Prelude To Damnation
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 Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan]

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Jayden Bratford
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Jayden Bratford


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MessageSujet: Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan]   Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan] EmptyMer 28 Jan - 21:35





    Il y a des jours où, comme aujourd’hui, on a envie de rien d’autre que de s’évader l’espace de quelques heures, ne serait-ce que de quelques instants, loin de tout. J’avais besoin de m’éloigner quelques heures de chez moi, de mes proches même pour réfléchir. Oui j’en avais réellement besoin. Je sais, cela ne me ressemble pas, et c’est bien la première fois que je ressens cela. Pourtant, je ne pouvais pas lutter contre. J’avais tout de même attendu que les enfants et mon mari partent au lycée ou au travail, avant de m’accorder une escapade. Aujourd’hui, je n’irais pas travailler d’ailleurs à la bibliothèque de l’établissement scolaire. Je ne me sentais guère en état d’y aller, et de côtoyer des humains. Surtout depuis que j’avais failli… Pour ne pas inquiéter l’un d’eux, j’avais fais comme si de rien, jusqu’à me forcer à ne pas penser à cela. Et pour être sur que Declan ne découvre pas le pot au rose, j’avais chantonné inlassablement sa chanson dans ma tête. Je ne voulais qu’aucun d’eux ne le sache. Il ne manquerait plus que je leur fasse de nouveau du souci, en si peu de temps. Même Alister n’était pas au courant, je lui avais caché aussi. Il avait essayé pourtant de savoir, mais je n’avais dis mot. N’insistant pas, il me rappela qu’il était là pour moi, et que je pouvais lui parler de tout, avant de changer de sujet. Je ne pouvais que me montrer reconnaissante pour cela. Peu d’hommes sont aussi compréhensif que lui peut l’être, même si je savais au fond de moi que cela le tourmenterait un peu. C’était la première fois que je ne me confiais pas à lui après tout.

    J’attendis que s’affiche 10h à ma montre avant de sortir de la demeure familiale. J’avais passé le temps entre ces deux moments à faire du ménage, du rangement et du jardinage même, histoire de passer le temps. Sans succès. Les minutes m’avaient semblé des heures, ce qui fut un vrai calvaire pour une immortelle telle que moi. J’avais pris quand même le temps d’écrire quelques mots sur une feuille, si quelqu’un rentrait pendant que je n’étais pas là. La lettre était succincte, accrochée sur le frigo qui ne disait le lieu ou je me trouverais, qu’ils ne devaient pas s’en faire, que je rentrerais tôt, et que je les aimais également. Normalement, aucun d’eux ne verrait ce dernier, mais on ne savait jamais. Et puis s’il y avait un problème, ils sauraient ou me trouver à défaut d’être à mon travail ou à la maison. J’allais filé ensuite dans ma chambre pour me changer, histoire de ne pas aller courir à travers la forêt en robe de soie. Un jean et une chemise blanche étaient beaucoup plus pratiques et convenables pour ce genre d’expédition. J’avais également posé presque tous mes bijoux, y compris mon médaillon qui pourtant ne me quittait jamais, pour être sur de ne pas le perdre. Il ne restait que mon alliance à mon doigt. Même ma montre avait été ôtée de mon poignet. Ainsi, j’étais sûr de ne rien perdre en route et de pouvoir réfléchir tranquillement.

    Il me fallut une bonne vingtaine de minute pour rejoindre enfin la plus haute falaise qui dominait la forêt. M’installant sur le bord de cette dernière, un rayon de soleil vint me ‘frapper’ de plein fouet, laissant voir la ‘rivière’ de diamant qui ornait chaque parcelle de mon corps. Je ne sentais pas la chaleur de ce dernier, mais pouvait très bien me l’imaginer. C’était une des rares choses que je me souvenais parfaitement dans ma vie d’humaine. J’étais contente d’être loin de tout, et pouvoir m’exposer à la lumière sans risque. Cela avait quelque chose de… Rassurant oui, c’est le terme que je cherchais. Perchée sur la bordure du précipice, avait un effet rassurant, alors que pour toutes personnes sensées, cela ne le serrais pas. Je n’avais envie de mettre fin à ma vie, ne vous en faites pas. Et puis, même si je tombais, ou même sautais, je ne pourrais pas me tuer. Me faire mal oui, si je n’atterrissais pas bien sur mes pieds, mais pas y laisser la vie. Et puis, je n’avais guère envie d’en finir, loin de là. J’aimais mon existence, j’aimais ce qu’elle était, et tant que j’aurais ma place au côté de mon mari et de mes enfants, j’y resterais. C’est ce que je voulais plus que tout au monde, que nous restions ensembles et heureux.

