout mon univers s’était effondré lorsque je l’avais rencontré. J’avais alors compris de manière inconsciente, que je n’avais pas été complète jusqu’à ce que je le connaisse. Maintenant, tout cela me paraissait logique, et si simple, que j’avais soudainement envie de rire devant l’ironie de la situation. A nouveau envahie par le sentiment de sécurité qu’il provoquait en moi, je souris doucement, avançant de quelques pas en sa direction.


« Je ne crois pas que tu sois un danger pour moi, sinon tu ne m’aurais pas défendu comme tu l’as fait » finis-je par dire, d’une voix douce et hésitante, en raison des nombreuses émotions qui me traversaient. « C’est une façade que tu préfère adopter, une excuse pour te tenir loin de moi. Mais elle est inutile. »

Avançant à nouveau, je me retrouvai si près, que je pouvais presque sentir la tension émaner de son corps. Levant les yeux vers lui, mon sourire retomba, comme mon visage prit une expression triste avant même que je puisse me contrôler. Il ne m’était pas difficile de deviner que c’était aussi difficile pour lui que moi, et que je n’étais pas la seule à prendre des risques ici.

« Je ne suis pas ici pour les raisons que tu croies » repris-je, toujours aussi calmement. « Je n’ai pas peur de toi, je n’ai pas peur de ce que tu prétends représenter. »

Secouant lentement la tête, je marquai une courte pause, rassemblant mes pensées, tentant de mettre des mots sur ce que je ressentais, tentant de trouver les phrases justes pour lui faire comprendre. Levant à nouveau la main vers lui, d’un geste presque suppliant, je me retins cependant avant d’atteindre ma cible, le laissant choisir.

« Qu’est ce que tu es ? » demandai-je, mettant à nouveau un masque serein sur mon visage.

Ma question résonna de manière ridicule dans mes oreilles, et je me retins de lever les yeux au ciel pour souligner mon absurdité. Je n’avais jamais osé imaginer poser ce genre de question à quelqu’un un jour. Et pourtant, elle me semblait nécessaire, comme étant la première d’une longue série. Bien sûr, il pouvait choisir à tout moment de me laisser là, seule. L’espace d’un instant, je me demandai comment je réagirai, et si j’arriverai à m’en relever. Rien n’était moins sûr, au vue de l’emprise qu’il semblait avoir sur moi. Mais je m’efforçais de chasser ce genre de pensées de mon esprit, comme j’attendais qu’il prenne sa décision. Celle qui allait à coup sûr changer nos vies, comme je le pressentais.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyJeu 11 Déc - 1:10

    Pourrait elle ne serait ce que comprendre ce que j'essayais de lui dire ? Non, la n'était pas la reelle question. La vraie question était plutot, voulais je vraiment qu'elle comprenne qui j'étais ? Voulais je vraiment qu'elle s'éloigne de moi ? Pas vraiment. J'avais beau vouloir, plus que n'importe quoi au monde qu'Enea vive et soit heureuse, sans que le moindre danger ne lui arrive, je ne pouvais pas me résoudre a continuer a vivre sans elle. J'étais mort depuis deja plus de cent ans mais, grace a elle, j'avais, pour la première fois, l'impression d'ètre vivant. C'était une sensation si étrange et si forte que je ne voulais pas la laisser fuir. Mais, mon égoisme devait il l'emporter sur sa vie ? Mon envie d'ètre auprès d'elle devait elle ètre plus forte que son bien ètre ?

    Le problème étant qu'Enea elle mème ne comprenait pas que son bien ètre résidait loin de moi. Elle ne voulait pas le comprendre, ne pouvait pas le comprendre. Son esprit était conditionné a ne pas comprendre les choses irrationnelle qui innondaient pourtant sa vie. Les ètres humains vivaient a nos cotés, aux cotés des loups garous, et pourtant, ils ne le savaient pas. Tout était pourtant la, devant leurs yeux, leur indiquant notre présence mais, ils refusaient d'ouvrir les yeux. Conditionnés pour l'ignorer. Combien de tueries avaient été le fait de l'un d'entre nous ? Beaucoup trop. Et pourtant, face a l'évidence mème, ils s'acharnaient a parler de simple tueur. Que de balivernes.

