Repas en Tète à Tète xD [ N'amoureuz ]

Repas en Tète à Tète xD [ N'amoureuz ] 042

Si Forks est la ville idéale pour nous autre vampire, c'est pour bien des raisons. Il n'y fait pas vraiment beau en premier lieu, la pluie y tombe tellement souvent que, nous pouvons nous permettre d'arpenter les rues de la ville en plein jour, nous pouvons nous permettre d'agir comme de simples ètres humains sans pour autant que cela ne soit dangereux pour nous. Enfin, bien sur, parfois il fait beau, les nuages migrent un peu plus vers le nord et alors, le soleil fait une apparition triomphante. Les adolescents de la région adorent ces journées ensoillées. Nous, elles nous poussent a nous exhiler, a nous cacher... Nous ne pouvons risquer de nous exposer au soleil, cela impliquerait de révéler notre véritable identité. Ceci étant pire qu'inenvisageable. Ce serait signer notre arrèt de mort, tant auprès des humains qu'auprès de ceux que nous considérons comme la famille royale de notre éspèce, ceux la mème qui traquent les vampires qui transgrèssent les règles, le clan de Transylvannie.

C'est la qu'intervient la deuxième raison qui fait de Forks un lieu remarquable pour nous autres vampires. Elle est bordée de forèts et de montagnes regorgeants d'animaux sauvages tous plus agréables a chasser les uns que les autres. Enfin, il faut s'éloigner de la ville pour avoir autre chose a se mettre sous la dent qu'un loup ou qu'un petit nounours. Les grizzli et autres pumas étant plus au nord. Dans la réserve naturelle d'Olympic Mountain. Cet endroit mème ou nous nous rendions pour chasser paisiblement sans éveiller les soupcons des autorités locales quant aux massacres d'animaux. Les cadavres que nous laissions sont en général peu faciles a retrouver et, quand ils le sont, les autorités les considèrent comme mort d'une mort naturelle. Quelle ironie pour des bestiaux qui ont été vidés de leur sang.

Aujourd'hui encore était une belle journée. Tous étaient si heureux de pouvoir enfin voir le soleil. Enea y compris. D'ailleurs, c'était pour elle que je devais chasser bien plus souvent que d'ordinaire. Son sang était ma faiblesse et, ètre auprès d'elle était un supplice. Enfin, dans l'unique sens ou l'odeur de son sang me donnait envie de la tuer. Car, bien au contraire, ètre en sa présence était la seule chose dont j'avais envie en cet instant, en chacun des instants qui faisaient ma vie a présent. Je devais chasser d'avantage afin d'avoir le moins possible envie de boire son sang en sa présence. Histoire d'éloigner la tentation le plus loin possible. En réalité, elle, elle ne se rendait mème pas compte de combien tout cela m'était difficile et douloureux... Mais, cela m'importait peu, pour elle, je serais près a tous les sacrifices possible et immaginable.

Il était a peine 10h et, deja le soleil brillait comme rarement. Je sentais ses rayons carressant ma peau tout en m'élancant de branches en branches dans l'espace qui s'offrait a moi. J'avais l'impression de voler, me rattrappant toujours de justesse aux branches. Mais, je savais que j'avais besoin de vitesse, d'aller le plus loin possible de la ville pour pouvoir chasser avec plus de libérté. Bientot, l'odeur d'un animal me parvins, celle d'un puma. Je fis alors abstraction de tout le reste, de toutes les autres odeurs alentours, me concetrant sur ma proie... Me guidant par mon odorat, je ralentissais ma course, redescendant sur la terre ferme afin de courrir. Je me rapprochais du félin. Plus que quelques mètres. Je bondis alors sur un rocher afin de m'élancer dans le vide et de lui sauter dessus mais, sortant de nulle part, une silhouette me devanca, bondissant vivement sur l'animal, l'envoyant rouler un peu plus loin tout en le mordant vivement a la gorge tandis que je retombais sur le sol terreux avec aisance et sans plus la moindre proie. Pliant les genoux, le regard sombre, en position d'attaque, je laissais s'échapper de ma gorge un puissant rugissement à l'égard du voleur de mon repas...