    Une bourrasque d’air vint faire virevolter mes cheveux en arrière, tandis que mon regard était perdu devant l’intensité de la forêt. Toute seule dans ce lieu, je laissais mes pensées vagabonder, essayant de faire le trie dans ses dernières. Je n’arrivais pas à me sortir de la tête les évènements qui s’étaient produis ce vendredi*, et qui me tracassait. Comment oublier en même temps ? J’ai bien cru que ma soif allait l’emporter, et que j’allais perdre tous ce qui m’était chère. Jamais je n’aurais pu me regarder dans un miroir après cela, ou même rester avec mes proches. Pire, je n’aurais pas pu continuer à vivre avec cela sur la conscience. J’avais failli tuer un être humain, à cause de ma sottise à de boire le sang des animaux que quand la soif me tiraillait la gorge. A chaque fois, j’attendais le dernier moment pour tuer une bête, ce qui fut ma plus grande erreur. Quel opinion ils allaient avoir de moi ? Je n’avais même pas été capable de leur montrer le bon chemin à prendre. Quelle piteuse mère et épouse je faisais. Je n’avais pas été un modèle, bien au contraire. J’ai faillis mettre toute ma famille en péril, car j’aurais rompus le pacte passé jadis avec les quilleutes. Pire que cela, j’aurais ‘prouvé’ qu’aucun vampire n’était capable de résister à goûter au moins une fois le sang humain, alors que jusque là, je ne l’avais jamais fais.

    Je me sentais… Coupable. Coupable d’avoir pu exposer mes proches à un danger, et coupable d’avoir flanché. Oui, personne n’est parfait, et on fait tous des erreurs je le sais bien. Je le dis souvent à mes enfants. Cependant, il s’agit de moi là, et pas d’eux. J’avais commis une grosse erreur qui aurait pu se finir très mal. Si Vesper ne m’aurait pas vu enfoncer mes dents dans la chair d’un randonneur, les yeux avide de sang… Si Declan n’avait pas pensé à jouer sa mélodie au piano sachant que je l’entendrais et reviendrais un peu à moi… Si Nathanael n’était pas arrivé aussi vite et usait de son pouvoir sur moi… Si Alister ne m’avait pas pris dans ses bras… Si mes deux filles et mon dernier fils ne nous avaient pas rejoints… Je sais, on peut refaire le monde avec des si, mais tout de même. Sur ce coup là, j’avais totalement déconné. J’avais peur maintenant que ma fille qui prédit l’avenir ne puisse s’enlever de la tête l’image de sa mère en train de tuer un(e) innocent(e). Imaginez que cela aurait pu être Enéa ! J’aurais ôté toute joie à mon fils aîné, et l’aurait précipité à sa perte en même temps que la mienne. Prenant ma tête dans mes mains, si j’aurais été en mesure de pleurer, je l’aurais fais. Je me sentais si mal avec moi-même. Je relevais pourtant cette dernière, en sentant une odeur qui m’était familière, qui m’était rassurante, et dans un souffle, je ne murmurais qu’un simple mot :



    - Alayna…



* référence à la fin du chapitre deux de ma fiche. Lien vers cette dernière dans ma signature


Dernière édition par Jayden Bratford le Jeu 29 Jan - 22:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan]   Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan] EmptyJeu 29 Jan - 22:21

    Ce matin là, Alayna était en colère. Une fois n’est pas coutume vous allez me dire et vous aurez bien raison. Elle s’était disputée avec Declan la veille et avait passé la nuit à ruminer, tandis que Dustin la regardait faire les cent pas avec un sourire assez amusé, attendant que l’orage passe. Mais le ciel était toujours couvert et rien ne semblait pouvoir faire apparaître le soleil de nouveau. Pourquoi, oui pourquoi avait-il fallu qu’il s’entiche d’une humaine ?! Sérieusement il aurait pu trouver une vampire bien comme il faut, qui ne leur aurait pas fait courir de risques inutiles, mais non il avait fallu qu’il jette son dévolu sur…sur cet espèce d’agneau stupide, sans aucune cervelle. Alayna savait bien sûr qu’elle était injuste, et elle savait aussi que si elle avait été une sœur aussi douce que Vesper elle aurait accepté la situation, elle aurait cherché à comprendre son frère et aurait facilité l’entrée d’Enea dans la famille. Mais non. Elle ne lui ferait pas ce plaisir. Et puis il fallait bien que quelqu’un soit le loup au milieu de la bergerie. Elle avait eu des envies de meurtre lorsqu’il lui avait bien fait comprendre que c’était comme ça et pas autrement, elle se devait d’accepter celle qu’il avait choisie ou bien n’avait qu’à partir. Souvent, Alayna se demandait ce qui la retenait vraiment au sein de cette famille. La réponse est évidente mais dans des moments comme celui ci elle se mettait à douter de tout, même de sa place parmi les Bradford. Elle aurait voulu ne pas être si égoïste, car dans le fond elle n’avait surtout pas envie d’Enea car elle les obligerait sûrement à déménager de nouveau, parce qu’elle avait déjà eu tant de mal à se laisser apprivoiser par les membres de sa famille qu’elle ne voulait pas devoir de nouveau fournir ce type d’effort avec une inconnue. Elle aurait aimé être comme les autres vampires végétariens de son clan, accepter sa condition de vampire et même l’apprécier à sa juste valeur. Mais non impossible, même avec toute la volonté du monde, même lorsqu’elle plongeait son regard dans celui de ses proches, elle n’y parvenait pas. En quelque sorte, une part d’elle même, celle qui voulait vivre et être heureuse, était morte en même temps que son humanité et elle ignorait comment la faire ressusciter. Perdue. Voilà ce qu’elle était. Et se dire qu’elle n’était pas la plus à plaindre sur Terre n’y changeait rien, ça aide peut être les autres à vous vous faire cesser de vous plaindre quelques instants, mais ça ne vous fait certainement pas aller mieux. Vers le milieu de la matinée, la moins aimable des Owens décida donc de prendre l’air.