    Genoux légéremment pliés, sourcils froncés, debout sur le canapé, je me tenais en position d'attaque, près a bondir. Pourtant, elle ne sembla pas en tenir compte et avanca vers moi, ne me quittant pas du regard, tout comme je soutenais le siens. Elle afficha alors un léger sourire que je ne compris pas. Je lui démontrais par A plus B qu'elle courrait un danger avec moi, que je n'avais rien d'humains et elle, elle souriait en venant vers moi. Décidemment, elle m'intriguait de plus en plus a chaque minute. J'en perdis mon expression de colère, mon visage s'adoucissant lentement au fur et a mesure des pas qu'elle faisait en ma direction. Elle semblait si sure des propos qu'elle annoncaient que, l'espace d'un instant, moi mème, je voulus y croire. Mais, je savais ce dont j'étais capable, je savais ce que j'avais deja fait par le passé, tous ces crimes que j'avais commis, je savais les horreurs dont j'étais capable, je savais ce que je ressentais, le désir que procurait l'odeur de son sang en moi, je savais que d'un simple geste je pouvais briser sa nuque, voire pire... Et pourtant, j'aurais voulu croire, autant qu'elle, en la véracité de ses propos. Ce dont j'étais totalement incapable. Au moins l'un d'entre nous devait rester lucide. Mes lèvres semblèrent vouloir sourire mais, ce sourire ne ressemblait a rien de plus qu'a une grimace de désolation alors que je secouais lentement la tète de gauche a droite d'un air décontenancé.

    D'un geste vif, je sautais alors du canapé pour atterir sur le sol ferme, a a peine quelques pas d'elle. L'expression de mon visage n'avait pas changé alors que deja, elle élevait une main hésitante vers moi. Je la dévisageait alors tandis qu'elle me posait clairement la question tant redoutée. En toute franchise et, sans détour, la voila me demandant ce que je suis. Elle ne doutait donc plus que je n'avais rien d'humains. C'était deja un pas de fait. Je restais un court moment immobile, la dévisageant, cherchant les mots les plus simples pour exprimer ce que je devais exprimer puis, brisant le silence, ma voix s'éleva.


    " - Je ne veux pas te faire de mal. Au contraire, je ne veux que ton bonheur, je veux que tu sois heureuse. Mais, avec moi, tu ne pourras pas l'ètre. Alors, bien sur que je t'ai défendue tout a l'heure, bien que je n'avais pas vraiment a le faire, cette créature ne te voulant aucun mal. Puisque c'était après moi et, uniquement après moi qu'elle en avait. Elle voulait juste te protéger de ce danger que je représente! "

    J'avais prononcer ces mots avec tant de sincérité que, je m'étonnais moi mème. Mon regard reflétait cette mème sincérité alors que je gardais mon regard encré dans le siens, ne voulant pas briser ce lien invisible qui nous liait en cet instant.

    " - Car crois moi, je préférerais qu'il n'y ai aucune raison qui me pousse a ètre loin de toi! " Je posais ma main sur sa hanche, permettant ainsi a sa main de venir se poser sur ma joue en avancant mon visage vers elle dans le seul but de pouvoir a nouveau sentir le contact de sa peau contre la mienne.

    " - Tu n'as mème pas idée du nombre d'années durant lesquelles j'ai du t'attendre! " Elle ne comprendrait certainement pas le sens de mes paroles mais, peu importe, je ressentais le besoin de lui dire ces mots. De lui dire que j'avais la sensation que je l'avais attendue toute ma vie, que je n'avais survécu a la mort que pour pouvoir la connaitre et partager des instants de vie auprès d'elle. 135 longues années s'étaient écoulées sans que jamais je ne puisse me sentir vivant et heureux mais, en sa présence, j'avais l'impression de pouvoir enfin l'ètre. Alors non, pour rien au monde, je ne chercherais, délibéremment des excuses pour pouvoir m'éloigner d'elle. Il ne s'agissait pas la d'excuse pour m'éloigner d'elle, ma raison de vivre, mais plutot de raisons qui me poussaient à m'auto détruire intérieurement pour son propre bien ètre. Je ne pouvais pas lui permettre de penser le contraire. Quand bien mème cet avoeu ne la conduise a s'attacher a moi d'avantage... C'était un risque que j'étais près a prendre.

