Prelude To Damnation
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 When you've lost all you're living for, what do you have left ? [R. Declan]

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MessageSujet: When you've lost all you're living for, what do you have left ? [R. Declan]   When you've lost all you're living for, what do you have left ? [R. Declan] EmptyVen 6 Fév - 21:33

Port Angeles. Une ville parmi tant d'autres, une ville qui n'avait aucune particularité, aucune âme. Une ville qui s'intégrerait dans la moitié des États du pays sans contraster d'aucune manière que ce soit. En un mot, une ville banal, ordinaire, qu'elle avait haït du premier regard. Le jour où elle était arrivée dans la région en compagnie de Talan. Une fois de plus, ils avaient du quitter l'endroit où ils s'étaient installés, les meurtres répétés étant devenus trop nombreux. Alors ils avaient choisit l'état de Washington, si peu accueillant. Pour leur plus grand malheur à tous les deux. Mais pour l'instant, elle ne pensait pas à cela. Pas à la vie, ou plutôt l'existence détruite et animés de sentiments malsains qu'elle menait à présent. Elle ne pensait pas à son pseudo clan de traqueurs qui ne pensaient qu'à jouir du plaisir que la traque procure en eux. Elle ne pensait qu'à la soif qui tiraillait sa gorge en la faisant horriblement souffrir. Qui colorait son regard d'un rouge cramoisi si intense qu'elle portait actuellement des lunettes tentée du noir le plus sombre. Mais, malgré l'envie furieuse qu'elle avait de chasser pour mettre fin à cette brûlure presque insoutenable, elle était là, assise sans esquisser le moindre mouvement sur un banc d'un parc publique de Port Angeles. En plein milieu d'un après midi heureusement gâché par l'abondance de nuages. Et elle attendait. Pour pallier son ennui, et sa frustration de ne pas pouvoir achever sa vengeance à l'instant même, elle avait décider de s'offre une chasse d'un autre genre. Tel le chat, animal d'une cruauté sans égale avec la souris qu'il pourchasse, elle avait l'intention d'attirer dans ses filets un de ces crétins d'humains qui n'avaient pas idée du danger qu'ils couraient. Alors elle les séduisait d'un simple regard avant d'enfoncer ses crocs dans la chair de leur cou, avant même qu'ils ne réalisent qu'elle était dangereuse. C'était diablement plus excitant de de prendre au piège le premier ayant le malheur de passer dans une zone déserte. Ici, elle pouvait choisir sa proie. C'était plus agréable, tellement plus agréable. Le seul plaisir lui restant maintenant qu'elle était livrée à elle même dans le pays qu'elle abhorrait.

Après une dizaine de minutes sans esquisser le moindre mouvement, elle avisait un homme qui marchait dans sa direction. Parfait. Il correspondait exactement au profil qu'elle aimait. Jeune, plutôt séduisant, et surtout l'air tout à fait sûr de son charme. En clair, le type d'homme qui cesse d'utiliser sa logique à l'instant même où il croise le regard d'une belle femme. Et elle était belle, même plus que belle. Elle le savait, et ce méprisable mortel venait de s'en compte. Avec un léger sourire provocateur, elle ôta les lunettes de soleil devenues inutiles, révélant un regard d'une couleur surnaturelle, d'un rouge du sang qu'elle se languissait de gouter, elle se leva. Marcha de la gracieuse démarche qui était sienne et témoignant de ses origines de la haute société. Elle n'avait plus qu'à l'attirer dans une endroit désert au lieu de ce parc où se mêlaient toutes sortes de gens, et le tour était jouer. Il n'y avait pas la moindre raison de s'inquiéter d'être surprise : après tout, qui croyait à l'existence des vampires ?
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: When you've lost all you're living for, what do you have left ? [R. Declan]   When you've lost all you're living for, what do you have left ? [R. Declan] EmptyMer 11 Fév - 2:46

    Ce que je pouvais haïr certains week-ends. J’avais passé plus d’une décennie dans ma solitude, dans ces moments la, rien ne me gênait, rien ne me déprimais, je ne me sentais, ni mal, ni malheureux, je ne ressentais rien. Rien d’autre que le besoin d’apprendre. Apprendre de nouvelles langues, apprendre de nouvelles mélodies, jouer, composer, découvrir. Je maniais le temps qui hantait ma vie a faire toutes ces choses que de simples humains, trop occuper a dormir pour une grande partie de leur vie, ne pouvaient pas faire. Je parlais donc un grand nombre de langues, je savais jouer de plusieurs instruments et, je bénéficiais d’une grande instruction sur les choses de ce monde.
    Pendant cette si longue période, ma vie n’avait aucun sens, elle se résumait a une simple errance, je traversais les jours et les nuits, sans ne jamais dormir, a me reprocher ce que j’étais, un monstre, a lutter contre ma véritable nature. Mais, sans aucun but. Je voyais les autres vivre et s’aimer, s’enlacer et s’embrasser et, inlassablement, je restais seul. Pas qu’aucune femme n’ait jamais voulu de moi, juste qu’aucune d’entre elles n’avaient de réelle valeur a mes yeux. Aucune ne représentait pour moi ce qu’Alayna représente pour Dustin, ce que Vesper représente pour Nate ou, ce que Jayden représente pour Alister. Je les voyais s’aimer et, je me contentais d’être la cinquième roue du carrosse. Une roue libre que l’on traine, un corps sans âme mais, plein de remords et de regrets, tel un fantôme qui traverse les âges et ce, sans but.