    Sa marche la conduisit aux falaises. Elle ne s’était jamais expliqué ce phénomène mais elle avait toujours adoré venir ici. Peut être parce que la vue y était grandiose ou peut être à cause de cette merveilleuse sensation qu’elle ressentait chaque fois qu’elle sautait dans le vide. Humaine, elle aurait sans doute perdu la vie dans une telle chute. Vampire, elle pouvait amplement se le permettre. Même le froid qui aurait transpercé de toute part n’importe quel homme normalement constitué ne lui faisait rien. Sa peau était perpétuellement glacée, aussi dure et froide que le marbre. Elle s’installait souvent ici par terre, les genoux recroquevillés, et la tête cachée entre ses mains. Elle ne pleurait pas. Vous avez déjà vu un vampire pleurer, vous ? Pourtant elle aurait aimé, vraiment aimé pouvoir le faire. Mais depuis ce qui s’était passé dans cette sombre ruelle il y a près d’un siècle, elle n’y était plus jamais arrivée. Aucune larme ne coulait, la laissant la gorge nouée et douloureuse. Enfant elle venait souvent se balader dans un endroit similaire avec Opale. Opale…Des années qu’elle n’était plus de ce monde et pourtant son souvenir restait toujours aussi vif dans l’esprit d’Alayna. Beaucoup de buveurs de sang oublient leur ancienne vie en tant qu’humain, mais pas elle. Certes beaucoup de choses restaient floues dans son esprit maintenant mais pas celle qui avait été sa meilleure amie jusqu’à sa transformation. Même si elle devait vivre mille ans, il lui semblait qu’elle ne pourrait jamais l’oublier, pas plus qu’elle n’oublierait ce que cette bande d’hommes lui avaient fait la veille de son mariage. Peut être parce qu’elle resterait toujours la seule première vraie amie qu’elle avait eue. Peut être parce que comme lorsqu’elle était mortelle elle s’attachait presque seulement à des détails superficiels, les rares choses vraiment authentiques d’avant lui étaient restées en mémoire plus que n’importe quelles autres. C’était près d’une falaise qu’elle l’avait rencontrée. Non en fait elle la connaissait déjà avant, mais jamais elle n’avait fait attention à elle. A part quand il s’agissait de se moquer d’elle. Ce n’était pas vraiment qu’elle avait quelque chose contre cette jolie fillette solitaire, seulement elle voulait faire comme tout le monde, plus que tout elle aspirait à être intégrée, elle ne voulait pas être comme cette fille justement, montrée du doigt par tous sous le moindre prétexte. Vous avez déjà entendu une personne vous dire qu'elle a eu une révélation ? Vous savez ce petit truc qui fait que vous comprenez quelque chose sur la vie... Et bien en tout cas, Alayna en a eu une, et cela alors qu'elle était très jeune. Un jour alors qu'elle jouait avec ses amies près de la falaise, la pluie s’était mise à tomber. Courant avec les autres pour rentrer se mettre à l’abri, la blondinette avait bêtement trébuché et s’était écorchée le genou, déchirant au passage sa robe, hors de prix pour sa famille mais elle avait tellement insisté, tellement pleurniché que sa mère avait cédé au caprice de sa petite poupée, comme toujours. Mais personne ne semblait la remarquer, tout le monde était rentré sans elle, et c'est là qu'elle réalisa à quel point elle était seule. Pourtant, une personne vint la consoler. Une seule. Opale Wilkins. Voilà pourquoi Alayna aimait tant venir ici. Parce que souvent, son amie lui manquait, cette amie qui avait fini par la connaître mieux qu’elle même, et lorsqu’elle venait ici, elle avait l’impression qu’elle était à nouveau prêt d’elle, parfois même elle sentait sa présence. Ses sens lui jouaient des tours sans doute, et Lyna, comme Opale l’appelait, ne croyait pas plus au fait qu’elle avait encore une âme qu’aux fantômes.