    Je m'approchais ensuite d'avantage d'elle, appuyant mon front contre le sien puis, je fermais les yeux, tentant de résister a toutes les formes de tentation qui pouvaient s'imposer a moi a ètre aussi près d'elle en cet instant. Sa dernière question raisonnait dans ma tète telle un échos. Mais, je préférais laissé au silence le temps de faire son effet, le temps de la laisser diriger les paroles que je venais de prononcer afin que son esprit soit d'avantage préparé à la suite de la conversation...


    " - Ne penses pas que je ne veuille pas me montrer franc avec toi, j'en ai plus envie que tu ne le croies, l'envie de partager mes secrets avec toi, de pouvoir te parler enfin librement. Bien que cela puisse me conduire a te perdre. " Je poussais un léger soupir avant de reprendre ma phrase. " C'est seulement que je ne le peux pas. Cela ne m'est pas permis, cela nous mettrait tous les deux en péril si je répondais a ta question... " J'ouvrais alors soudainement les yeux, plongeant mon regard ambré dans le siens...
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Enea Warrens
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyJeu 11 Déc - 15:46

Cela devenait frustrant. A chaque fois que j’arrivais à avancer, à me rapprocher d’un semblant de vérité, il faisait ou disait aussitôt quelque chose pour me perdre encore plus. Cette fois-ci, il mit un long moment à reprendre la parole, enfin pour moi en tout cas, qui n’était pas vraiment du genre à être patiente. Sautant souplement sur le sol, j’observai avec ahurissement sa démarche gracieuse, qui quelque part, avait une touche féline. Mais je ne m’éternisais pas sur la comparaison qui n’avait rien de possible pour moi. Je restai aussi bien silencieuse qu’immobile pendant qu’il détournait chacune de mes questions, m’efforçant de repousser cet élan de colère que je sentais monter. Réfléchissant rapidement au double sens de ses paroles, le regard inquiet que m’avait jeté la créature me revint, de façon parfaitement claire. Sur le moment, j’avais cru mal interpréter, et même halluciner la lueur qui avait brillé au fond de ses pupilles si… humaine. Mais maintenant, cela me semblait logique, au vu de ce que j’apprenais, et cela ne fit que renforcer ma conviction. J’obtiendrai toutes mes réponses à la Push, la réserve indienne, dont étaient originaires ceux de ce matin. Heureusement, je connaissais des amis de ma famille depuis de nombreuses années, il me suffisait juste d’asticoter un peu leur jeune fils, et le tour serait joué.

Satisfaite de mon plan, je ne pu retenir un léger sourire victorieux, mais qui disparut cependant dès que Declan se rapprocha si près, qu’il pu poser ma main sur ma taille. Ma propre main retrouva sa place sur sa main, et une fois de plus, je m’émerveillai de ce contact. Brièvement, je me demandai si c’était le genre de chose dont on se lassait un jour, mais j’en doutais fortement. Fronçant les sourcils devant une de ses nouvelles phrases énigmatiques, je pris un air perplexe.


« Du nombre d’années que tu m’as attendue ? » répétai-je avec l’air d’une parfaite idiote, j’en étais sûre. « Qu’est ce que tu veux dire par là ? »

Je ne pus malheureusement y réfléchir bien longtemps, puisqu’il posa son front contre le mien, me faisant à nouveau perdre pied. Son odeur était des plus singulières, que je ne parvenais pas à reconnaître, et qui j’étais sûre, ne provenais pas d’un parfait ou de quelque chose d’artificiel du genre. Pourtant, elle était si attirante, que j’avais l’impression de flotter. Déglutissant avec difficulté, je tentai de soutenir son regard, chose très difficile comme à chaque fois. Pourtant, j’aurai pu croire qu’avec de l’entraînement, ça deviendrait facile, mais je devais sans doute me résigner… cela faisait certainement parti des nombreuses choses dont on ne pouvait s’habituer chez lui.

« Je ne comprends pas » avouai-je dans un soupir triste.