    Enfin, je n’étais pas si seul. J’avais ma famille, mon clan. Mais, j’avais la sensation d’être un poids pour eux. Je pouvais lire dans les yeux de ma mère, sa tristesse de me savoir seul. Je pouvais lire dans l’esprit de mon père, son regret de n’avoir pu me trouver une compagne alors que lui, il avait trouvée la sienne. Tous se désolaient de ma solitude. Mais, aujourd’hui que mon cœur, ce cœur pourtant froid et mort, avait trouvé sa moitié, peu d’entre eux s’en réjouissaient véritablement. Car oui, mon cœur mort semblait se souvenir comment battre. Elle avait su le réveiller. D’abord, c’est la soif qu’elle avait éveillée en moi. Des que son odeur avait flottée jusqu'à moi, je n’avais pus que me souvenir du gout du sang et, l’envie d’y gouter a nouveau, l’envie de me sustenter de son si doux et envoutant nectar s’était faite si puissante que, j’avais cru que je ne pourrais jamais y résister. Oui, celle dont j’étais tombé amoureux n’était autre qu’une humaine, celle dont le sang chantait pour moi. Chaque vampire n’a qu’une tua cantante a travers le monde, a travers son existence, un seul être dont le sang n’est fait que pour lui. Beaucoup de vampire traversait leur existence sans ne jamais parvenir a trouver cette personne, cet humain, qui leur correspondait. La mienne était venue a moi. Et, j’en étais tombé éperdument amoureux. La, était la raison de l’aversion de ma famille pour celle qui avait fait taire ma solitude. Ils avaient peur, ils se méfiaient. Elle n’était qu’une fragile humaine. Je risquais de me montrer faible et de la tuer. Ce que je ne me pardonnerais jamais. Nate, un végétarien de fraiche date, pouvait lui même la tuer. Ou alors, Enea elle même pouvait nous trahir. La, était la pire crainte d’Alayna, l’une de mes sœurs. Elle ne faisait aucune confiance a l’humaine et m’en voulait de l’avoir laissé découvrir notre secret. Elle ne comprenait pas. Elle n’aimait pas les humains comme nous autres, membres de la famille, les aimions. Elle ne leur faisait aucune confiance, elle n’aimait que sa petite personne. Enfin, c’était ainsi que je la voyais alors qu’elle était encore humaine. C’est ainsi que je la voyais alors qu’elle n’était qu’une nouvelle née. Et c’est ainsi que je la voyais a présent qu’Enea était entrée dans ma vie. Mais, je savais qu’elle n’était pas foncièrement égoïste, sinon, elle ne serait pas devenue végétarienne. Alayna était une personne adorable et aimante, une femme merveilleuse qui aimait juste, un petit peu trop, son confort quotidien. Je ne lui en voulais pas, je la comprenais dans une certaine mesure. Je voulais juste qu’elle fasse un effort, qu’elle donne une chance à Enea.

    Mais, en cet instant, je me souvenais de ma solitude des décennies passées. J’avais été seul de si longues années, des années qui ne m’avaient pas parues si dures en fin de compte étant donné que je trouvais toujours de quoi m’occuper. Mais en cet après midi nuageuse, je me sentais plus seul et démuni que jamais. Inquiet et désemparé, errant a travers les rues de Port Angeles. Enea avait prévu une après midi avec l’une de ses amie, visiblement, son frère voyait d’un très mauvais œil le fait qu’elle passe autant de temps avec moi ou plutôt, le fait qu’elle délaisse un peu trop ses anciens amis au profit de moi, et des miens. Elle avait donc sacrifiée cette après midi dans le but d’être une adolescente normale pour une fois. J’avais trouvée cette idée excellente, je ne voulais pas qu’elle se prive du reste de sa vie, juste pour moi. Je ne voulais pas l’accaparer. Je voulais qu’elle profite de sa vie, de sa jeunesse, comme moi je n’avais pas pu profiter de la miennes. Je voulais tout simplement qu’elle soit heureuse. Mais, le résultat en était que c’était moi qui étais malheureux. Je me sentais seul, elle me manquait. Et, je ne pouvais m’empêcher de penser a ce satané vampire qui avait fait irruption chez elle quelques jours auparavant. Et si jamais il profitait du fait que je ne sois pas avec elle aujourd’hui pour s’en prendre de nouveau à elle ? Ce serait de ma faute. C’était a cause de moi et des miens si ces vampires voulaient s’en prendre a elle. Parce qu’elle était devenue un jeu pour eux, une bête de foire, une humaine en couple avec un vampire. Un humain protégé par un clan de vampires, nombreux et différents. Des végétariens. Un simple jeu pour beaucoup d’entre eux. Un simple défi. Mais pour moi, c’était bien plus que ca. Enea était tout pour moi, elle faisait partie de ma famille, elle faisait partie de ma vie. Elle était toute ma vie. Tout ce que j’étais a présent se résumait a elle et, si je la perdais, je me perdrais, j’en mourrais.