    C’est à ce moment là qu’elle vit Jayden, assise sur le bord de la falaise, la tête entre les mains. Elle sentit la détresse de sa mère adoptive et son propre cœur, même s’il ne battait plus depuis longtemps, se déchirait à cette pensée. Souvent il arrivait à Alayna d’être triste. Un peu trop souvent même. Sa famille s’y était habituée, et il lui semblait que cela ne faisait plus de mal à personne de la voir ainsi, tant c’était devenu récurrent. Un peu comme un trait de caractère si vous voulez. Mais Jayden…non jamais elle ne semblait malheureuse, et même lorsque c’était le cas elle mettait toujours un point d’honneur à le cacher soigneusement à son entourage. De peur qu’ils ne s’inquiètent, de peur que son humeur soit communicative. C’était sûrement pour ça qu’elle s’était isolée aux falaises, pour ne pas qu’on puisse se rendre compte qu’en ce moment elle allait mal. Le son de la voix de sa mère adoptive la fit sourire. Elle ne connaissait pas de musique plus mélodieuse, elle avait l’impression de redevenir une enfant dans son lit, à boire les paroles de son père en train de lui lire une histoire. Un conte de fées bien sûr, où les méchants sont punis et où tout finit bien dans le meilleur des mondes. Sa mère biologique n’avait jamais eu cet effet apaisant sur elle. Cette dernière la considérait comme une jolie petite poupée de porcelaine, qu’elle habillait à sa guise et manipulait comme une marionnette. Lorsqu’elle avait grandit, elle avait toujours continué à la considérer comme un jouet animé mais elle avait vu à la hausse ses exigences : il ne s’agissait plus de faire remporter à sa fille le prix de la plus belle enfant du village, non il s’agissait de la marier au meilleur parti pour relever son milieu social et sa réputation. Le pire c’est que ça Alayna ne s’en était rendue compte qu’à partir du moment où elle avait connu Jayden. A l’époque, elle partageait en fait les mêmes ambitions que sa mère, pensant que le vrai bonheur arrivait avec un beau nom et beaucoup d’argent. Dans un sens, heureusement qu’elle avait été « tuée » avant de se marier, car elle aurait été malheureuse comme les pierres avec un époux qui de toute évidence ne l’aimait pas, et une vie faite d’apparences uniquement. Au même titre qu’Alayna cachait toujours ses sentiments et prenait bien soin de mettre de la distance avec toute sa famille, même avec Dustin, Jayden débordait d’amour et était toujours à l’écoute du moindre des besoins de ses proches, les faisant passer avant elle même. Elle l’admirait pour ça, et voir qu’elle n’était pas en aussi grande forme morale que d’habitude était disons…très déstabilisant. La grande blonde s’approcha de sa mère adoptive et lui serra doucement l’épaule, la regardant dans les yeux pour essayer de comprendre ce qui lui arrivait.


    « -Hey…est ce que ça va ? Tu as l’air préoccupée… » souffla l’immortelle de la voix la plus douce qu’elle avait en réserve.

    Alayna espérait se tromper, mais à ce niveau là cela ne lui arrivait pas souvent. Depuis qu’elle était vampire, elle avait de l’intuition pour ça. Avant aussi sans doute mais elle n’était pas aussi observatrice, elle voyait les gens comme elle avait envie de les voir et non comme ils étaient vraiment. « Ne jamais se fier aux apparences. » Dommage que jusqu’à la veille de ses noces, elle n’ait jamais porté grand intérêt à ce célèbre dicton…cela lui aurait évité une cruelle déception, et encore c’est un euphémisme. Elle s’en voulait aussi de ne pas avoir remarqué plus tôt que Jayden était moins dans son assiette que d’habitude, tout simplement parce que comme d’habitude elle s’était focalisée sur sa propre personne, ne s’imaginant pas que quelqu’un d’autre qu’elle puisse souffrir.
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Declan Bratford
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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan]   Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan] EmptyVen 30 Jan - 18:50