Invité

J'adore le temps qui fait, du moins j'adore quand je ne suis pas entouré d'humain ignorant qui je suis, ou plutôt ce que je suis. Quand je dis que j'adore ce temps, je parle de ce soleil resplendissant qui a fait son apparition très tôt ce matin, j'étais encore assez haut dans les montagnes, pour voir ce magnifique lever de soleil. Je savais que c'était une des rares fois où je pouvais voir ce spectacle et j'étais ravis d'être aussi haut pour pouvoir voir ce qui s'offrait à moi, c'était mieux que tout, je ne regrettai pas, vraiment pas, mieux que dans mes souvenirs.
Assise là sur un rocher, le premier rayon de soleil qui se pausa sur moi, m'illumina comme un sapin à Noël, ou plutôt pour que l'image soit plus ressemblante, comme si j'étais un ange entouré d'une auréole de lumière, enfin si on peut comparer un être comme moi, un vampire, à un ange, ce qui serait plutôt du genre eh bien original, c'est quand même ce que penserait un humain, s'il me voyait ici sur ce rocher, à contempler le soleil, y me prendrait surement pour un ange, surtout que le pauvre type qui se retrouve là en face de moi de suite, si ce n'est pas un vampire, c'est vraiment quelqu'un qui a besoin de l'aide d'un ange mais bon je ne pense pas croiser d'humain dans les parages !

Une fois ma contemplation du soleil terminer, je décide enfin de reprendre mon chemin, du moins ma chasse, car la dernière fois que j'ai chassé, quelqu'un m'a empêché de sauter sur ma proie et je peux vous dire que ça m'a un peu énerver et quand plus de ça, j'ai toujours faim ! Et je voudrais bien visiter Forks la nuit si possible !
Si vous ne l'avez pas encore compris j''ai faim ! ou soif, je n'ai jamais vraiment sus si boire du sang nous nourrissait ou nous abreuvait ! Maintenant que j'y réfléchi, je suppose que c'est un peu des deux ! Bizarre comme réflexion, je dois l'avouer, mais c'est la faim, la faim me fait penser n'importe quoi et je n'arrive plus vraiment à me concentrer ! A me concentré sur quoi ? Et bien sûr tout être qui n'est pas un humain, mais qui a tout de même du sang dans les veines et un coeur qui bat pardi !

Je continue ma recherche de proie, quand soudain, je la sens cette odeur alléchante qui me titille les narines, c'est à peu près à 10 km à l'ouest de là où je me trouve, je ne pouvais pas encore distinguer vraiment quel animal c'était, mais je savais déjà que ce n'était pas un humain, j'aurais plutôt pensé à un puma, ou peut-être quelque chose de plus gros. Je me mis à accélérer, à marcher, non à courir plus vite, ou je dirais même à voler, oui c'est ça, j'allais tellement vite que j'avais l'impression que mes pieds ne toucher plus terre, comme si j'avais des ailes, celle d'un ange pourquoi pas !

Arrivait à quelque mètre de ma proie, je m'arrête net, comme si je n'avais jamais courir, droite comme ça, sans aucune preuve que je suis en vie, vu que je ne voyais pas à quoi cela pouvait servir de faire semblant de respirer, j'essaye de capter la présence autre, que la mienne et que celle de ma proie, qui soit dit en passant était bien un puma, je ne mettais pas tromper, ce qui d'ailleurs ne m'arrivais pas souvent, voir même jamais !
J'avais bien fait de vérifier si quelqu'un d'autre n'était pas dans les parages, car, je sens la présence de quelqu'un d'autre, cet personne n'a pas le coeur qui bat, je comprends donc que c'est quelqu'un comme moi, il ou elle, mais je dirais plutôt, il, a dû lui aussi remarquer la présence du puma, je n'attends alors pas que cette personne quel qui soit me pique ma proie, je me mis comme un taureau près à foncer sur quelqu'un en rouge et tel un chat attrapant une sourire, je me jette sur le puma, mes dents s'enfonçant doucement dans la chair tendre de son cou, avant de sucer son sang.