Cherchant les mots justes, une fois de plus, mais le bruit de pneus crissant sur les graviers me firent redescendre sur terre. Fronçant les sourcils, je tournai la tête vers la baie vitrée, qui donnait sur l’allée, et ouvris la bouche légèrement dans le choc lorsque je reconnus la voiture de mon frère.


« Qu’est ce que… » commençai-je, avant de me dégager brutalement de Declan, en faisant un bon sur le côté.

Je n’étais pas vraiment certaine de la manière dont Lucas aurait pris la plaisanterie, et je n’avais pas vraiment envie de le vérifier. Pour être honnête, l’idée d’avoir mon grand frère dans la même pièce que quelqu’un se montrant assez proche, n’était pas tout à fait le genre de situation que je voulais imaginer. Tout en passant une main dans mes cheveux, dans un geste futile pour me recomposer un visage serein, je me dirigeai vers la porte d’entrée, courant presque, et l’ouvrit pile au moment où mon frère allait sonner.


« Lucas ? » m’exclamai-je, toujours aussi ahurie de le voir ici.

Il était furieux, aucun doute la dessus, et je ne peu m’empêcher de grimacer légèrement, en songeant que ça allait devenir compliqué. Il fut plus prompt que moi à se ressaisir, sa voix claquant dans le silence pesant.

« Qu’est ce que tu fais là ? » fulmina-t-il, ses yeux allant entre moi et Declan.
« Je te retourne la question ! » répliquai-je aussitôt, étant consciente que les réponses du tact au tact étaient le seul moyen pour le désarçonner.
« J’ai reçu un appel au commissariat, me disant qu’il t’avait agressée ! »

Suivant son doigt accusateur, je me retournai vers Declan, surprise de le voir si proche, ne l’ayant pas entendu me suivre. Je n’eu aucun mal à comprendre que c’était probablement les jeunes de la Push qui avait prévenu mon frère de ma présence ici, ce qui me rendait furieuse. Lorsque j’irais leur rendre visite, c’est à dire le soir même, je n’allais pas laisser passer l’occasion de leur dire deux mots à ce sujet.

« Il ne m’a pas du tout agressée » répondis-je finalement, tentant de sourire d’un air amusé pour donner le change. « J’ai... euh exploser ma roue de voiture, et Declan m’a offert son aide. »

Je me retournai à nouveau vers le principal intéressé, le suppliant du regard pour qu’il achève mon excuse boiteuse, ne voyant pas très bien le rapport entre la roue, et ma présence ici.


[Minable... You're all I need - Part II 245558 Je te laisse conclure? Je prépare le prochain.... xD]
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: You're all I need - Part II   You're all I need - Part II EmptyJeu 11 Déc - 20:46

    Lui sous entendre que je vivais -peut ètre- depuis plus longtemps qu'elle ne le pensait ne semblait pas ètre la meilleure des idées que j'avais pu avoir mais, j'en avais ressentis le besoin. Le besoin de lui faire comprendre combien je tenais a elle. Combien elle représentait pour moi. Moi qui n'avais jamais vraiment ressentit le besoin d'ètre avec quelqu'un depuis toutes ces années. Combien sa présence dans ma vie bouleversait toute mon existence. Comme je le craignais, son visage se décomposa et, comme dans un échos, elle répéta mes propos, je me contentais de sourire en guise de réponse à la question qu'elle me posa par la suite. Elle n'aurait aucune informations supplémentaires de ma part. Mais, je devais bien avouer une chose, elle était tétue et, cela était tout a son honneur.

    De toute facon, quand bien mème je l'aurais voulu, je n'aurais pas eu le temps de répondre a ses questions. Notre petit moment en tète a tète était terminé. Toutes les bonnes choses ont une fin et, cette dangereuse et agréable matinée devait, comme toute chose en ce monde, se terminer. Je m'étais deja beaucoup trop exposé, elle en savait deja beaucoup trop sur moi... Son départ serait une forme de libération tout en étant une souffrance, il me donnerait le temps de réfléchir, de m'entretenir avec Alister sur les choix que nous devrions faire, sur les décisions que nous devrons prendre... Il n'y avait pas qu'elle en moi au coeur de cette histoire, toute ma race dépendait du secret qu'Enea s'apprétait a découvrir a tout moment. Et, ètre seul avec elle, juste avec elle, a l'écoute du son de sa voix, sous les suppliques de ses yeux... Je savais que je n'aurais plus mis très longtemps avant de passer aux avoeux. De lui révéler tout ce qu'elle avait envie d'entendre, tout ce que j'avais besoin de partager avec elle. Alors, j'avais besoin de prendre un peu de recul, de réfléchir a tout ce qui venait de se passer, à ce que je devrais faire. L'idée de devoir quitter Forks n'ayant pas totalement quittée mon esprit bien que ce ne fusse la qu'une chose que je ne ferais qu'en dernier recours. Je ne devais exclure aucune possibilité quant a la préservation de ma race, quant au bien ètre d'Enea, quant à nos vies a tous que je venais de mettre en péril en nous exposant aux foudres du clan de Pennsylvanie.