    Ce matin la, seul Dustin et moi étions partis au lycée. Une fois n'est pas coutume, Alayna faisait la tète. La veille au soir, elle avait une nouvelle fois tenté de me faire "entendre raison" comme elle le dit si bien. Mais, je savais deja que je commettais une erreur. Si l'on peut appeler les choses ainsi car, pour moi, mon amour pour Enea était tout sauf une erreur. Il était contre nature certes, risqué mais, très loin d'ètre une erreur. Elle me rendait heureuse comme aucune autre femme au monde n'avait su le faire au cours des cent dernières années. Ce n'était pas faute d'avoir été courtisé par certaines vampires, Alayna comprise au tout début mais, rien n'y avait fait. Aucune d'entre elle n'avait su faire chavirer mon coeur comme Enea l'avait fait. Je comprenais le point de vue d'Alayna, elle pensait a notre sécurité avant tout. Ou plutot, a sa propre sécurité devrais je dire. Elle et son petit confort personnel. Sans penser a moi et a ce que je pouvais ressentir. J'aurais tant aimé que pour une fois dans sa vie, elle tente de se mettre a la place de quelqu'un d'autre, a la mienne en l'occurence. Qu'elle cherche a comprendre, qu'elle voit au dela de sa personne. Si seulement mes pensées pouvaient lui ètre accessible comme les siennes me sont accessibles, elle comprendrait que la force de mes sentiments pour Enea ne se controle pas, qu'ils sont plus fort que moi, que j'ai tenté de les fuir, de les ignorer, de passer outre, en vain. Qu'elle est la seule a me rendre heureux, la seule a savoir me rendre le sourire. Cela, ils l'ont tous compris. Pas tous approuvés car, certes le danger est omniprésent, pour elle, comme pour nous, mais ils me soutiennent. Comme une famille se doit de soutenir les siens. Bien sur dans leurs pensées, je peux lire la crainte et le doute mais, le soutient et la compréhension sont bien plus fort d'autant plus qu'ils ont pleinement confiance en moi. Mais dans l'esprit d'Alayna je ne lis que colère, jalousie et incompréhension, sans compter les reprohces incessants. Alors, qu'elle ne vienne pas au lycée avec nous ce matin la me changeait un peu d'air. C'est une chose d'entendre quelqu'un vous reprocher des choses a voix hante. La personne finit par se taire quand vous ne répondez pas. S'en est une autre d'entendre des pensées. Celles ci ne cessent jamais. Jamais.

    Je pensais que je pourrais ètre au calme ce matin. Ne pas entendre sa voix dans ma tète. Mais non, au lieu de cela j'eus le droit aux remontrances de Dustin. Il pensait que j'avais été trop dur avec Alayna, pas assez compréhensif. Il me rappela que j'avais été inconscient de laisser a Enea le loisir de découvrir notre secret. Un regard noir de ma part avait suffit a le faire taire. Il avait simplement haussées les épaules et avait rejoint sa salle de classe tandis que j'étais resté sur le parking, songeur. J'avais confiance en Enea, elle ne révélerait notre secret à personne. Je savais combien elle tenait a moi, qu'elle ne me trahirait pas, qu'elle avait trop peur de me perdre. Elle avait su me le faire comprendre aussi bien qu'elle m'avait fait comprendre qu'elle n'avait pas peur de moi, de nous, mème a présent qu'elle savait ce que nous étions. Un soupir s'échappa de mes lèvres et, je décidais de séchais les premiers cours de la matinée, m'éloignant de la foule d'étudiants regroupés sur le parking pour rejoindre la forèt alentour. La, je laissais ma véritable nature s'éxprimer, m'élancant a toute allure sous le couvert des arbres, a l'abri des regards. La, le vent caressant ma peau en mème temps que la pointe de certaines feuilles d'arbres, je me sentais presque dans mon élément, libre de toutes pensées humaines. Je foulais le sol, sans vraiment le toucher, comme volant a travers les arbres a une vitesse a peine croyable. Je ne sais combien de temps je courrus exactement mais, bientot je finis par capter l'odeur d'Alayna et, je m'arrétais, pensif. Elle était ma soeur. Elle ne me soutenait visiblement pas dans mes choix mais, elle restait un membre de ma famille et, ce qu'elle pouvait penser ne me laissait pas indifférent. Je préférais l'ignorer mais, je ne pouvais pas rester en froid avec elle éternellement. Avec sa tète de mule, elle ne ferait certainement pas le premier pas vers moi. Elle était bien trop fière pour cela. C'était donc a moi d'aller vers elle. Comme bien souvent. Et, c'était ce que j'allais faire. Levant les yeux au ciel, j'humais l'air avant de m'élancer à la suite de ma soeur.