Quand enfin le sang de ce puma se déversa tel une boisson énergisante en moi, je remarque que la personne à qui je venais sans doute de piquer cette proie, n'était pas vraiment ravis que ce soit moi qui est le plaisir de planter mes canines dans la chair de ce pauvre puma, mais j'attendis que la bête est poussé son dernier souffle pour regarder cette personne à qui je venais de piquer son repas !

N'étant pas du genre à pousser des rugissements puissants sauf en cas de réel besoin, je regarde se vampire droit dans les yeux et comme sans doute une sorte de provocation je lui dis :

- Je suis sûre qu'il y en a d'autre pas très loin !

De la frustration. Voila ce que je ressentais. Une puissante frustration. De celle qui vous donnerait envie de sauter a la gorge du premier humain qui passerait dans les parages. Mes yeux noircis par la faim, je regardais cette inconnue s'abreuver du sang de l'animal. Mon coté impulsif m'avait poussé a pousser un rugissement de colère mais, celle ci s'était tout aussi vite envolée.

En effet, comment reprocher a un vampire de choisir la voie du végétalisme. Et, bien que la faim soit tenace, je me réjouissait de voir que, de plus en plus de vampires avaient adoptés notre mode de vie. Le fait que bon nombre d'entre eux viennent s'installer à Forks était du à la présence de mon clan, comme s'ils avaient besoin de ne pas se sentir seul. Après tout, mème le clan Pensylvanien était a la limite de nous traquer. Estimant que nous étions une abération pour notre éspèce. Cette idée m'arrachait toujours un sourire. En mon sens, notre éspèce elle mème était une abération. Après chacun voyait les choses comme il l'entendait. Nous étions tous des monstres mais, certains d'entre nous cherchaient a se faire pardonner de leur condition auprès du tout puissant. Si toutefois celui ci éxistait. Quoi qu'une partie de moi croyait toujours qu'un Dieu veillait sur nous. Après tout, j'avais été élevé à une époque ou la croyance était ce qui guidait chacun de nous. Et, mème dans la mort, la plupart d'entre nous, restions fidèle à notre éducation. Pour ma part, je croyais toujours, dur comme fer, a l'éxistence d'un paradis et d'un enfer, bien que certains, soit disant scientifique, ait démontré le contraire. L'époque contemporaire était une époque de perdition, une époque ou plus rien n'avait de valeur. La pureté n'avait plus sa place. Tout n'était plus que débauche, sexe et violence. Si bien que les plus mauvais des vampires, dans leurs crimes sadiques, finissaient par ètre pris pour des humains...

Moi, je continuais de croire que, bien que j'ai perdue mon ame, je pourrais tenter de sauver les apparences, en étant quelqu'un de bien, bien que je n'en serais pas moins un monstre. Comme beaucoup des miens, lors de ma création, je n'avais pas su controler mes plus bas instincts et, j'avais arrachée la vie à de nombreux hommes. Je passerais l'éternité a tenter de me racheter de ces péchés...

Quoi qu'il en soit, mes poings se déserrèrent alors que je regardais une de mes congénères se sustenter d'un sang que je voulais pour miens. Je ne bougeais pas, silencieux, laissant ses pensées voler jusqu'a moi. Bientot, une fois son repas terminé, elle se retourna vers moi et me défia. En guise de réponse, je lui adressais un sourire mais, ignorait sa remarque. Relever la provocation ne me servirait a rien et, je savais pertinemment qu'elle avais raison. Toutefois, je m'approchais lentement et, fis le tour de l'animal tout en regardant la carcasse inanimée et vidée de son sang...

Ca fait longtemps ?

Je relevais soudain la tète vers elle, conscient que ma question n'était pas très explicite.

Que tu es...

Je donnais un coup de tète vers le puma mort.

Végétarienne ?