    Mon sourire, indéchiffrable n'avait trait qu'a la présence d'un visiteur approchant de la maison. Mon front restait appuyé contre celui d'Enea afin de profiter de ces derniers instants que nous pourrions passer ensemble. Plus que quelques dixième de minutes. Qui sait quand je la reverrais ? Ou si je la reverrais ? Aucune option n'était a exclure en cet instant...

    Je ne bougeais pas d'avantage quand la voiture de Lucas se gara dans l'allée. Enea en revenche fit un bond en arrière, presque génée a l'idée que son frère puisse nous voir dans cette situation plus ou moins ambigüe. Cette idée ne put que me faire sourire d'avantage alors qu'elle courrait vers la porte d'entrée. Je la suivis du regard sans un instant me soucier de tout ce qui se passait dans la tète de son frère. Pour sur, il n'était pas la pour une visite de courtoisie mais, je préférais nettement cela à une visite de mes chers amis de la Push. Je devais toutefois avouer qu'ils avaient été relativement malins sur ce coup la. Aller chercher les flics pour s'assurer que je ne ferais rien a Enea. Astucieux.

    La porte s'ouvrit sur Lucas et, deja j'étais derrière sa jeune soeur, affichant un sourire courtois mais géné. Il aurait été près a me tuer sur place si ce n'avait pas été elle qui avait ouvert. Il paru mème surpris qu'elle soit capable d'ouvrir la porte, persuadée que je lui avais fait du mal. Saleté de clébards. C'est qu'ils me mettaient dans l'embarras. Avec tout ca, Lucas n'accepterait plus que sa soeur et moi puissions nous cotoyer. Et, je parle en connaissance de causes, ses pensées allant dans ce sens. Il me détestait. Mais, je ne laissais rien paraitre, laissant Enea controler la situation bien qu'elle ne parvienne pas a s'en sortir sans encombre, me suppliant bientot du regard afin que je termine sa phrase... Ne perdant pas mon sourire courtois, je repris sa phrase comme si cela allait de soit...


    " - Je comptais rentrer prendre de quoi réparer son véhicule pendant qu'elle irait en cours, elle a refusé, préférant surveiller ce que je faisais... " Je laissais ma phrase en suspens tout en passant une main dans mes cheveux d'un air faussement géné. " Je suis vraiment désolé, j'aurais du insister pour qu'elle aille en cours! Et je suis également désolé pour le malentendu quant à une prétendue agression, jamais je ne ferais le moindre mal à Enea! " J'avais parlé avec toute la sincérité dont j'étais capable, ayant pensé chacun des derniers mots que j'avais formulés. Toutefois, cela ne suffit pas a calmer la colère du jeune Warrens qui me lanca un regard noir en attrappant sa soeur par la manche et en l'attirant dehors d'un geste a la fois protecteur et énervé. Il avait d'avantage confiance en les jeunes de la Push qui l'avaient prévenu qu'en moi et, pour cela, je ne pouvais pas le blamer. Il avait amplement raison.

    Enea me lanca un dernier regard que je ne sus pas déchiffrer tandis que son frère gromelait des au revoir très peu sincère et, m'annoncant qu'il s'occuperait lui mème du 4x4 de sa soeur. J'acquiesais d'un signe de tète compréhensif avant de refermer la porte derrière eux dans l'espoir que cela bloquerait les cris de colère qui fusaient dans son esprit mais, il n'y avait rien a faire pour cela...



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