    Je n'eus aucun mal a suivre sa trace jusqu'aux falaises mais, a son odeur ce méla celle de Jayden. Je songeais a faire demi tour, a rejoindre la villa ou, a retourner au lycée, afin de les laisser seules, entre femmes. Mais, les pensées de ma mère me parvinrent bientot et, je ne pus me résoudre a tourner les talons. Elle était hantée par le souvenir d'une journée passée, d'une journée ou elle avait failli flancher. Elle avait honte d'elle et, cela m'attrista. Elle n'avait aucune raison d'avoir honte. Nous aurions tous pu ètre a sa place, nous aurions tous pu commettre une erreur. Mais, elle n'en avait commise aucune. Nous étions des vampires, des ètres assoiffés de sang. Nous avions une volonté des plus forte, nous avions décidés de résister a l'appel du sang humain mais, cela ne chageait en rien ce que nous étions. Cela ne nous rendait pas plus insensible a l'arome humain. Notre volonté était notre force mais, elle n'était pas sans faille. J'avais moi mème songé a boire le sang d'Enea, j'avais imaginé durant une heure entière comment je pourrais la tuer. Je comprenais que ma mère culpabilise mais, cela me crispa de douleur. Elle n'était pas ma mère naturelle mais, je l'aimais pourtant comme telle. Elle s'était toujours inquiétée pour moi. Bien trop souvent. Pour rien qui plus est. Et aujourd'hui, je percevais sa détresse comme si elle était mienne. Ses pensées dansaient dans mon esprit alors que je m'approchais lentement, tout en restant en retrait. Alayna était derrière elle, inquiète et, je préférais garder le silence, me concentrant sur les pensées de ma mère, ces pensées qu'elle avait tut ces derniers jours en ma présence et que pourtant, je comprenais. La culpabilité la rongeait et pourtant, il n'y avait aucune raison a cela. Elle n'avait pas flanché face à sa pulsion, nous l'en avions dissuadée, nous avons été la pour elle comme elle, elle avait toujours été la pour nous tout au long de ces années que nous avions traversées avec elle. Elle nous soutenait, nous comprenait, nous aidait a avancer. Elle était un modèle de force et de joie de vivre, toujours sourirante, toujours prète a tendre la main vers n'importe qui. La voir ainsi, triste et déchirée me peinait au plus haut point tout comme la force de ses pensées me déstabilisait. J'aurais voulu pouvoir lui faire comprendre qu'elle avait tort de s'en vouloir ainsi mais, je ne trouvais rien a dire. Mon regard se posa sur Alayna et pour l'une des rares fois depuis que je la connaissais, je vis cette soeur que j'aimais tant, cette soeur inquiète et compatissante, cette soeur qui placait sa famille avant tout le reste, cette soeur que je ne voyais que trop peu souvent depuis qu'Enea faisait partie intégrante de ma vie. C'est alors que, d'une voix emplie d'émotion mais, a la limite du murmure, je me décidais a prononcer quelques mots.


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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan]   Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan] EmptySam 31 Jan - 18:10

Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan] Alyan Au bord du gouffre [PV Alayna et Declan] Eward



    C’était bien la première fois de ma vie de vampire que je me sentais aussi mal. Mal tout court d’ailleurs. En temps normal, je suis certes angoissée, toujours soucieuse, mais à la fois plein de vie et de joie. Là, je ne sentais affreusement coupable, et je n’arrivais pas à me le sortir de la tête. Toutes mes pensées étaient tournées vers ce jour, et je n’arrivais pas à les emmener loin de là. J’avais tout fais ce week-end pour ne rien laisser transparaître, et ne pas inquiéter ma famille. Ils n’avaient pas besoin de ça, j’en avais déjà fais bien assez. Cela avait été dur de le cacher à Declan. Il lit dans les pensées, et j’avais du tout faire pour ne pas y penser à sa présence, ou plutôt le cacher. Mais j’y étais arrivée, et tant mieux. Je ne lui faisais pas peser ainsi à lui aussi le poids de culpabilité. Pour ce qui était du reste de ma famille… Alister avait sentie que j’étais tracassée par quelque chose. Il me connaissait mieux que quiconque après tout, même mieux que moi-même je dois avouer. Il ne m’avait pas posé de question devant mon mutisme, comprenant mon besoin de garder ça pour moi pour l’instant. Dustin, Vesper, et Nathanael avaient continué leur train de vie, sans remarquer le masque que je portais, vu qu’après tout, mon attitude n’avait pas changé. Peut-être un peu avec ma fille, vu qu’à présent, ayant peur de l’image qu’elle pouvait avoir de moi, j’évitais de me trouver trop souvent en sa présence. Enfin, concernant Alayna, elle avait d’autres soucies en tête, et même si elle ne le montrait pas, je la sentais encore plus malheureuse que d’habitude, à cause de ses prises de tête quotidienne avec son aîné.