    L’inquiétude m’avait poussé a rouler jusqu'à Port Angeles ou je la pistais de loin a l’odeur. Ou alors, grâce aux pensées de ses amies, puisque je ne pouvais pas déceler les siennes. Les jeunes filles avaient finies par entrer dans un parc ou, toujours a bonne distance, je les suivais, sans ne jamais être assez près pour les voir, ou être vu. Je n’avais pas besoin de cela. Mon odorat me suffisait, ainsi que mon don. Pour pister, je n’avais besoin que de ca, ce qui faisait de moi, un chasseur redoutable et, un ennemi de taille.

    Seulement, c’est un flux de pensées bien différent qui m’interpella. Une femme. Une faim. Un désir. La soif. Elle avait repérée sa proie. Je m’immobilisais, cherchant a travers la foule foulant le sol du parc qui était cette vampire qui chassait sur un territoire si proche du mien. Une sanguinaire qui tuerait bientôt un homme si je ne l’en empêchais pas. Fermant les yeux, j’humais l’air ambiant afin de déceler son odeur a elle. L’odeur d’un être surnaturel étant bien différente de celle de simples humains. Leur sang n’avait rien d’attirant. Le sang qui coulait en eux n’était autre que du sang mort, le sang qu’ils avaient volés dans le corps d’autres individus. Je ne mis pas bien longtemps avant de la repérer. Elle ne semblait même pas consciente de la présence d’un autre vampire sur le terrain de chasse qu’elle avait choisis. Grossière erreur. Erreur qui jurait en mon avantage d’ailleurs. J’avançais dans sa direction, sans toujours pouvoir déceler le moindre visage. Je savais qu’en la voyant, je la reconnaitrais mais, pour le moment, je ne voyais toujours qu’une famille avec une poussette, un couple amoureux, main dans la main et un autre qui… Qui s’éloignait du parc. Je fronçais les sourcils tout en les suivant du regard. Elle connaissait les règles, elle savait qu’elle ne pouvait rien faire en public, pas au beau milieu d’un parc bondé. Un léger sourire se dessina sur mon visage. Je devais agir vite si je voulais pouvoir intervenir.

    J’accélérais alors mon allure, devenant invisible pour de simples yeux humains, courant a travers le parc, tout en restant le plus loin possible des gens, au cas où l’un d’entre eux parviennent a percevoir mes mouvements et, bientôt je fus a la hauteur de ce fameux faux petit couple dont s'échappait ces pensées de désirs. L'un ne pensait qu'au bonheur de pouvoir sauter cette fille dans une ruelle, la ou elle venait de lui proposer d'aller. L'aute ne pensait qu'a la soif qui lui bruler la gorge, a cette soif qu'elle allait bientot pouvoir étancher grace a ce petit inconscient qu'elle venait de séduire. Arrivant juste derrière eux, je pris la vampire par les épaules d’un air tout a fait détaché, comme si je la connaissais depuis toujours alors que je croisais sa route pour la toute première fois. J'esquissais un sourire et, empéchais leur avance. Elle me regarda, surprise et enervée, ses yeux d'une couleur rubis me lancant des éclairs.


    - " Bah quoi mon coeur, tu ne vas quand mème pas partir avec un autre homme pour une simple petite dispute! "

    Je tournais les yeux vers le jeune homme aux airs de play boy, celui ci semblait quelque peu dérouté, une pointe de coulère fusait a travers sa surprise. Il ne savait pas s'il devait croire les propos que j'avancais, s'il devait rester avec elle afin de conclure son affaire ou, tout simplement se casser et aller draguer ailleurs. Je froncais les sourcils sans le quitter du regard. Je sentis son expression changer en mème temps que des flammes orangées se mettaient a danser dans mes prunelles dorées.

    - " Dégages, moi et la jolie demoiselle, on a un compte a régler! "

    En parlant de la jolie demoiselle en question, ses pensées brulaient de colère et, elle n'avait qu'une envie, me sauter dessus pour cette affront que je venais de lui faire. Quant a son encas, elle semblait l'avoir deja oublié...



[Désolée, je suis en panne d'inspi' ces jours ci du coup, j'ai écrit que de la merde --']
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