    J’étais contente que personne n’ait réellement vu que je n’étais pas dans mon assiette. Je ne voulais leur imposer ma tristesse. Ils allaient bien pour la plupart, et c’était le plus important. Et puis, je savais aussi que ce serait ‘une passade’, et que dans mon esprit, ma famille reprendrait bientôt toute la place. Alors à quoi bon les tourmenter pour rien ? Il fallait juste que je puisse diriger ma faiblesse, et que je prenne bien le temps d’y réfléchir, loin de tout. Ainsi, d’une, aucun membre de mon clan ne le saurait, et de deux, je pourrais repartir de bon pied. J’avais eu cette opportunité aujourd’hui même, après qu’ils soient tous partis à leur occupation. Ils ne reviendraient pas avant ce soir, et n’ayant pas besoin de m’alimenter comme les êtres humains, je pourrais passer ma journée entière sur le bord périlleux de cette falaise. J’avais besoin de me retrouver, de me ressourcer, et c’était le meilleur endroit pour le faire. Je ne suis pas macabre non, mais ma vie, ma vraie vie avait commencé ‘grâce’ à un endroit pareil. Si je ne serais pas sauté du haut d’une colline, je n’aurais jamais rencontré Alister, et jamais je n’aurais connu une existence heureuse, entourée d’amour et de tout ce dont j’avais toujours aspiré. Il était vrai qu’au début, cela n’avait pas été facile. Mais Alister m’avait aidé pendant mes premières années de nouveau née, et m’avait empêché de commettre un acte avec lequel il savait, que je n’aurais pas pu vivre. J’avais embrassé son mode de vie sans aucune difficulté, étant très ‘naturelle’ pour moi ne te pas ôter la vie d’un être humain.

    Pourtant, j’avais faillis plier, et goûter l’arôme de leur sang si attirant. J’avais beau essayer de ne pas y penser, je n’y arrivais pas totalement. Je restais vampire après tout, avec tous les sens et les instincts qui vont avec. J’avais beau lutter, j’avais beau croire qu’à présent, ils n’auraient jamais de victoire sur moi, je savais à présent que je me trompais. La preuve m’avait explosé à la figure, et je m’étais montrée faible. J’essayais d’impliquer des valeurs à mes enfants, et je n’arrivais même pas à les appliquer moi-même. Je leur disais sans cesse de ne pas prendre de risque avec l’attraction que l’on pouvait ressentir pour la chair humaine. Pourtant moi-même, je ne me nourrissais que quand cela était nécessaire, pour épargner un peu la vie des animaux dont nous nous abreuvions. Que j’étais stupide dès fois, mais vraiment. J’avais tenté le diable, et ce dernier avait failli me rattraper. Oui, cela n’était pas arrivé, fort heureusement. Mais si Vesper ne m’avait pas vu ? Et s’ils n’étaient arrivés à temps ? J’aurais tué un être, quelqu’un qui avait une famille aussi, quelqu’un d’aimant et d’aimé ! Je ne voulais pas être un monstre, je ne me considérais pas comme ça et pourtant, à présent, je le devrais. J’étais un monstre dans le sens ou j’avais succombé à la tentation, ni résistant pas, et cela aurait pu me coûter très chère. Je sentais une sensation montait en moi, une sensation que je n’avais pas oublié du passé trouble de ma première vie. J’avais envie de pleurer, je pleurais d’ailleurs, mais aucune larme ne coulait de mes prunelles dorées. Cela n’était pas possible physiquement, mais malgré tout, cela restait le cas ‘psychologiquement’.

    Une bouraque d’air vint vers moi. L’odeur de la forêt était mêlée à une autre que je connaissais fort bien. Alayna avait sûrement trouvée ma trace ou était rentrée plutôt que prévu à la maison, et trouvée mon mot. Que faisait-elle ici et pas en cours ? S’était-il passé quelque chose en ma courte absence ? Même si je voulais être seule dans ma tristesse, la savoir là, me mis du baume au cœur. C’était toujours l’effet que me faisait la présence de mes proches, et c’était sûrement pour ça que je n’avais pas craqué plus tôt, quand ils étaient avec moi. Ils m’insufflaient une certaine force en fait. Je me sentis de nouveau très mal quand j’entendis le son de sa voix. Elle avait remarqué que je n’allais pas bien, et s’inquiétée pour moi. Oh non, je ne voulais pas qu’elle n’aille pas bien à cause de moi. Elle avait déjà tant de soucie en temps normal, je n’avais pas le droit d’en rajouter encore une couche. Vraiment, je ne pouvais pas m’empêcher que j’étais une très mauvaise mère ces derniers temps. Elle avait posé sa main sur mon épaule, la serrant doucement, tout en me regardant dans les yeux. Elle était si adorable avec moi, alors que je ne le méritais vraiment pas. Je me sentis alors honteuse en plus de tout ce que je pouvais ressentir en cet instant. Honteuse de lui infliger ça. Moi qui avais voulu leur cacher, une nouvelle fois, je n’y étais pas arrivée. Mon regard fuit le sien pour venir se poser de nouveau sur l’étendu de nature qu’offrait ma position au bord de la falaise. Je mis ma main sur la sienne, et lui souffla tendrement, essayant de me montrer convaincante :



    - Je vais très bien, ne t’en fais pas… J’avais juste envie de me balader. Pourquoi n’es-tu pas au lycée ma chérie ? Quelque chose ne va pas?


    Je faisais vraiment une piètre menteuse. Elle n’avait pas besoin de lire dans les pensées comme Declan pour voir que je n’étais pas en forme et que ma présence au bord de ses falaises n’étaient du au hasard. Je n’aimais pas mentir, à ma famille en tout cas. D’ailleurs, cela n’arrivait jamais. La franchise était une des fondations de notre lien si proche et si soudée. Nous ne nous cachions rien mutuellement, ce qui nous éviter bien des ennuis. On pouvait toujours compter ainsi les uns sur les autres, et se reposer aussi sur quelqu’un d’autre. Je savais que c’est ce que j’aurais du faire, plutôt que de m’isoler et de me taire. Mais leur infliger ma peine… C’était trop dur à concevoir pour la mère et l’épouse que j’étais. Ils passaient avant tout le reste dans ma vie, y compris moi. Je ne désirais qu’une chose pour eux : du bonheur. Alors je n’avais pas à leur parler de ce qui se passait en moi, quitte à souffrir en silence. Il m’était plus aisé d’être leur confidente, que ce soit eux qui m’ouvre leur cœur, plutôt que l’inverse. C’est pour cela que j’avais essayé de détourner la conversation qui se serait débutée. J’étais d’ailleurs inquiète de ne pas la savoir au lycée avec ses frères. Elle avait des soucies, et je ne n’en étais pas rendu compte plus tôt. Je me détestais vraiment ses derniers jours. Comment pouvais-je être aussi irresponsable ? Rien ne pouvait justifier et excuser une telle conduite, rien du tout.

    De nouveau plongée dans mes tourments, et dans mes remords, je n’avais même pas prêté attention à ce qui m’entourait. Un troupeau d’éléphant aurait pu danser la polka devant mes yeux que je ne m’en serais pas rendu compte. Mon fils aîné nous avait à présent rejoints Alayna et moi, et au ton de sa voix, je sus tout de suite de mes pensées l’avaient atteint. Je ne m’étais pas attendue à le voir ici, pas du tout même. J’étais venue ici, dans le but de me pouvoir réfléchir à tout cela, et donc, je n’avais pas chercher à cacher mes pensées, ou de penser à autre chose, cela aurait été un peu stupide. Ce fut le timbre de sa voix qui me ramena à la réalité, comme l’avait fait avant lui celui de ma fille. Ce dernier était tellement rempli d’émotion, que ça me brisa un peu le cœur. Il ressentait ce qui me travaillait, et je m’en voulais de nouveau de lui imposer cela. Moi qui avait voulu les protéger de faire souffrance inutile, je devais constater que j’avais échoué lamentablement. Il fallait vraiment croire que je ne faisais que des erreurs et des conneries ces derniers temps. Je savais qu’à présent, cela ne servirait à rien de cacher la vérité, avec Declan dans les parages. Sa présence ne me dérangeait pas non. Encore une fois, je me sentais un peu mieux de le savoir là. Nous avions entre nous un lien plus fort que celui que j’avais avec mes autres enfants. Je les aimais tous de la même façon ce n’était pas ça qui change. Mais disons qu’il y a un petit truc en plus avec lui, que je n’avais pas avec les autres. Il était après tout mon premier enfant, le premier membre de ma famille… Me relevant avec une grâce naturelle, je n’eu pas besoin de regarder ou poser mes pieds pour ne pas tomber – encore une des choses que je dois à mon statut de vampire – . Je pris la main d’Alayna, lui fit un maigre sourire, avant de faire la même chose avec le jeune homme. Je ne voulais pas qu’ils s’en fassent plus pour moi, c’est pourquoi mon regard vint se poser sur l’un puis sur l’autre, et que je leur dis d’un un murmure :



    - Vous devriez être en cours plutôt que de vous soucier de moi, c’est beaucoup plus important… Je vais bien, ne vous inquiétez pas… Cela va passer, je vous le promets. Retournez à vos occupations, et n’y pensez plus les enfants, on se voit ce soir
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